La grève étudiante au Québec; Du dégel au Printemps des peuples
Chaque année où le gouvernement québécois dégèle les frais de scolarité, nous assistons parallèlement à une réaction des associations étudiantes. Mais cette fois-ci, c’est bien plus qu’un débat sur les priorités budgétaires de nos gouvernements, c’est carrément une prise de conscience quant à l’avenir des nouvelles générations face au système (socioéconomique) en place.
Car en arrière-plan de ce mouvement étudiant, il y a aujourd’hui les spectres mondiaux de la crise financière et écologique (le deuxième est d’ailleurs lié au premier). Puis devant nous, il y a aussi cette incertitude quant à l’avenir de nos services sociaux; surtout lorsque nous constatons que la pyramide démographique est inversée au Québec (cela coûtera toujours plus cher à la société active pour entretenir les acquis d’une société vieillissante qui sera toujours plus passive). Bref, gageons qu’une fois arrivée à «l’âge de retraite» (concept dorénavant très abstrait), non seulement nous n’aurons plus d’assurance maladie (d’ailleurs, les libertariens d’Éric Duhaime militent en ce sens ?!?), mais à l’instar de qui est arrivé à la Grèce cette année, notre fond de retraite risque d’avoir été octroyé à des banques pour rembourser la dette nationale.
En 2001, la Grèce rentre de justesse dans la zone euro. Mais puisqu’elle était déjà en déficit, l’État grec fait appel à Goldman Sachs pour « normaliser les choses ». Goldman Sachs rachète ainsi les dettes en liquidité… afin de les « investir » sournoisement en fonction de la faillite du pays
Or, dans un contexte où les gouvernements nationaux sont toujours plus subordonnés aux impératifs d’une économie globalisée, ce mouvement «printanier» s’avère finalement international; il vibre par la jeunesse à travers les médias sociaux et se moque des frontières nationales. Pour s’en convaincre, considérez les mécanismes d’actions du printemps arabe puis d’Occupons Wall Street l’année dernière. Et aujourd’hui maintenant, le mouvement s’invite même en France à travers l’indignation brillante de Jean-Luc Mélenchon, le candidat du Front de Gauche à la présidentielle.
Alors, voyez-vous, l’éveil des peuples n’est pas nécessairement que l’apanage des nations soumises à des régimes totalitaires, il risque aussi d’atteindre les sociétés libérales qui étaient endormies sous le flux télévisuel du divertissement corporatiste. Et maintenant que les étudiants québécois sont en grève, plus que jamais, ils sont confrontés à leur avenir. Or avant de toujours plus s’endetter pour étudier ou de laisser l’éducation aux mains des nantis, il y aurait comme un système à repenser politiquement.
En ce haut lieu symbolique de la Révolution française, l’indignation brillait à travers Jean-Luc Mélanchon.
On ne lâche rien compagnons! Quelque chose s’est réveillé au Québec: la Révolution citoyenne est en marche! Dans nos villes, nos villages et sur le Web, prenez le relais! Faites votre devoir de citoyen; le Québec attend aussi son printemps!
Nos ennemis peuvent couper toutes les fleurs mais jamais ils ne seront maîtres du printemps
–Pablo Neruda (Poète Chilien 1904-1973)
Ce mesage s`adresse aux étudiants !!!
Nous sommes de tout coeur avec vos demandes `près du gouvernement.
Je demeure en région ¸et nous suivons votre histoire de très près .
Mais ¸ce qui nous décevoie ¸c`est ce que Charest fait ¸il contrôle l`information et c`est pour cette raison que les médias n`en parle presque plus . Charest ¸Péladeau tout deux chum ¸un peu d` influence et tout ce que CHAREST veux ¸il l`obtient .
Tenez bon ¸manifesté encore et encore tant que vous n`aurez pas ce que vous voulez .
Ne vous laissez pas avoir .
La population est derrière vous ¸et on est fier d`avoir des jeunes comme vous .
La police va essayer de vous intimider¸afin que les leaders finissent par laisser tomber.