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Posté par le 31 octobre 2023 dans Cinéma, Souvenirs

Cinéma d’horreur : Les cinq films qui ont hanté mon enfance

Découvrez les cinq films d'horreur qui ont hanté mon enfance. Plongez dans l'obscurité avec ces classiques du cinéma d'horreur.

L’Halloween, ma fête favorite, est bien plus qu’une soirée de costumes et de bonbons. C’est un moment où les frontières entre notre monde et l’inconnu s’amincissent, où l’obscurité se mêle à la lumière, et où l’imagination trouve son plein essor. En cette période magique, je suis ravi de vous offrir un cadeau spécial, un voyage au cœur de l’horreur cinématographique qui a façonné ma vie culturelle.

Les seuls films qui m’ont vraiment fait vivre la peur, jusqu’à me pourchasser dans des cauchemars interminables, se comptent sur les doigts de ma main… littéralement. Tous ces films ont été visionnés durant mon enfance, une période de la vie qui semble permettre la matérialisation de notre imaginaire, voire de nos rêves et de nos cauchemars. Le cinéma d’horreur, avec sa capacité unique à explorer les coins les plus sombres de notre psyché, est l’essence même de l’Halloween. C’est un genre qui nous invite à plonger dans l’obscurité, à affronter nos peurs les plus profondes et à réfléchir sur la nature de l’horreur elle-même.

Ainsi, ce top 5 des films d’horreur m’ayant le plus marqués est présenté dans l’ordre chronologique qu’ils se sont présentés à moi au cours de ma vie, chacun laissant une empreinte indélébile, comme un chapitre dans le livre de mes peurs et de mes fascinations. C’est donc naturellement que nous commençons cette exploration avec le premier film qui a forgé au fer rouge mon âme d’enfant.

Invasion of the Body Snatchers (1978)
– Mon baptême du feu

Mon initiation au cinéma d’horreur a débuté par une torride nuit d’été à Verchères, chez mes grands-parents paternels. J’avais sept ans et je me souviens d’avoir guetté patiemment le sommeil de mes aînés, dans l’attente fébrile de monopoliser la télévision familiale. À 22 heures, seul dans le silence de la demeure, je me suis préparé à affronter « L’Invasion des profanateurs » de 1978, un film dont les bandes-annonces, diffusées en boucle à la télévision, avaient aiguisé ma curiosité pendant des semaines, créant un suspense haletant.

Ce film, loin d’être une simple fiction, a ébranlé mes fondements sur le cinéma d’horreur. Dès les premières scènes, j’étais happé dans une réalité alternative, glaçante et mystérieuse, où chaque individu perdait peu à peu son humanité. La révélation graduelle que des entités végétales extraterrestres remplaçaient les humains durant leur sommeil, effaçant ainsi leur existence originelle, s’est imprimée en moi comme une épouvante réelle, marquant le début de ma fascination pour l’horreur qui transcende l’écran.

Réalisé de main de maître par Philip Kaufman, le film explore la paranoïa, la perte d’identité et la menace insidieuse qui peut se tapir dans notre propre communauté. Les personnages, interprétés de manière magistrale par Donald Sutherland, Brooke Adams, Jeff Goldblum, Veronica Cartwright, Leonard Nimoy, et d’autres, étaient crédibles, ce qui rendait l’horreur d’autant plus palpable.

La fin désespérée de « L’Invasion des profanateurs » m’a profondément marqué. L’impuissance des personnages face à la calamité inexorable a ébranlé ma croyance enfantine en des dénouements systématiquement heureux. Après la conclusion du film, dans la solitude nocturne, j’ai ressenti une peur viscérale à l’idée de me coucher, hanté par l’image d’une humanité s’évanouissant sournoisement. Cette angoisse, alimentée par l’idée d’être transformé dans mon sommeil par une simple plante, a persisté longtemps. Néanmoins, cette expérience épouvantable a éveillé ma conscience des fragilités de notre espèce face aux vastes mystères de l’univers.


Bande-annonce du film Invasion of the Body Snatchers

Le printemps suivant, un nouveau chapitre de mon amour pour le cinéma d’horreur s’est ouvert à travers la dimension d’un nouvel élément, la mer, lorsque j’ai découvert un film qui allait me faire plonger dans les profondeurs inexplorées de la peur.

Jaws (1975)
– Quand la mer devient un monstre

Suivant ma découverte terrifiante d’Invasion of the Body Snatchers, une nouvelle page de mon intérêt pour le cinéma d’horreur s’est tournée avec un film légendaire qui a depuis marqué l’histoire du cinéma : « Jaws » (1975). Réalisé par le maître de la science-fiction, Steven Spielberg, ce chef-d’œuvre aquatique a plongé son auditoire dans une angoisse inoubliable.

Dès les premières notes du thème musical emblématique de John Williams, j’ai senti que j’étais sur le point d’embarquer pour un voyage terrifiant. Cette musique a joué un rôle majeur dans la construction de l’atmosphère de tension et d’anticipation qui a caractérisé « Jaws. » Elle a insufflé une présence effrayante au requin, rendant chaque note un présage sinistre de sa présence imminente.

Ce qui a vraiment défini « Jaws » pour moi, c’est la manière dont Spielberg a utilisé la caméra pour donner au requin une perspective à la première personne. Les vues subaquatiques du point de vue du prédateur ont fait naître une terreur viscérale, nous plongeant dans les profondeurs inexplorées de la peur. Chaque fois que la caméra se rapprochait des baigneurs, les battements de mon cœur s’accéléraient.

Cette vue subjective du requin était, de ma perspective d’enfant, un concept révolutionnaire. Elle m’a troublé au point d’avoir peur de me baigner dans la moindre étendue d’eau, des lacs naturels aux piscines publiques. Bien que j’arrivais à rationaliser que les requins ne pouvaient pas se trouver dans l’eau douce ou les piscines, je n’arrivais pas à chasser l’idée qu’une entité inconnue pouvait m’observer depuis les profondeurs, prête à surgir à tout moment pour m’attraper par les jambes.

Ce qui a profondément affecté mon jeune esprit, c’est la scène déchirante où un petit garçon se fait promptement dévorer par le requin en plein milieu d’une plage bondée de touristes. « Jaws » m’a fait comprendre que personne n’était à l’abri des prédateurs, et que les enfants comme moi étaient réellement des proies vulnérables, même au cœur de la société humaine qui, dans ce cas-ci, déborde vers le territoire sauvage de l’océan et de ses créatures mystérieuses.

En définitive, ce film ne se contente pas de nous offrir des moments de terreur, mais il explore également les thèmes plus profonds de la lutte de l’homme contre la nature et de la responsabilité face à la menace. Ainsi, « Jaws » a laissé une empreinte indélébile dans l’histoire du cinéma et parallèlement dans mon cœur de cinéphile. Il incarne l’essence même de ce que le cinéma d’horreur peut accomplir : captiver, terrifier et susciter une réflexion profonde sur les peurs qui se cachent dans l’obscurité des profondeurs marines.


Bande-annonce du film Jaws

 

Alien (1979)
– Mon film alpha


Pour un jeune cinéphile en herbe comme moi au début des années 80, trouver de nouveaux films à regarder était un défi de taille. À l’époque, nous étions encore avant l’ère des magnétoscopes et des clubs vidéo, ce qui rendait la quête de films à la télévision d’autant plus ardue. Cependant, cette recherche était une aventure en soi, car elle promettait la découverte de films d’horreur inoubliables.

Durant mes étés au Domaine de la Sablière à St-Donat, une période d’aventures et de découvertes épique de ma vie, je posais inlassablement une question aux gens que je rencontrais, qu’ils soient enfants ou adultes : « Quel est le film le plus terrifiant que vous ayez jamais vu ? » Mon meilleur ami de cette époque, Justin Latour, avait une réponse toute prête : « Le 8e passager. » Il ne cessait de me parler de ce film comme étant l’une des expériences cinématographiques les plus effrayantes de sa vie. Ses descriptions de ce monstre « étranger » traquant des humains dans l’espace me semblaient abstraites, mais il avait réussi à piquer ma curiosité au vif. Je devais voir ce film à tout prix.

L’histoire de « Le 8e passager » m’est alors revenue lors d’une conversation avec ma mère et son conjoint, Jean-Pierre Douville. Il s’est avéré que c’était le même film qu’ils m’avaient interdit de regarder un soir dans notre modeste logement de la rue Jeanne-Mance dans le Mile-End. Je me rappelle encore de ma frustration d’enfant d’avoir été contraint de me coucher plus tôt que d’habitude pour laisser place aux adultes dans le salon. La curiosité et l’envie d’en découdre avec ce film ont ainsi germé en moi.

Quand enfin « Le 8e passager » (ou « Alien, » comme je l’ai découvert plus tard) s’est invité dans le TV Hebdo, sachant très bien que ma mère m’interdirait encore de pouvoir visionner ce film terrifiant, je me suis organisé pour aller chez mon père afin de nous accorder une soirée cinéma en compagnie de sa conjointe Linda Morin.

Ce film, depuis, est devenu mon film favori de tous les temps, un chef-d’œuvre qui a redéfini le genre de la science-fiction hybride à l’horreur. Le jeu des acteurs, notamment Sigourney Weaver dans son rôle emblématique de Ripley, est tout simplement sublime face à l’inconnu terrifiant de l’espace. H.R. Giger, avec sa conception originale du monstre, a donné vie à l’une des créatures les plus emblématiques et cauchemardesques du cinéma. Le xénomorphe est une incarnation de l’horreur extraterrestre, une aberration organique qui hante nos pires cauchemars.

Ce qui rend « Alien » encore plus captivant, c’est son scénario imprévisible. Le film joue avec nos attentes, nous plongeant dans un huis clos en enfer où la menace peut surgir de n’importe où, à tout moment. Cette imprévisibilité est la clé de sa terreur durable.


Il est à noter que l’univers claustrophobique et terrifiant d’Alien a également été adapté en un jeu vidéo survivaliste à la première personne dénommé Alien isolation. Étonnamment, malgré mon amour pour l’horreur cinématographique, je suis encore incapable de jouer à ce jeu, car il me replonge instantanément dans l’état d’esprit de terreur que j’ai ressenti en regardant le film. C’est l’incarnation de mes cauchemars d’enfant, une expérience qui témoigne de la puissance durable de « Alien » en tant qu’œuvre horrifique. Visionnez ici la bande-annonce du jeu Alien Isolation

Après ce premier visionnement d’Alien, j’ai non seulement eu du mal à m’endormir, mais cette nuit-là, j’ai fait un cauchemar interminable. Le xénomorphe me pourchassait sans relâche dans les moindres recoins de chacun de mes rêves. Cependant, cela ne m’a pas dissuadé de poursuivre ma quête de films d’horreur qui repoussent les limites de la terreur.


Bande-annonce du film Alien

 

The Exorcist (1973)
– Le film le plus terrifiant de l’histoire

Après avoir affronté les horreurs extraterrestres d’ « Alien», j’ai donc demandé à mon père s’il connaissait un film encore plus terrifiant. Sa réponse fut immédiate : « L’Exorciste ». Il m’a averti que ce film était intense, mais après avoir vu « Alien » avec moi, il pensait que j’étais prêt à affronter cette nouvelle expérience horrifiante.

Pendant des mois, je feuilletais ainsi le TV Hebdo avec impatience, espérant voir apparaître le titre de « l’exercisse » (c’est ainsi que j’avais compris le nom du film, n’ayant jamais entendu parler de ce qu’était un exorcisme). Chaque nouvelle édition du magazine était une occasion de plus de trouver ce film mystérieux qui semblait être le prochain défi à relever dans ma quête d’horreur cinématographique.

Finalement, lors d’une soirée d’Halloween, j’ai eu l’opportunité de découvrir « The Exorcist. » Sans éducation religieuse et n’ayant aucune idée de ce que pouvait être un démon, j’étais en pleine découverte d’un terrain inconnu avec ce film (tout comme avec les trois premiers films de cette liste d’ailleurs). La terreur que j’ai ressentie devant les événements surnaturels et la possession de Regan a été amplifiée par mon ignorance, créant une expérience cinématographique unique.

Dès les premières images, j’ai su que « The Exorcist » allait me plonger dans une terreur d’un tout autre ordre. Le film suit l’histoire troublante de Regan MacNeil, une jeune fille possédée par une entité démoniaque. Les performances époustouflantes de Linda Blair en tant que Regan et de Max von Sydow en tant qu’exorciste vétéran ont donné vie à des personnages aussi mémorables que terrifiants.

Ce qui distingue « The Exorcist, » c’est son exploration profonde de l’horreur spirituelle. Le film nous confronte à des questions existentielles sur le bien et le mal, la foi et la désillusion. L’exorcisme lui-même est une expérience cauchemardesque qui nous pousse à remettre en question la nature de la réalité.

Ce qui m’a le plus marqué dans « The Exorcist, » c’est l’atmosphère oppressante qui règne tout au long du film. Les scènes d’exorcisme sont d’une intensité presque insupportable, et l’utilisation subtile mais effrayante de la musique et du son renforce l’horreur qui émane de chaque cadre.

Après avoir regardé « The Exorcist, » je me suis retrouvé hanté par des images et des sons que je n’aurais jamais pu imaginer. Les visions cauchemardesques de Regan possédée m’ont poursuivi jusque dans mes rêves, créant des cauchemars récurrents qui semblaient aussi réels que terrifiants.

Le concept d’une entité invisible et maléfique qui pourrait nous épier n’importe quand est, ma foi, des plus angoissants à réfléchir. « The Exorcist » a exploité cette peur primordiale pour créer un chef-d’œuvre de l’horreur qui continue de hanter mes pensées, même des décennies après ma première vision.

Le plus terrifiant des films de l’histoire? Pour moi, c’est indubitablement « The Exorcist. » Ce chef-d’œuvre m’a laissé sans voix, marquant à jamais ma passion pour le cinéma d’horreur.


Bande-annonce du film The Exorcist

Maintenant, plongeons dans la dernière section de cette liste, où le cauchemar devient palpable, avec un film qui reste à ce jour l’incarnation même de la paranoïa et de la terreur.

 

The Thing (1982)
– Paranoïa glaciale

Contrairement aux quatre premiers films de cette liste, le dernier joyau m’est tombé dessus par hasard lors d’une froide soirée d’hiver. À ce moment-là, je n’avais jamais entendu parler de « The Thing, » et je suis tombé dessus en zappant à la télévision. À cette époque, j’étais déjà au début de mes études secondaires, et je croyais naïvement que j’avais dépassé l’âge où un film pouvait encore m’effrayer.

Pourtant, dès les premières images de « The Thing, » j’ai été happé par une atmosphère de tension oppressante. Le film réalisé par John Carpenter, sorti en 1982, m’a pris par surprise et m’a rappelé que l’horreur cinématographique peut frapper à n’importe quel moment, quel que soit notre âge.

L’histoire se déroule dans une station de recherche isolée en Antarctique, où une équipe de scientifiques se retrouve confrontée à une créature extraterrestre capable de prendre l’apparence de n’importe quelle personne. La paranoïa monte rapidement, car personne ne peut faire confiance à personne, et l’horreur se cache derrière chaque coin.

Ce qui a fait de « The Thing » une expérience cinématographique inoubliable pour moi, c’est la manière dont il a exploité la peur de l’isolement et de la méfiance. Le huis clos de la station de recherche renforce le sentiment d’oppression, et le spectateur se retrouve piégé aux côtés des personnages, partageant leur terreur.

Le jeu d’acteur exceptionnel et la direction de Carpenter contribuent à rendre les personnages crédibles et attachants, ce qui rend d’autant plus déchirante la lutte pour leur survie. « The Thing » m’a montré que l’horreur peut surgir de n’importe où, même lorsque l’on pense avoir tout vu.

Des cinq films de ma liste, c’est « The Thing » qui m’a fait le plus réfléchir. Sa complexité et son atmosphère m’ont tellement fasciné que j’ai choisi de le consacrer comme sujet de mon travail final dans le cadre de mon cours en analyse de film d’horreur durant mes études en scénarisation cinématographique à l’UQAM. Vous pouvez d’ailleurs consulter ce travail en suivant ce lien, où j’ai exploré en profondeur les thèmes et les techniques cinématographiques qui font de « The Thing » un chef-d’œuvre intemporel.

Comme le bon vin, « The Thing » prend de la valeur avec l’âge. C’est un chef-d’œuvre qui mérite d’être revisité, car il révèle de nouvelles couches de signification à chaque visionnement. Cette partie d’échecs mortelle entre la créature et les humains est une métaphore puissante de la méfiance et de la paranoïa, des thèmes qui restent pertinents de nos jours. Il continue à fasciner les amateurs de films d’horreur et de science-fiction, démontrant ainsi son statut de classique intemporel.


Bande-annonce du film The Thing

 

Conclusion
– Les Frissons Éternels de l’Horreur

En vous offrant ce billet en cadeau pour Halloween, je vous convie à une odyssée à travers les âges du cinéma d’horreur, où des menaces insondables nous confrontent à nos craintes ancestrales. De l’invasion sournoise à la mer infestée de prédateurs, des abysses de l’espace au chaos démoniaque, jusqu’aux confins gelés de la suspicion humaine, ces œuvres ont tissé les fils de mes terreurs enfantines. « Invasion of the Body Snatchers », « Jaws », « Alien », « The Exorcist », et « The Thing » partagent une ère de création singulière, de 1973 à 1982, suggérant l’apogée de l’horreur cinématographique, une période dorée où l’innovation artistique rencontrait une audace sans précédent. Ces films ne sont pas de simples récits; ils sont les piliers d’une décennie légendaire, où l’horreur se déployait avec une intensité et une originalité inégalées, résonnant éternellement dans l’âme des passionnés du genre.

Je vous invite à plonger dans ces classiques, à les redécouvrir ou à vous y aventurer pour la première fois. Laissez-vous captiver par leurs frissons, leur terreur et les questionnements qu’ils éveillent. Car l’horreur cinématographique, à l’image de la Toussaint, est une porte entre réalité et imagination, un rappel que dans l’obscurité se cachent des mystères toujours à élucider.

Joyeux Halloween, et puissent les frissons de ces chefs-d’œuvre hanter vos nuits et nourrir vos rêves, vous rappelant que l’obscurité est un creuset de découvertes sans fin.

Les films d’horreur, comme les cauchemars, fonctionnent parce qu’ils laissent de nombreuses choses à l’imagination du spectateur
– Walter Jon Williams

1 380 visionnements

1 commentaire

  1. Je suis comme toi. Ta liste de films d’horreur est la mienne. Exorciste a été celui qui m’a vraiment traumatisé. J’ai couché avec mon chapelet…

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