Posté le 17 décembre 2025 dans
Avec The Name of the Rose, Jean-Jacques Annaud signe un huis clos médiéval oppressant où l’enquête devient un outil critique contre l’obscurantisme religieux. Porté par un Sean Connery au sommet de sa maturité, le film transforme l’abbaye en véritable personnage principal. Une œuvre qui a bien vieilli et qui interroge encore aujourd’hui le rapport entre savoir, pouvoir et peur.
Lire la suite ...Posté le 11 décembre 2024 dans
Dans “37°2 le matin”, Jean-Jacques Beineix explore avec brio l’intensité de l’amour fou à travers Betty et Zorg, deux âmes en quête de liberté dans une société rigide. Entre esthétisme flamboyant, musique envoûtante et portrait psychologique saisissant, ce film culte des années 80 m’a marqué par sa profondeur et ses limites. À travers cette critique, je revisite cette œuvre poignante et questionne ses représentations, tout en célébrant son impact intemporel.
Lire la suite ...Posté le 24 avril 2024 dans
Une plongée critique dans Under the Skin, film culte pour certains, exercice de style pour d’autres. Jonathan Glazer y privilégie l’expérience sensorielle au détriment du récit et de l’émotion. Une œuvre radicale qui fascine par moments mais laisse un goût d’inachevé.
Lire la suite ...Posté le 22 mars 2024 dans
Radius propose une prémisse intrigante qui aurait pu enrichir le cinéma de genre canadien. Malheureusement, le film s’enlise dans des invraisemblances et une mise en scène trop timide. Le résultat, malgré quelques bonnes idées, reste vite oubliable.
Lire la suite ...Posté le 17 mars 2024 dans
Cette critique revisite « Black Rain » avec le regard actuel d’un cinéphile attentif aux enjeux narratifs et culturels. Malgré la puissance visuelle du film et une bande sonore mémorable, l’ensemble peine à convaincre. Entre clichés, personnages figés et dramaturgie limitée, le charme n’opère plus vraiment.
Lire la suite ...Posté le 4 mars 2024 dans
« Rocketman » revisite la vie d’Elton John en mêlant confession et extravagance visuelle, offrant un portrait étonnamment intime derrière la légende. Même les sceptiques des comédies musicales y trouvent un récit touchant, habité par une performance honnête de Taron Egerton. Une critique qui examine la tension entre spectacle et vérité dans l’un des biopics les plus audacieux des dernières années.
Lire la suite ...Posté le 19 février 2024 dans
Devotion revisite la guerre de Corée à travers l’amitié entre Jesse Brown et Tom Hudner, offrant un portrait intime plutôt qu’une fresque militaire. Le film séduit surtout par ses scènes aériennes sublimes, où le légendaire Corsair vole au cœur du récit. Entre histoire vraie, mémoire personnelle et classicisme narratif, cette œuvre trouve sa force dans l’humanité qu’elle dévoile.
Lire la suite ...Posté le 17 février 2024 dans
Cette critique revient sur « Neuf semaines et demi », un film emblématique des années 80 qui peine pourtant à offrir la profondeur attendue. Malgré une esthétique marquée et l’alchimie entre ses interprètes, le récit demeure superficiel et déséquilibré. Un voyage nostalgique qui ne suffit pas à sauver un film qui a mal vieilli.
Lire la suite ...Posté le 5 février 2024 dans
« Le Règne animal » de Thomas Cailley explore un futur proche où la métamorphose devient un enjeu intime et politique. Porté par Paul Kircher et Romain Duris, ce film mêle réalisme poétique, critique sociale et quête identitaire. Une œuvre singulière qui redéfinit le potentiel du fantastique français.
Lire la suite ...Posté le 14 janvier 2024 dans
Greyhound propose une plongée tendue et immersive dans les batailles navales de la Seconde Guerre mondiale. Tom Hanks y incarne un commandant habité par le devoir, au cœur du redoutable trou noir de l’Atlantique. Un film rigoureux et efficace, malgré un certain manque d’empathie envers ses personnages secondaires.
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