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Posté par le 5 mars 2007 dans Infographie/Design, Informatique

La nouvelle apparence de mon blogue ; un lifting programmé

bannière de carlboileau.com

Hé bien, voilà, je crois être globalement arrivé au webdesign que j’escomptais élaborer lors du lancement de mon blogue en mai dernier. Il faut dire qu’à ce moment, dans l’optique de me stimuler à travailler pour me rendre en France, ma priorité était plutôt la rédaction d’articles que l’apparence de la mouture portant ceux-ci. Puis, une fois rendu à Paris, je me devais de profiter pleinement de cette expérience unique plutôt que de perdre mon temps à tenter de résoudre les problèmes de programmation de mon blogue. Toutefois, au rythme de l’augmentation du trafic, il commençait sérieusement à m’agacer de tolérer les nombreux problèmes de mise en page. Ainsi, maintenant de retour devant mon ordinateur à Montréal, ayant retrouvé mes logiciels de créations multimédias, je peux finalement m’adonner à l’amélioration de mon blogue.

De la sorte, la première chose que j’attaquai fut la mise en place d’une troisième colonne pour étendre les fonctionnalités du blogue. Or, après plusieurs échecs en ce sens, je me résignai à travailler autour d’un nouveau «template». Je me devais donc ainsi de refaire complètement l’interface graphique. C’est d’ailleurs à ce moment que j’avais à redéfinir le style de la présentation. Formellement, plusieurs personnes du milieu politique m’ayant fait part de leur malaise devant l’«extravagance» de mon blogue (mes gros yeux numérisés dans la bannière, mon logo personnel, mon surnom), j’avais pour idée d’épurer la présentation. Concrètement, je devais choisir ici entre orienter la présentation graphique vers la sobriété visuel de la politique, ou raffiner celle-ci vers l’originalité artistique. Après réflexion, j’ai finalement décidé de respecter le style que j’ai initialement développé en conservant l’ensemble de ma palette graphique. En effet, un changement de ton visuelle aurait pu affecter le lien de confiance avec mon lectorat quotidien, voire, de fracturer l’actuel élan de mon blogue. Puis, me considérant en premier lieu comme un artiste, il est en définitive plus authentique d’assumer l’image de ce que je pense être. D’autre part, atténuer ma réelle portée identitaire à des fins d’ «acceptabilité sociale et professionnelle », c’est précisément à l’encontre du sens de l’un de mes combats existentiels (effectivement, il faudrait un jour que l’on m’explique pourquoi « il serait nécessaire » de s’effacer devant les conventions pour être «considéré» crédible ? Or justement, ne sommes-nous pas plus crédibles en conservant notre indépendance d’esprit face aux conventions sociales et aux divers intérêts de groupe. De toute façon, bien que je fraye dans des cercles politiques et que j’essaye comme je peux d’avancer des bonnes idées pour notre société, j’ai tout de même aussi développé ce blogue dans une volonté de liberté individuelle (n’est-ce pas le but d’avoir un blogue? ). Si bien que je tiens, comme la prunelle de mes yeux, à conserver ma versatilité dans les sujets que j’aborde ici. Alors, basta ! Je conserverai mon originalité. Et de toute façon, bien que mes gros yeux dans l’entête peuvent saisir au premier abord (le but est d’accrocher), je pense que nous nous habituons à tout. Or, finalement, quand vous ne remarquerez plus l’enrobage visuel de mon blogue, quand vous viendrez ici simplement dans l’objectif de me lire… hé bien, j’aurai quelque part atteint l’un de mes objectifs.

Vous savez, en tant qu’infographiste, je suis très conscient de l’importance de la présentation visuelle qui suggérera les perceptions souhaitées à propos du contenu. Ainsi, puisque je veux repousser les limites de mon espace de réflexion et étirer les cadres imposé, il m’est finalement avantageux d’entretenir une ambiguïté entre les mondes politiques et artistiques. D’autre part, recherchant à mélanger la nature de mon lectorat, je refoule les étiquettes… et j’adore mêler les catégories. Cependant, en installant ce petit «plug-in» qui compte les visionnements pour chaque article, je suis stupéfait de constater que mon lectorat prête beaucoup plus d’attention à mes narrations subjectives qu’à mes rationnels textes d’analyses. Et à vrai dire, je ne sais trop ici comment prendre cette donnée. Est-ce un signe que je sois plus destiné à la littérature qu’à la politique ? L’avenir nous le dira.

Mais bon, que ma destinée soit l’art ou la politique, un fait demeure : je valoriserai toujours le contenu par rapport au superficiel… et c’est là que rentre en compte le réel défi de l’infographiste que je prétend être. En effet, à l’image d’un cadeau emballé, la présentation visuelle c’est l’art qui donne le goût d’ouvrir le contenu. (D’ailleurs, à bien y penser, je pense avoir développé ce sens de l’image par frustration du manque d’intérêt général à mon lourd contenu). Pour ce faire donc, oui, j’utilise mes atouts multimédias… mais dans une volonté, cependant, de ne pas affecter la lecture. Alors, rien de «flyé» ici quant à la mise en page. Le caractère choisi est noir sur fond de lecture blanc, puis, le tout est centré pour un accès intuitif à l’information. Parlant de caractère, ma dernière petite trouvaille, j’utilise maintenant la police de caractère « trébuchet », qui s’avère à mon avis totalement géniale. En effet, se justifiant quasi parfaitement (ce qui est exceptionnel présentement sur le Web), cette «font» arrive à condenser l’espace disponible… sans pour autant surcharger le regard. De la sorte, «trébuchet» semble un média par excellence pour fluidifier la lecture sur le Web… et peut-être ici, contribuer à vous stimuler à lire mes lourdes analyses. Ainsi, dans la première version de mon blogue, l’asymétrie du texte mise en page m’énervait profondément. En effet, quoi de plus amateur pour un soi-disant webmestre de ne pas maîtriser la disposition de son texte ; d’autant plus que pour moi, la symétrie est un synonyme de contrôle, d’équilibre et de beauté. Or, maintenant, grâce à l’utilisation du caractère «trébuchet», je viens de me donner un style beaucoup plus axé professionnellement. Toutefois, avant de modifier l’intégrité des textes sur mon blogue en «trébuchet», il y avait quand même un gros problème…

Effectivement, puisque la majorité de mes articles sur mon blogue avaient été écrits dans le traitement texte Word, puis recopiés (ctrl-v) dans l’éditeur de mon moteur de blogue… il se trouva ainsi, invisiblement transporté, des balises de formatage dans le code de mes textes. Le résultat de cette situation est une interférence de l’interprétation du navigateur pour la mise en page, soit concrètement, une lutte entre le CSS de la feuille de style de mon blogue et les encombrantes balises venant de Word. D’ailleurs, sincèrement, je ne sais pas le nombre d’heures que j’ai perdues à Paris à me battre avec la mise en forme de mes textes dans WordPress avant de comprendre pleinement la nature du problème. Ainsi, j’ai donc «nettoyé» l’intégrité du code de tous mes textes en effaçant «à la mitaine» les nombreuses balises rajoutées par Word. Cependant, tant qu’à faire, cette procédure me permit de rajouter au passage des «tags» dans mes articles (voir ici la page de mes tags), c’est-à-dire des mots clefs pour les moteurs de recherche Internet. Or, maintenant, je pense avoir aménagé le nécessaire pour permettre à mes textes d’être accessibles à la postérité.

Mais je n’étais pas au bout de mes malheurs, en effet, j’ai dû faire face aussi à un autre problème de mise en page; et non le moindre ici : soit le légendaire « 3 pixels bugs » dans Explorer 6. Voyez-vous, pour une raison qui m’est encore obscure, l’affichage des articles dans mon conteneur (ici, l’espace blanc entre les deux colonnes) explosait littéralement sous Explorer 6. Ce détail vous paraîtra peut-être anodin, mais concrètement, cela fit en sorte que je pris aux alentours d’une semaine à rechercher obsédément une solution. Finalement, à force de «bizouner» le code de ma feuille de style, je suis arrivé à un résultat, semble-t-il, acceptable. Or, justement, d’avoir à prendre en considération les différentes interprétations visuelles que prendront les différents navigateurs, c’est ce que je déteste le plus avec la création d’un site Web. En effet, un bon site Web n’est pas juste joli, fonctionnel, original et intuitif… il doit surtout être visualisable pour tout le monde. De la sorte, avant de mettre sur le Net un site qu’il conçoit, le webmestre professionnel doit s’assurer qu’il est autant affichable avec l’ensemble des différends navigateurs (Explorer, Firefox, Netscape, Opera, Safari), qu’avec les différentes versions de ceux-ci (Mac, PC). Puis, une fois que tout roule partout, vous devez concevoir aussi que chaque ordinateur à sa propre résolution d’écran. Et franchement, c’est très déprimant de concevoir un site spectaculaire… puis de constater ailleurs que celui-ci s’affiche toute croche à cause des divers langages programmatiques. (Quelque part, c’est presque ici une métaphore du défi de la communication entre les peuples).

Ainsi, pour des raisons de communication visuelle, d’harmonie et d’économie d’espace, il m’était important de bien cadrer symétriquement les éléments dans mon blogue. Maintenant que c’est fait, je vais tranquillement m’attaquer à l’ergonomie de la navigation dans celui-ci. En effet, considérant mon blogue comme une base intemporelle, je tiens à développer un accès efficace à son contenu et ses archives. En ce sens, je considère autant l’ordre de la présentation de l’information que l’utilisation de diverses catégories pour les articles. Puis, l’indexation prochaine de mon blogue sur Google sera le lancement officiel de mon blogue dans le cyberespace (En effet, pour l’instant, j’empêche les robots de ce dernier d’indexer mon blogue).

Hé oui, je l’admets, j’ai investi beaucoup de temps pour atteindre la vision que j’imaginais de mon blogue. Et maintenant que j’ai presque atteint cet objectif… je me demande si cela en valait le coup. En effet, cette débauche d’énergie de ma part pour structurer le support de ma substance dans le cyberespace est-elle justifiée? Sincèrement, je vous pose la question : tout cela n’est-il pas futile finalement? Des fois, j’ai nettement l’impression de parler dans le vide.

Là-bas, dans les profondeurs de l’espace, des messages s’attardent. Ce sont les spectres de communications radiophoniques parties à la dérive pour l’éternité, les échos de paroles de vies appartenant au passé. Parfois, ils sont détectés, captés, transcrits. Ils peuvent avoir un sens pour ceux qui les écoutent, mais pas toujours. Ils sont interminables ou aussi brefs que celui-ci :
Ici Ripley, dernier membre de l’équipage du Nostromo… fin de Transmission.

Alan Dean Foster (dernier paragraphe du novel Alien3)

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1 commentaire

  1. Je trouve que c’est un peu encombré. Quand on regarde l’interface, on ne voit que des mots, tout plein de mots. Je pense qu’il manque un peu d’images. C’est ce qui est agréable à regarder. Mais je dois dire que cela a le mérite de permettre d’accéder plus facilement à ce qu’on recherche.

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