Toussaint
à Florence
Le monde est fou,
Tout part de partout.
Dans cet incessant chaos,
J’entends notre écho.
Que de bruits et de silences,
Que de rires et de pleurs.
Que de masques et de faux-semblants,
Que de rêves et d’authenticité.
Chaque seconde est un rêve passé,
Chaque rêve peut devenir réalité.
Tout est faux, tout est vrai,
Nous sommes néant, nous sommes présent.
Au milieu de la foule, je suis invisible,
À te regarder, puis-je devenir visible ?
Nous ne sommes nulle part, nous sommes partout,
Nous sommes illusion, tu es vérité.
À la fois si proche, à la fois si loin,
L’espace-temps nous est mitoyen.
Nous effleurer suffirait à saisir l’instant,
Et nous revivre à nouveau en figeant le temps.
La nuit se mêle au jour,
Tu es belle comme le jour.
Je suis le spectre de tes nuits,
Tu es l’ange de ma vie.
Encore une fois, démasque-moi,
Par mes yeux, regarde-toi.
Le temps fuit comme de l’eau dans nos mains,
Tu es ma prière pour de meilleurs lendemains.
Dissimulé dans l’ombre du temps, j’attends ton retour.
Matérialise notre présent… réanime notre amour.