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Posté par le 26 décembre 2019 dans Histoire, Sports, Voyage, Web 2.0

Lancement d’un site Web (et d’un projet de film) sur les Saints de La Nouvelle-Orléans

Lancement d’un site Web (et d’un projet de film) sur les Saints de La Nouvelle-Orléans
Mine de rien, j’ai dernièrement terminé et mis en ligne un site Web à la fine pointe de la technologie à propos des Saints de La Nouvelle-Orléans, mon équipe fétiche de football américain. Or, non seulement cet espace virtuel est un endroit formidable pour suivre l’actualité des Saints (voire globalement, ici, de la NFL au complet), mais l’initiative se veut aussi une plate-forme pour propulser mon prochain voyage vers The Big Easy.


Ok, oui, je sais… Je deviens comme « autiste » quand il est question de la présence de « mon » équipe de football durant les séries éliminatoires 🤪🙃
Mais bon, j’ai une bonne excuse cette année…😇Car avec ma nouvelle caméra,
je serai bientôt sur place à La Nouvelle-Orléans pour vous raconter l’histoire de cette formidable aventure🥳

Ayant ainsi bénéficié d’une offre exceptionnelle via le service Les Vols d’Alexis, mon billet d’avion à seulement 325$ aller/retour est déjà acheté pour un vol direct de Montréal à New Orleans en janvier prochain. De la sorte, considérant que les Saints sont depuis quelques semaines qualifiés pour jouer leur premier match de playoff à domicile, on peut déjà dire que mon pari de pouvoir assister à un match éliminatoire des Saints au Superdome devient possible, car je couvre autant la fin de semaine des Wild Cards que celle des finales de division.

Saints Revolution

Si vous le voulez, vous pouvez ici financer mon rêve de pouvoir assister au prochain match des Saints à New Orleans… ou l’achat (à crédit) de mon nouveau caméscope 😉

Par ailleurs, ayant ainsi fait l’acquisition d’un caméscope tout-terrain pouvant filmer en 4k, je compte faire des capsules vidéos, voire carrément un film amateur, à propos de l’effervescence entourant l’éventuelle deuxième conquête du Super bowl par les Saints. À travers quelques rencontres de gens locaux, dont plusieurs issues de mon réseau sur de mon compte Twitter dédié à la «Saints Nation», j’espère arriver à vous partager le rythme de notre passion singulière pour cette équipe mythique issue de cette ville iconoclaste. À cet effet, je vise déjà une rencontre avec les animateurs du podcast francophone dédié à la bière, Binouze USA, les administrateurs du compte Twitter @SaintsFrance et le fondateur du fameux blogue Saints nation Andrew Juge, que je consultais assidûment du temps de son existence.

Cet épisode au sujet des Saints m’a particulièrement intéressé. À 7m50, arrive justement @ElioTheAce, l’un des animateurs du compte @SaintsFrance. Puis, le meilleur passage décrivant l’ambiance sociologique générée par cette équipe commence à 33m18

Ensuite, tant qu’à être dans cette ville fondée en 1718 par le Montréalais de première génération, Jean-Baptiste Le Moyne de Bienville, je vais essayer de remonter la piste de ses/nos origines françaises. Car, oui, La Nouvelle-Orléans est marquée par l’héritage colonial français, que l’on retrouve aussi bien dans la toponymie que dans l’architecture et des traditions locales. Quelque part, je présume que cette excursion au cœur des origines du fait français en Amérique est une sorte de pèlerinage contemporain; et mes Saints, dont je suis un fervent dévot partisan, en arrivent quelque part représenter une trace de notre existence collective sur ce continent.

ALLÉLUIA!!! LES SAINTS, FINALEMENT EN DIRECTION DU SUPER BOWL !

Il y a 13 ans déjà, j’écrivais dans ce blogue mon premier article à propos des Saints de New Orleans : Cliquez sur l’image pour le lire et vous remettre dans les traces de l’histoire

Évidemment, il y a beaucoup d’eau qui a coulé sous les ponts du Mississippi depuis l’époque de la Louisiane française. D’emblée une terre de liberté par rapport à son installation aux limites territoriales du royaume de France, La Nouvelle-Orléans fut d’ailleurs la première ville d’Amérique à permettre aux autochtones de pouvoir y commercer légalement. Poursuivant cet aspect, la Louisiane est aussi devenue une terre d’accueil des Acadiens déportés par l’armée anglaise, puis après d’esclaves créoles en fuite à la recherche de liberté. Si bien que cette zone de rencontre multiculturelle est décidément forgée par un métissage évoluant dans l’atmosphère torride de sa musique jazz. Bref, malgré nos origines communes, par son climat tropical, ses histoires de pirates, ses bayous à perte de vu, ses ouragans dévastateurs, ses sauces épicées, et surtout sa musique originale, La Nouvelle-Orléans dénote finalement d’un exotisme à mille lieues du Québec.


Située au bord du Mississippi, La Nouvelle-Orléans est la plus grande ville de l’État de la Louisiane. Luc Decoudin décrypte pour nous son caractère à part.

La Nouvelle-Orléans a toujours vécu sur le fil du rasoir à cause des conditions climatiques et de la pauvreté. Ainsi, à l’instar de la musique, le partage d’un repas là-bas est une manière de surmonter les épreuves de la vie dans la bonne humeur !

Paradoxalement, si au Québec on tolère encore des statuts évoquant notre conquête par l’Angleterre (telle que celle de l’Amiral Nelson sur la Place Jacques-Cartier et celle du général Wolfe sur les Plaines d’Abraham), à La Nouvelle-Orléans on rend plutôt hommage à des héros ayant combattu l’armée anglaise, tel que le corsaire montréalais Pierre Le Moyne d’Iberville et l’indépendantiste américain Andrew Jackson. Or, malgré le fait qu’il n’y a plus grand-chose de français en Louisiane, il y demeure une culture globale de défiance envers l’ordre établie.

La bataille de La Nouvelle-Orléans

La bataille de La Nouvelle-Orléans, qui eut lieu le 8 janvier 1815 en Louisiane, est la dernière bataille de la guerre anglo-américaine de 1812. Les forces britanniques, débarquées dans ce territoire récemment acquis par les États-Unis lors de la vente de la Louisiane, sont vaincues par les hommes d’Andrew Jackson (futur président des États-Unis) avec l’aide des canons du pirate français Jean Lafitte.

La Nouvelle-Orléans, c’est géographiquement aussi une société directement plantée sur l’itinéraire d’un prochain ouragan dévastateur. Faisant toutefois état d’une abnégation exemplaire, cette communauté résiliente s’est tout de même reconstruite depuis l’année où Katrina a submergé la ville. D’ailleurs, cette agglomération urbaine est essentiellement construite sous le niveau de la mer, concrètement dans un marais qui s’enfonce inexorablement. De là, en passant, cette coutume de ne pas enfouir le cercueil des défunts; dégageant ainsi une atmosphère que la mort n’est jamais bien loin en ce lieu énigmatique.

cimetière

Pas étonnant que La Nouvelle-Orléans soit au centre de l’univers des vampires d’Anne Rice

Que ce soit par la fièvre jaune ayant évolué en bordure des bayous ou des pratiquants du vaudou œuvrant toujours dans l’ombre du réel, La Nouvelle-Orléans c’est donc aussi l’expérience de vivre une sensation que la mort est omniprésente. Parallèlement, ce sentiment d’urgence peut instiguer une intense pulsion de vie à qui sait s’abandonner à l’esprit carnavalesque de cette ville fondamentalement festive.

Carl à New Orleans

Une décennie plus tard, 10 ans après la première conquête des Saints au Super Bowl, ce sera pour moi un retour dans cette ville où il est permis de boire publiquement à l’extérieur (et donc où la fête ne s’arrête vraiment jamais). D’ailleurs, il m’aura alors fallu faire attention de ne pas s’installer dans un bordel… car toute la ville me parût en être un à ciel ouvert.

Bref, que ta peau soit noire, blanche, rouge ou bleu, le berceau du jazz t’accueillera chaleureusement au son omniprésent de sa musique originale. Dans cet univers fantasmagorique où la fête peut autant réunir l’extrême précarité de l’artiste de rue à la bonne fortune des touristes du moment, il ne te suffit pour rejoindre le mouvement que de partager ton sourire, tes colliers, ta boisson… et d’idéalement saluer le prochain partisan des Saints en lui exclamant le fameux « Who dat » 😉


« Who dat? Who dat? Who dat say dey gonna beat dem Saints?

Pour en revenir au domaine du football, ce n’est plus un secret de Polichinelle de malheureusement réaliser que malgré leur domination au Power Ranking, les Saints demeurent une équipe défavorisée par l’arbitrage de la NFL. D’emblée négligée aux États-Unis, La Nouvelle-Orléans est un pauvre et petit marché s’avérant discriminé par les autorités de la NFL et son commissaire Roger Goodell. En ce sens, suivant cette constance dont les Saints sont davantage punis par l’arbitrage, on est mentalement prêt à devoir redoubler d’ardeur au combat.


Les Saints ont perdu leur place au dernier Super Bowl face aux Rams après que les arbitres aient décidé de ne pas lancer le drapeau jaune sur un cas flagrant d’interférence de passe.

Mais le plus beau dans cette aventure humaine, c’est que malgré tous les déboires de La Nouvelle-Orléans et de son équipe de football, il s’y retrouve un sentiment de fierté contagieuse entre les partisans des Saints. Et contrairement au Québec contemporain nationalement castré par la propagande multiculturaliste du gouvernement fédéral, la fleur de lys s’affiche fièrement en Louisiane. Ce vieil emblème de la monarchie française est dorénavant sublimé en symbole de rassemblement fraternel d’un État qui doit toujours ramer au quotidien pour simplement subsister. La fleur de lys, c’est l’étendard d’une équipe transcendée par une mission, elle représente la marche victorieuse des Saints et leur partisan vers la consécration américaine!


Menés par le légendaire Drew Brees, les Saints de La Nouvelle-Orléans font actuellement rayonner notre Fleur de lys au-dessus de l’Amérique du Nord

Reggie Bush raconte l’incroyable parcours de son ancien coéquipier des Saints Drew Brees, dont la carrière ne ressemble à aucune autre dans l’histoire de la NFL.

Donc, si j’évite de me faire envoûter par le Baron Samedi, je reviendrai au Québec pour assister au Super Bowl en votre compagnie, avec du soleil dans la tête et l’esprit carnavalesque du Mardi gras. Puis, advenant que mon souhait se réalise et que les Saints participent à la grand-messe annuelle de la NFL, je vous garantis alors d’organiser une soirée festive à saveur cajun afin d’y célébrer ensemble notre sainte présence au Super Bowl. En tout cas, moi, j’y crois! Et d’ici là, je prie tous les jours pour ce moment; car cette équipe est ma religion de païen agnostique 😉


En attendant mon retour, abonnez-vous ici à ma chaîne Youtube dédiée à mon excursion à La Nouvelle-Orléans.

Pour terminer, je profiterai aussi de l’occasion pour vous mettre dans l’ambiance via mes listes de geek dans Spotify, telles qu’une compilation des meilleures chansons de rap en hommage aux Saints de La Nouvelle-Orléans ou celle compilant des pièces davantage jazzy à propos du même sujet.

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If you love New Orleans, she’ll love you back
– Drew Brees

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