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Dernières Critiques de Films

The Conjuring: The Last Rites – Le chant funèbre d’une franchise mécanique

Avec The Conjuring: The Last Rites (2025), la saga horrifique s’achève sur une note bien terne. Là où le premier film de James Wan avait su imposer une tension efficace, cette conclusion ne propose plus qu’une mécanique répétitive : jumpscares prévisibles, acteurs artificiels, scénario convenu et imagerie catholique lourde, frôlant parfois la propagande. Même l’atmosphère lugubre des vieilles maisons hantées ne suffit pas à sauver un film où le mystère s’évanouit dans le grotesque. Pour moi, le « Conjuring-verse » est définitivement terminé.

Sinners, quand la musique exorcise l’histoire américaine

Avec Sinners (2025), le réalisateur de Black Panther signe un film hybride où l’horreur, le blues et l’histoire afro-américaine se rencontrent dans le Mississippi des années 30. Michael B. Jordan y incarne deux frères pris entre rêve d’ascension, ségrégation et forces occultes. Plus qu’un film d’épouvante, Sinners est une réécriture mythique qui célèbre la mémoire noire et propose une vision singulière du cinéma contemporain.

The Bad Guys 2 : quand le grand méchant loup devient irrésistiblement bon

The Bad Guys 2 confirme tout le talent de DreamWorks avec une suite qui égale l’original. Entre humour rafraîchissant, personnages toujours aussi attachants et animation éclatante, le film jongle habilement entre action et réflexion sur la rédemption. Sans jamais sombrer dans le moralisme, il divertit autant qu’il fait réfléchir, et s’impose comme une aventure aussi jubilatoire que le premier opus.

Weapons : la boîte mystère qui cache le vide

Weapons (2025) démarre fort avec une ambiance inquiétante et un montage intriguant, mais s’essouffle vite : une révélation trop simpliste, des invraisemblances grossières et un titre mal choisi en font une œuvre ambitieuse mais inaboutie. Un film surestimé, plus fascinant par ses promesses que par sa véritable exécution.

Nobody 2 : l’auto-parodie d’un défouloir sans âme

Avec ce second opus, la franchise Nobody abandonne la tension et l’ironie qui faisaient la force du premier film pour sombrer dans la surenchère et l’auto-parodie assumée. Si l’on accepte de le voir comme une comédie violente destinée à servir d’exutoire à un public en quête de défoulement, le spectacle peut arracher quelques sourires. Mais derrière l’orgie de clichés et la violence désincarnée, on ne retrouve qu’un divertissement creux, plus proche d’une partie de jeu vidéo que d’un véritable récit de cinéma.