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Richard Bergeron |
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Richard Bergeron est né en 1955, à Alma, au Lac Saint-Jean. Il est arrivé à Montréal en 1975, pour y étudier l'architecture à l'Université de Montréal. Durant les quatre années qu'a duré cette formation, il a été conducteur de taxi, à temps partiel. Cet emploi, qui l'a amené à parcourir au bas mot 100 000 kilomètres dans Montréal, lui a fait découvrir et aimer sa ville d'adoption.
Après avoir pratiqué l'architecture durant deux années, Richard Bergeron a commencé une maîtrise en urbanisme. Une année plus tard, il interrompait celle-ci pour aller travailler en Guinée-Bissau, en tant que volontaire du Service universitaire canadien outre-mer (SUCO). À son retour, il complétait sa maîtrise, puis travaillait deux ans dans une firme d'urbanistes-conseils. En 1986, il est retourné à l'Université de Montréal pour y entreprendre un doctorat en aménagement, portant sur les politiques urbaines dans les pays en voie de développement, avec étude de cas sur la Côte d'Ivoire. Il a à ce moment commencé à enseigner à l'Institut d'urbanisme. Associé à plusieurs projets de recherche portant sur les politiques urbaines, sur la gestion des services urbains et sur l'environnement, il fut amené à voyager dans plusieurs autres pays, dont le Burkina Faso, Haïti et le Maroc. En 1991, Richard Bergeron a soutenu sa thèse de doctorat et publié son premier livre, L'anti-développement : le prix du libéralisme, chez L'Harmattan, à Paris.
De 1990 à 1992, Richard Bergeron fut président de la Fédération des coopératives d'habitation de l'île de Montréal. En 1992-1993, il occupa un poste de professeur invité à l'Université Laval, au programme de maîtrise Aménagement du territoire et développement régional. Puis ont suivi deux années de recherches sur l'économie du logement, à l'Université de Montréal, ponctuées de nombreuses charges d'enseignement à l'Institut d'urbanisme ainsi qu'à la maîtrise en sciences de l'environnement de l'Université du Québec à Montréal.
À partir de 1996, Richard Bergeron devient consultant du ministère de la Métropole, pour le compte duquel il réalisa une dizaine d'études portant sur le potentiel de redéveloppement des espaces vacants situés en périphérie immédiate des stations du métro de Montréal. Simultanément, il rédigeait Le livre noir de l'automobile, qui fut publié début 1999, aux Éditions Hypothèse. Il fut ensuite analyste et rédacteur pour le compte du Groupe de travail sur les transports, du Mécanisme québécois de concertation sur les changements climatiques. Depuis janvier 2000, il exerce la fonction de Responsable des analyses stratégiques à l'Agence métropolitaine de transport. En novembre 2003, il a publié L'économie de l'automobile au Québec, à nouveau aux Éditions Hypothèse.
On le voit, Richard Bergeron a travaillé sur à peu près toutes les composantes de la dynamique du développement urbain : planification d'ensemble, économie immobilière, gestion des services, environnement, transports, etc. Sur beaucoup de sujets, ses publications, rapports et conférences font référence, et ce, autant chez les théoriciens que chez les praticiens.
Richard Bergeron est marié à Amina, d'origine Marocaine et est père de deux enfants, Guillaume, vingt ans, et Nadianie, dix ans.
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