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Je reviens au PQ

Dans ce contexte, au nom de notre objectif à réaliser, il faut respecter les diverses factions souverainistes ouvrant dans le parti québécois. Tout en restant intègre à nos propres valeurs, nous nous devons tous et chacun mettre de l’eau dans notre vin, et promouvoir ensemble l’indépendance du Québec. Ainsi, bien que progressiste, je ne dissiperai pas mes énergies dans mille et une directions au parti Québécois. Je suis de retour pour premièrement pointer la direction de l’indépendance (quitte à ébranler les mous), promouvoir les assemblées de citoyens et… encourager l’idée de réformer le système électoral pour un mode de scrutin proportionnel.

Je reviens donc au Parti Québécois car en tant qu’indépendantiste convaincu je n’ai pas le choix de croire en mon option. Je serai plus utile à l’indépendance des Québécois en opérant à l’intérieur d’un parti déjà constitué, une organisation je le rappelle nous ayant presque amené au porte de l’indépendance. Toutefois, je ne suis pas dupe, plusieurs facteurs ont considérablement changé le mouvement indépendantiste et la manifestation politique de ce que devait être le parti Québécois. Mine de rien nous en arrivons à la même situation qu’en 1985. Pierre-Marc Johnson avait alors mis l’option souverainiste en veilleuse pour être plus populaire dans l’électorat; nous connaissons d’ailleurs le résultat. Nous sommes présentement dans le même creux de vague qu’à cette époque, à nous donc de reprendre notre élan pour mieux reconstruire l’option indépendantiste. De là, il est important que le Parti Québécois laisse de la place aux divers courants souverainistes, même si les visions du Québec souverain de demain découlant de ces courants sont divergentes. Il est évident que dans les règles démocratiques actuelles, les sociaux-démocrates tel que moi ne pourrons arriver à l’indépendance uniquement par la gauche. Il en va de même pour l’aile nationaliste de droite et des dirigeants néo-libéraux de la barque péquiste au « pouvoir ». (Je vous expliquerai plus en détail mon analyse sur le sujet dans le site web de la nouvelle équipe de Mercier).

Depuis le match référendaire de 95 presque nul, un mot d’ordre : la lutte continue. Notre projet de société, réalisable que par la souveraineté, est ce qui donne à notre peuple une cohésion sociale, un semblant de solidarité dans ce contexte néo-libéral. Notre efficacité à réaliser notre souveraineté, dépendra du degré d’engagement de ses militants et de leur influence dans leur milieu de vie. C’est pourquoi, nous devons redoubler d’intelligence, de passion et de clarté pour nous motiver et exposer à la population toutes les dimensions de la souveraineté, et c’est là tout le pourquoi de ma démarche pour participer dans le comité exécutif de Mercier. Les militants se doivent de réinvestir le champ de bataille partout ou ils le pourront. Nous ne pouvons délaisser notre intérêt au Parti Québécois.

Louis Larochelle détient la volonté et l’attitude nécessaire pour rassembler et reconstruire la coalition souverainiste dans Mercier. Le programme de son équipe reflète bien les enjeux progressistes que je défendais avec l’UFP à la dernière élection partielle. Je crois que cette équipe pourra être le point de départ du renouveau au Parti Québécois; la suite logique de notre défaite à la dernière élection partielle.

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