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Une création passagère au cœur du Parc Jean-Drapeau
Une petite revanche sur la vie, six ans plus tard.
Me voilà aujourd’hui à présenter mon dernier projet de conception horticole dans le Jardin du Canada, au Parc Jean-Drapeau, l’un des lieux les plus prisés de Montréal pour les mariages.
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Une nation entre guillemets
En ce 24 juin 2025, je me réveille encore une fois dans ce Québec qui m’est si cher. Pourtant, mon entrain à célébrer la Fête nationale s’effrite doucement d’année en année. Autrefois, j’attendais cette journée avec impatience, porté par l’espoir collectif, l’énergie contagieuse des foules et la promesse d’un avenir à bâtir ensemble. Aujourd’hui, une étrange lassitude me gagne.
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Retour sur mon passage à QUB – « Territoires non cédés »

Territoires non cédés : retour sur mon passage à QUB avec Benoît Dutrisac
Ce billet fait suite à mon article Le mythe du territoire mohawk non cédé, qui a suscité un vif intérêt en ligne… et même au-delà. À ma grande surprise, j’ai été invité quelques jours plus tard à participer à l’émission de Benoit Dutrizac à QUB. Une invitation tombée un peu de nulle part, durant l’une de mes rares journées de congé. L’occasion était trop bonne pour ne pas saisir cette tribune et prolonger la réflexion.
Le mythe du territoire mohawk non cédé – Une réécriture coloniale de l’histoire

Non, Montréal n’a jamais été mohawk — Révisionnisme historique, récupération politique et effacement du Québec
À chaque élection fédérale, le Nouveau Parti démocratique réussit à séduire une part de l’électorat progressiste québécois. Pourtant, ce parti, tout en se proclamant défenseur des minorités culturelles et des peuples autochtones, refuse toujours de reconnaître réellement la nation québécoise et son droit à l’autodétermination. Ce texte s’inscrit ainsi dans le contexte de cette contradiction fondamentale. Car pendant que le NPD s’érige en défenseur des droits autochtones et des « territoires non cédés », il participe en parallèle à un projet fédéral de centralisation, d’assimilation linguistique et d’uniformisation culturelle. Le Québec, dans cette logique, n’est plus un peuple fondateur du pays et encore moins une nation : il est une simple province parmi d’autres, assignée à un rôle de figurant dans le grand récit canadien.
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Recentrer le débat : ma gauche n’est plus la leur

Mon coming out au centre, ou comment rester fidèle à ses idéaux quand la gauche abandonne le champ de bataille.
Ce texte n’est pas un manifeste : c’est un récit. Celui d’un ancien élu de gauche, qui raconte son cheminement politique à travers la Boussole électorale et les dérives idéologiques des dernières années.
À la veille d’un scrutin fédéral, j’y expose (probablement pour la dernière fois) mon parcours d’ancien politicien — pour expliquer pourquoi, sans renier mes idéaux, je me situe aujourd’hui au centre.
Et parce qu’on ne choisit pas un cap sans prendre acte des vents contraires, j’en profite aussi, en conclusion, pour nommer clairement ce qui alimente depuis des années mon aversion pour le wokisme.
Sébastien de Survivor Québec : de la jungle urbaine à la jungle tropicale
S’il y a bien une chose que je n’aurais jamais imaginée, c’est de me retrouver un jour devant ma télé, à suivre avec passion la saison 3 de Survivor Québec — et encore moins parce que mon collègue jardinier au Parc Jean-Drapeau y participe comme joueur ! Oui, Sébastien, le même avec qui je travaille depuis quatre ans dans l’équipe A, se retrouve maintenant torche à la main sur une île tropicale, le corps trempé, le regard alerte, en train de manœuvrer entre deux alliances comme s’il planifiait la plantation d’une plate-bande sous haute tension.
Et pourtant, nous voilà.
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Face à la vague Carney, la « gauche » québécoise choisit de se taire… ou de voter libéral

On nous parle de démocratie, mais la sortie est condamnée… car le progressisme de façade est en ruines
Alors que la prochaine élection fédérale s’annonce comme un duel entre deux formes de droite — l’une populiste, l’autre néolibérale —, une partie de la « gauche » québécoise semble prête à appuyer le Parti libéral de Mark Carney… au nom du « moindre mal ».
Mais peut-on encore parler de gauche, lorsqu’on légitime un régime qui incarne l’ordre économique et politique qu’on prétend combattre ?
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Mark Carney en route vers le pouvoir : vous êtes pas écœurés de mourir, bande de caves ?
Il y a des jours où l’on a juste envie de crier. De graver des mots dans le béton. Comme ce cri brut lancé en 1967, qui résonne encore plus fort aujourd’hui :
« Vous êtes pas écœurés de mourir, bande de caves ? C’est assez ! »
Nous sommes en pleine campagne électorale fédérale, et le décor est déjà absurde : Mark Carney, fraîchement élu chef du Parti libéral du Canada avec 86 % des voix des membres, a été assermenté comme 24e premier ministre du Canada en mars 2025, succédant à Justin Trudeau. Et même s’il n’a encore jamais été élu par la population, il mène dans les sondages nationaux, prêt à transformer cette désignation interne en victoire électorale formelle. Et ce faisant, il se retrouve en position de renouveler de cinq ans le mandat d’un parti au pouvoir depuis déjà une décennie, pourtant épuisé, discrédité, usé jusqu’à la corde. Une sorte de ravalement de façade… qui semble, hélas, suffire à berner une bonne partie de l’électorat.
Luc Rabouin pour Montréal : Le choix d’une démocratie participative renouvelée

Devant une foule de 150 personnes, Luc Rabouin a appelé à la solidarité pour « faire face au vent de la droite radicale qui souffle sur nous en ce moment ».
Photo : Radio-Canada / Marie-Josée Paquette-Comeau
Bien sûr, on ne refait pas l’histoire. Et bien sûr, je suis parti en mauvais termes avec Projet Montréal, un parti auquel j’avais pourtant activement contribué à la fondation… au point même d’y être élu une première fois comme colistier du chef fondateur Richard Bergeron en 2005, puis finalement d’y siéger comme conseiller municipal en 2009.
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Mon palmarès des films de 2024 : un cadeau cinématographique pour le Jour de l’An
Alors que l’année 2024 touche à sa fin, je me réjouis de partager avec vous un palmarès des films qui m’ont le plus marqué cette année. Cet article est particulièrement spécial pour moi, car il symbolise l’accomplissement de ma résolution du Nouvel An 2024 : écrire une critique pour chaque film que j’ai visionné. Cette démarche, aussi enrichissante qu’exigeante, m’a permis de développer une nouvelle section sur mon blogue dédiée à ma passion pour le septième art, que je vous invite à découvrir ici. Avec un total de 60 films et séries visionnés en 2024, j’ai pu rédiger autant de critiques dans ce blogue. Ce parcours reflète un engagement constant et une plongée enrichissante dans le paysage cinématographique de cette année.
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