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Posté par le 8 octobre 2012 dans Indépendance du Québec, Politique municipale

Indépendant et indépendantiste: je porte maintenant le carré bleu

carre-bleu

La politique municipale est un terrain miné pour les indépendantistes. Les indépendantistes doivent obligatoirement travailler en coalition (c’est comme ça), ce qui veut dire travailler avec des fédéralistes. Parce que c’est ainsi, les indépendantistes assument beaucoup moins au municipal leur option nationale que les fédéralistes peuvent le faire, même dans une coalition. Il faut dire que l’idée de faire un nouveau pays est subversive alors que les fédéralistes n’ont pas à se déclarer officiellement comme tel pour défendre l’ordre en place.

Je suis indépendantiste. À l’extérieur de mon ancien parti, je pouvais militer pour mon option dans la limite que je devais éviter de m’afficher publiquement afin de ne pas froisser les sensibilités. C’est la règle non-écrite au municipal, pour bien des partis d’ailleurs dans bien des municipalités. Et d’ailleurs, la politique municipale au Québec est un terrain de prédilection pour les entités intéressées à s’enrichir avec les fonds publics. Parallèlement, le niveau municipal est un palier fondamental soutenant le réseau libéral partout au Québec (c’est l’une des raisons pouvant expliquer le succès relatif du PLQ à la dernière élection malgré la corruption et neuf ans d’usure au pouvoir). En ce sens, il n’est pas étonnant lors que la corruption soit un mal affligeant essentiellement des fédéralistes. Ceci doit cesser!

La semaine dernière, j’ai quitté Projet Montréal pour siéger comme indépendant… indépendantiste. À l’instar de cette action, j’invite tous les élus municipaux du Québec à en faire autant et à aider les indépendantistes du Québec à créer le mouvement social dont nous avons tant besoin pour réformer ce système politique corrompu. En attendant que les progressistes du Québec décident de s’impliquer sérieusement en politique municipal, je joins les rangs du Nouveau Mouvement pour le Québec. Puis, fait marquant, je porterai dorénavant le carré bleu.

Tel qu’il est expliqué ici par Marco Sereda, le carré bleu est celui du Québec qui se mobilise pour réaliser des changements, de la base de la société aux différentes instances de l’État du Québec. Le carré bleu, symbole des plus hauts standards éthiques et moraux qui sont trop souvent ignorés par nos institutions. Le carré bleu, c’est le symbole du Québécois libre et éveillé. Le carré bleu revendique un changement profond et fondamental de la structure démocratique actuelle, corrompue et désuète.

Alors, portons-le fièrement, avec les valeurs de justice, de solidarité, et d’indépendance nationale qu’il représente! En portant le carré bleu, vous affichez à tous votre mécontentement face à toutes les absurdités que nos gouvernements commettent au bénéfice du 1% des plus nantis.

L’indépendance est un droit que l’on acquiert difficilement
-Mia Riddez

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11 années il y a

[…] aurait désigné les opposants à la hausse et à la grève. (Un conseiller municipal de Montréal, Carl Boileau, a revêtu aussi le carré bleu, mais en un autre sens : il se dit «indépendant et […]

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