Dernières Critiques de Films
A Street Cat Named Bob, une histoire vraie de dépendance, d’espoir et de lien félin
Une critique sensible de A Street Cat Named Bob, chronique réelle et touchante sur la lente reconstruction d’un homme en marge. Le film dévoile avec justesse la relation essentielle entre James Bowen et le chat Bob, véritable moteur de sa rédemption. Une œuvre imparfaite mais authentique qui résonne particulièrement auprès des amoureux des chats.
F1 de Joseph Kosinski, quand Brad Pitt réinvente le drame sportif
« F1 » de Joseph Kosinski s’impose comme un drame humain d’une rare intensité, porté par un Brad Pitt exceptionnel et une immersion totale dans les coulisses de la Formule 1. Grâce à la participation du producteur Lewis Hamilton et au tournage sur de véritables circuits, le film atteint un réalisme inégalé. Un récit poignant sur la vulnérabilité, la transmission et la pression écrasante d’un sport où la survie importe parfois plus que la victoire.
Yes Man : la recette Carrey, efficace mais sans éclat
Sous ses airs de comédie légère, Yes Man s’inscrit dans la grande formule du Jim Carrey classique. Prévisible mais sincère, le film questionne la société du bonheur obligatoire tout en livrant une comédie efficace. Une œuvre bien rodée, sans éclat particulier, à laquelle j’accorde un trois étoiles sur cinq.
Kill Me Again : un Black Mirror du pauvre
Un tueur coincé dans le temps, un concept ambitieux, mais une exécution qui tourne à vide. Kill Me Again voulait être un Black Mirror intense, il n’en garde que le concept. Un film qui s’égare dans sa propre boucle, au point d’en perdre son sens.
Alien: Earth : La déchéance d’une saga mythique signée Disney
Avec Alien: Earth, Disney signe la pire trahison jamais infligée à la saga Alien. Loin de l’héritage de Scott et Cameron, la série transforme le Xénomorphe en animal de compagnie, bafoue la continuité et s’enlise dans un patchwork incohérent de pseudo-révélations. Sous couvert d’“élargir la mythologie”, elle livre un objet prétentieux, aseptisé et fondamentalement idiot. Une parodie grotesque qui illustre la manière dont Disney, en prédatrice cannibale, détruit nos mythes pour les remodeler à son image.
