L’un de mes discours politiques maintenant accessible via Google Video
Voici une remarquable révolution technologique. En effet, suivant le concept établi par le site Web YouTube, Google s’est lui aussi mis à offrir gratuitement le stockage de documents vidéos que les internautes lui soumettront ; de quoi donc ici bouleverser positivement le partage de l’information visuelle (D’ailleurs, Google voudrait acheter YouTube) Un nouveau pas dans l’évolution de nos communications par l’Internet vient donc d’être franchi.Comme premier document visuel, en tout opportunisme, j’ai donc déposé mon fameux discours tenu comme candidat à l’investiture péquiste de Mercier en 2001.
Discours de Carl Boileau à l’investiture du PQ de Mercier en 2001
- Lire ici le discours en question sur le site Vigile
- Ou consultez ici son impact dans les médias
- L’Affaire Michaud sur Wikipedia
- Ou encore, pour consulter le dossier de Vigile sur l’affaire Michaud
Initialement filmé sur cassette VHS par Christian Monmarquette, j’ai numérisé ce document cet été par l’intermédiaire de ma carte vidéo ATI ALL-In-Wonder. Vous constaterez cependant que d’un côté technique, il y a un décalage entre le son et voix, car je ne comprends pas encore pleinement l’art de la compression vidéo. Mais bon, j’aurai quand même libéré dans le cyberespace ce discours de son unique exemplaire sur support analogique. D’autre part, imaginez-vous qu’au moment de ce discours en 2001, il était impossible de faire tenir, ce lourd document vidéo d’une durée de 11 minutes, sur un unique CD-ROM. Force est de constater que les CODEC de compression se sont beaucoup améliorés en terme de performance. Autre révolution, imaginez à ce moment, le prix que cela m’aurait coûté en frais d’hébergement de mettre autant de données sur un serveur ; d’autant plus que cela aurait été une minorité d’internautes seulement qui y auraient eu accès du fait que l’Internet haute vitesse était loin d’être la norme en 2001. Ah que j’apprécie l’évolution de nos outils de communication! Mais une question fondamentale demeure toutefois : est-ce que l’homme évolue encore en tant qu’espèce… Ou bien ce ne sont que ses outils qui évoluent ?
Petite anecdote, il y a deux ans, j’avais tenu une crise mémorable à mes colocs parce que je ne retrouvais plus la cassette de ce discours dans notre appartement (la cassette était finalement chez mon ami Jean Ouimet). J’ai dû quelque temps, en faire mon deuil. Or, cette situation, m’aura permis de relativiser mon éventuelle disparition. En effet, à quoi bon s’attacher a des souvenirs et se battre pour conserver la mémoire de ses expériences antérieures… en définitive, de toute façon, nous sommes tous individuellement voués à disparaître. Toutefois, avec l’Internet maintenant, nous pouvons penser que la mémoire collective peut demeurer (du moins, jusqu’à un prochain cataclysme planétaire). Alors, la question existentielle que je me pose ici : mieux vaut-il prendre tout son temps à vivre l’instant présent, ou bien, est-il mieux de dépenser des heures de sa vie pour «projeter» quelques fragments de son existence dans le temps? La réponse réside, je crois, dans la valeur que nous portons à ce que nous voulons léguer.
Un certain dicton disait : « les paroles s’envolent, les écrits restent ». Finalement, peut-être plus maintenant. Merci Google !
La révolution informatique fait gagner un temps fou aux hommes… malheureusement, ils passent ce temps avec leur ordinateur!
– Khalil Assala
Salut Florent,
Moi aussi, j’ai apprécié vous rencontrer, toi et Anne. En passant, en fin de semaine, c’est le congrès des Verts Européen à Genève.
http://verts-europe-sinople.net/article654.html
Or, peut-être qu’il vous y intéresserait de m’y accompagner ? Si c’est le cas, faites-moi signe au plus vite. Par ailleurs, Florent, si tu as de bonnes photos de la soirée, j’aimerais bien y en déposer quelques-unes sur mon blogue dans mon prochain article sur le sujet. En échanges, je les pointerai vers ton blogue.
A peut-être bientôt alors.
Carl
hello Carl
ravi de t’avoir rencontré hier soir au petit apéro d’Al Gore. :]