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Dernières Critiques de Films

Weapons : la boîte mystère qui cache le vide

Weapons (2025) démarre fort avec une ambiance inquiétante et un montage intriguant, mais s’essouffle vite : une révélation trop simpliste, des invraisemblances grossières et un titre mal choisi en font une œuvre ambitieuse mais inaboutie. Un film surestimé, plus fascinant par ses promesses que par sa véritable exécution.

Nobody 2 : l’auto-parodie d’un défouloir sans âme

Avec ce second opus, la franchise Nobody abandonne la tension et l’ironie qui faisaient la force du premier film pour sombrer dans la surenchère et l’auto-parodie assumée. Si l’on accepte de le voir comme une comédie violente destinée à servir d’exutoire à un public en quête de défoulement, le spectacle peut arracher quelques sourires. Mais derrière l’orgie de clichés et la violence désincarnée, on ne retrouve qu’un divertissement creux, plus proche d’une partie de jeu vidéo que d’un véritable récit de cinéma.

House of Sand and Fog : un drame sombre qui étouffe l’espérance

House of Sand and Fog est un drame intense et oppressant, où la noirceur domine et où la fatalité semble régner sur chaque décision. Porté par des interprétations d’une grande justesse, il captive par sa tension constante et sa mise en scène maîtrisée. Pourtant, sa musique symphonique appuyée, typique d’un cinéma qui a vieilli, alourdit parfois le propos. L’ensemble offre une œuvre puissante, mais qui étouffe toute lueur d’espoir, laissant peu de place à la lumière ou à la rédemption.

M3GAN 2.0 : Le cinéma algorithmique dans toute sa platitude

M3GAN 2.0 trahit l’esprit du premier film en abandonnant l’horreur au profit d’une satire confuse et surchargée. Jeu d’acteurs creux, intrigue illisible, discours douteux sur l’IA… j’ai quitté le visionnement avant la fin. Une suite inutile, déjà oubliée.

Warfare : un film immersif, une mission vaine

Film de guerre immersif signé William Mendoza, Warfare reconstitue le chaos de Ramadi à hauteur de soldat. Une mission vaine, un récit sans repères… jusqu’à une dernière scène bouleversante. Tout ça pour ça ? Oui, et c’est justement le propos.