Sphingidae : Développement de la fiche wikipédia
Dans mon dernier article sur le Sphinx d’Abbott, je me suis aperçu que la fiche Wikipédia francophone de la famille des Sphinx (Sphingidae) n’était pas très élaborée. Alors, en recopiant ici le paragraphe sur les Sphinx du livre « Papillons et Chenilles du Québec » de Jean-Paul Laplante, je transmettrai l’information ci-jointe à la fiche Wikipédia du sujet. (D’ailleurs, dans mon blogue, vous pourrez dorénavant remarquer une nouvelle catégorie, soit : dev. Wikipédia. En effet, cette catégorie agira comme un marqueur pour regrouper mes articles ayant servis à l’enrichissement de cette encyclopédie collective).
Sphingidae
Presque tous actifs du crépuscule à tard dans la nuit, les Sphinx sont facilement reconnaissables à leur corps robuste et fusiforme ainsi qu’à leurs ailes antérieures longues et étroites, beaucoup plus grandes que les postérieures. Les antennes des mâles sont habituellement pectinées, plus ou moins épaissies vers le centre ou vers l’extrémité qui est souvent, chez les deux sexes, courbées et en forme de crochet. Les Sphinx sont conçus pour des vols à grande vitesse et certaines espèces peuvent atteindre 55 kilomètres à l’heures. Ils parcourent parfois des distances considérables au cours de leur vie d’une moyenne de dix à vingt-cinq jours.
Les Spnigidae exécutent souvent des vols stationnaires (vol vibré), grâce aux battements socialisés et très rapides de leurs ailes. À l’aide de leur trompe, souvent très longue, ils peuvent ainsi recueillir le nectar des fleurs, même dans les plus profondes corolles comme le fait l’oiseau-mouche, d’où leur nom en anglais « Hummingbird moths ».
Sphinx du genre Hemaris butinant du Buddleia de David (Buddleja davidii) au Parc Jean-Drapeau à Montréal
Les œufs des Sphinx sont hémisphériques. Les chenilles glabres, lisses ou granuleuses arborent habituellement une corne (cette corne est exceptionnellement inexistante chez le Sphinx d’Abbott). Des lignes obliques de couleur jaune, bordées dans certains cas de rouge, de bleu, ou de noir, ornent leur corps latéralement. Solitaires, elles vivent sur une grande variété de feuillus ou de plantes basses. Effrayées par un ennemi, elles rétractent leurs segments thoraciques, soulèvent le devant de leur corps et le balancent brusquement d’un côté et de l’autre.
Quelques espèces chrysalident dans le sol, parfois jusqu’à 12 cm de profondeur, d’autres, sous les pierres ou les débris végétaux ou encore se tissent un cocon lâche dans les feuilles mortes. Ils semblent que toutes les espèces de Sphingidae au Québec hivernent au stade de chrysalide.
Ce que le vent me donne, je le laisse au papillon d’automne
– Colombe Côté
il me semble avoir reconnu un sphinx d’abbott dans les pyrenees butinant en plein jour
son aspect etait le même que sur la photo couleur marron clair et jaune
si ce nest pas cette variété qu est ce que cela peu être???
Bonjour Marie,
La famille des Sphingidae compte 25 espèces visibles en France et plus de mille dans le monde. Les chenilles sont facilement reconnaissables à la présence de cette corne céphalique plus ou moins prononcée sur le dernier segment. Il s’agit de grandes chenilles (jusqu’à 10 cm et plus).
Par ailleurs, cet appendice est mou et est le résultat d’une évolution neutre, elle n’a aucune fonction biologique.
Sélection naturelle oblige, force est de déduire que la corne doit avoir un effet dissuasif sur certain prédateur.
Je suis guide-nature et j’ai observé la semaine passée dans les Alpes suisses avec des amis une magnifique chenille de Sphinx de l’Euphorbe. Ils m’ont demandé la fonction de la corne abdominale et je n’ai pas pu leur répondre.
Pouvez-vous m’en dire plus? Est-ce simplement une décoration? Un signe distinctif de la famille des Sphingidés? Autre fonction?
Merci d’avance pour votre bonne attention.
🙂 Merci pour cette bonne info
Robert BREDA| lire ici le dernier article de son blogue: THIS SCRIPT IS NO LONGER SERVING DATA. UPDATE YOUR PLUGIN