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Dernières Critiques de Films

Kill Me Again : un Black Mirror du pauvre

Un tueur coincé dans le temps, un concept ambitieux, mais une exécution qui tourne à vide. Kill Me Again voulait être un Black Mirror intense, il n’en garde que le concept. Un film qui s’égare dans sa propre boucle, au point d’en perdre son sens.

Alien: Earth : La déchéance d’une saga mythique signée Disney

Avec Alien: Earth, Disney signe la pire trahison jamais infligée à la saga Alien. Loin de l’héritage de Scott et Cameron, la série transforme le Xénomorphe en animal de compagnie, bafoue la continuité et s’enlise dans un patchwork incohérent de pseudo-révélations. Sous couvert d’“élargir la mythologie”, elle livre un objet prétentieux, aseptisé et fondamentalement idiot. Une parodie grotesque qui illustre la manière dont Disney, en prédatrice cannibale, détruit nos mythes pour les remodeler à son image.

The Conjuring: The Last Rites – Le chant funèbre d’une franchise mécanique

Avec The Conjuring: The Last Rites (2025), la saga horrifique s’achève sur une note bien terne. Là où le premier film de James Wan avait su imposer une tension efficace, cette conclusion ne propose plus qu’une mécanique répétitive : jumpscares prévisibles, acteurs artificiels, scénario convenu et imagerie catholique lourde, frôlant parfois la propagande. Même l’atmosphère lugubre des vieilles maisons hantées ne suffit pas à sauver un film où le mystère s’évanouit dans le grotesque. Pour moi, le « Conjuring-verse » est définitivement terminé.

Sinners, quand la musique exorcise l’histoire américaine

Avec Sinners (2025), le réalisateur de Black Panther signe un film hybride où l’horreur, le blues et l’histoire afro-américaine se rencontrent dans le Mississippi des années 30. Michael B. Jordan y incarne deux frères pris entre rêve d’ascension, ségrégation et forces occultes. Plus qu’un film d’épouvante, Sinners est une réécriture mythique qui célèbre la mémoire noire et propose une vision singulière du cinéma contemporain.

The Bad Guys 2 : quand le grand méchant loup devient irrésistiblement bon

The Bad Guys 2 confirme tout le talent de DreamWorks avec une suite qui égale l’original. Entre humour rafraîchissant, personnages toujours aussi attachants et animation éclatante, le film jongle habilement entre action et réflexion sur la rédemption. Sans jamais sombrer dans le moralisme, il divertit autant qu’il fait réfléchir, et s’impose comme une aventure aussi jubilatoire que le premier opus.