La Poule et la leçon du Nerprun (du Parc Jean-Drapeau)
Au Parc Jean-Drapeau, gambadait une poule jardinière nommée Élise,
Plumes modestes, chant discret, elle remuait la terre comme une brise.
Sa passion pour la nature brillait comme un rayon d’espoir,
Dans ce jardin, elle cherchait son havre de paix et son devoir.
Brusquement, un orage éclata, sur la basse-cour il fondit,
Le tonnerre gronda, l’éclair illumina le ciel assombri,
La Poule Élise et les autres jardiniers furent surpris,
Tous se ruèrent aux abris, cherchant refuge avant la nuit.
L’obscurité recouvrit la poule d’un voile de mystère,
Dans le noir profond, elle perdit son chemin,
Sans étoiles pour la guider, son destin incertain,
Elle cherchait une clarté, un petit coin dans cet univers.
Au cœur de la tempête, au milieu de la nuit,
La poule égarée trouva asile dans la forêt.
Sous un arbre béni, à couvert de la pluie,
En dessous cet abri, son espoir renaissait.
Au matin radieux, après la nuit orageuse et agitée,
La poule Élise se réveilla, à la lueur d’un soleil doré,
Son abri providentiel, un secret que la nuit avait caché,
Découvrit son humble vérité : un nerprun; vulgaire et ignoré.
La poule, perplexe, contempla cet arbre mal-aimée,
Dans la simplicité de ce négligé, elle reconnut sa destinée,
Élise comprit, avec gratitude et émotion,
Que chacun a un rôle à jouer malgré sa propre situation,
Ainsi, le nerprun humble et sans prétention,
Devint son professeur, sa leçon de vie, son inspiration.
La poule, éclairée par cette chaotique aventure,
Trouva en elle une nouvelle posture, une vision plus mature.
La tempête dissipée, de retour au bercail,
Élise retrouva ses camarades, reprenant son travail.
En fera-t-elle son poulailler, un équilibre à cultiver ?
Une histoire d’adaptation… un jardin à développer.