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Posté par le 3 décembre 2008 dans [article d'un tiers], Politique nationale, Québec solidaire

Dans la pure tradition politique du comté de Mercier

Robert Perreault

Merci Robert… tu es un digne représentant des idées progressistes que le Plateau Mont-Royal pousse au Québec. Bravo!

L’ex-ministre Robert Perreault appuie Amir Khadir
Denis Lessard
La Presse

(Québec) L’ex-ministre péquiste Robert Perreault souhaite l’élection du candidat de Québec solidaire, Amir Khadir, dans Mercier, le 8 décembre. Le Parti québécois «s’en va nulle part», affirme l’ancien député de Mercier sous Jacques Parizeau et Lucien Bouchard.

«Le PQ a fait une erreur fondamentale dans son analyse. Le projet d’indépendance est un plus plutôt qu’un moins. Or les dirigeants actuels du PQ ont fait le calcul que c’était un moins, un boulet…» regrette M. Perreault, joint hier au Conseil de l’environnement de Montréal.

Toujours au centre de nombreux réseaux chez les environnementalistes, Robert Perreault peut apporter des munitions au candidat de Québec solidaire qui était passé à 1100 voix de battre le péquiste Daniel Turp en 2007. Les verts ont mis une sourdine à leur campagne dans Mercier, les adéquistes y sont totalement absents. Ces deux partis avaient récolté près de 5000 voix, susceptibles de brouiller les cartes dans l’ancienne circonscription de Robert Bourassa et de Gérald Godin.

«Le PQ s’est laissé convaincre, contre toute logique politique, de mettre sous le boisseau l’essence même de son programme, ce qui en a toujours fait la force (…) la promotion au quotidien de la souveraineté du Québec», ajoute M. Perreault dans une lettre publique.

«Le PQ fait une grave erreur en mettant de côté son option. Cela ne donne pas plus le pouvoir, cela démobilise les militants… Je connais Pauline Marois depuis des années, je n’ai pas d’agressivité à son endroit, mais je pense que le PQ s’en va dans un cul-de-sac», observe-t-il toujours convaincu que la souveraineté du Québec est nécessaire.

«C’est particulier à dire, mais mon parti demeure le Parti québécois. Si la souveraineté du Québec se réalise un jour, c’est difficile d’imaginer que cela puisse se faire sans lui», note-t-il.

«On peut toujours rire des gens du Plateau-Mont-Royal, mais il y a ici 100 000 personnes, qui ont leurs valeurs, leurs aspirations… et Amir Khadir en est le porteur», résume-t-il. C’est le candidat Khadir qui a sollicité l’appui de l’ancien ministre.

Selon M. Perreault, «Amir Khadir peut apporter de la fraîcheur à l’Assemblée nationale. Rebrasser des cartes et apporter de l’air frais. Je n’ai rien contre Daniel Turp (le député péquiste sortant) mais Amir Khadir apporte des idées dans une Assemblée nationale sclérosée. Il est porteur de valeurs qui sont proches de nos enfants. C’est un appel d’air souhaitable», dit-il en entrevue.

Le candidat de Québec solidaire «est un partisan convaincu de l’indépendance du Québec; pour lui ,ce projet s’enracine à gauche», observe Robert Perreault.

Joint hier, le candidat de Québec solidaire a souligné que d’autres militants péquistes en vue appuyaient sa candidature, Dominique Ollivier, candidate au PQ et au Bloc, Michel Pauzé et Pierre Boileau, longtemps associés au PQ.

«Nos pointages nous indiquent qu’on est en avance, soulignait hier M. Khadir. L’appui de M. Perrreault s’ajoute à une série… Dan Bigras, Richard Desjardins ont aussi appuyé Québec solidaire dans Mercier». Il peut aussi compter sur l’appui de Sylvain Valiquette, le candidat du Parti vert qui lui avait fait la lutte en 2007. M. Valiquette est maintenant le candidat des verts dans Rosemont.

«Je suis sympathique à Amir Khadir. Il a sa chance maintenant. Il est mieux d’en profiter. Il y a un pacte de non-agression avec Québec solidaire. Amir Khadir et Guy Rainville (le chef des verts) se sont parlé, et se sont entendus», explique M. Valiquette.

En 2007, le péquiste Daniel Turp l’avait emporté par 1100 voix sur Amir Khadir. Cette fois, la candidate libérale, une employée politique de Michelle Courchesne, fait une campagne modeste. En 2007, Sylvain Valiquette avait obtenu 2400 voix, quelques voix de plus que le candidat adéquiste Gabriel Tupula Yamba.

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5 Commentaires

  1. Autour de la victoire de Québec Solidaire dans Mercier
    C’est ainsi que l’accidentel épiphénomène apparaîtra pour ce qu’il est vraiment : un premier signe avant-coureur d’une montée de la gauche politique en cette période de crise du néolibéralisme et de ses douloureuses recettes.

    Par Josée Vannasse et François Cyr, membres de Québec Solidaire et co-directeurs de la campagne du candidat dans Mercier

    Il fallait s’y attendre. À peine les résultats proclamés que des savants analystes, les mêmes qui ne prévoyaient qu’une seule chaude lutte à Montréal (Crémazie), nous fournissent leurs explications en trompe l’oeil.

    La victoire d’Amir, cette surprise, serait un accident attribuable en autre à la faiblesse du taux de participation, voire un épiphénomène propre à cette étrange sociologie du Plateau Mont-Royal. Après le mystère conservateur de Québec, nous voilà doté d’un autre gadget du prêt à penser : l’unicité des étranges habitants de la non moins bizarre république de Mercier. Certes cette circonscription possède sa sociologie propre. Plus jeune et très nettement plus scolarisée que la moyenne nationale, la population de Mercier présente toutefois un revenu médian que très légèrement supérieur à la moyenne tout en présentant néanmoins d’importants secteurs de pauvreté. S’il est exact d’affirmer que cette circonscription compte un grand nombre de travailleurs et travailleuses de la culture, plusieurs s’empressent de conclure au caractère radicalement atypique de cette population et de l’étrangeté de son vote. Comme une façon subtile de délégitimer un choix. « Vous savez, …les artistes… ces pelleteux de nuage… ».

    Par ailleurs, la thèse de l’accident purement circonstanciel ne tient pas la route lorsqu’on examine les résultats de cette circonscription depuis le score remarquable de Paul Cliche en avril 2001 coalisant l’ensemble des forces de gauche et préfigurant son unification en voie de réalisation. On peut même remonter au score du minuscule mais courageux PDS de 1998 pour constater, aux fils des scrutins, le net enracinement des valeurs et des thèses de la gauche souverainiste dans cette circonscription. Ce vote est d’abord un vote d’adhésion aux valeurs de Québec Solidaire.

    Voter pour le bon docteur ?

    D’autres attribuent l’essentiel du résultat au seul succès personnel du candidat. On louange ses indiscutables qualités de communicateur politique, son aura professionnel, son charisme etc. Nul doute que tout cela a influé sur le résultat mais n’est-ce pas une autre façon de discréditer une victoire que de la personnaliser à outrance ? Bref, s’il y a un certain vote d’estime autour de la candidature de M. Khadir, il faut se garder d’en exagérer l’importance. Ce type d’analyse, très people, passe à la trappe les progressions enregistrées par d’autres candidatures dont celle de Françoise David, la co-porte-parole de Québec Solidaire dans un contexte beaucoup plus difficile.

    Cette vision glamour de la politique ignore également l’importance du travail de terrain où les candidats et candidates, enracinés dans leur milieu, tendent l’oreille aux préoccupations concrètes des gens et se font leur porte-parole. Qui a relevé qu’Amir réclamait plus de médecins pour le CLSC de son quartier ? Comme professionnel de la santé, Amir s’est fait surtout connaître pour la farouche opposition de son parti à la privatisation du secteur de la santé.

    Lorsque certains votent pour le bon docteur, ce n’est surtout pas pour s’incliner devant un titre professionnel mais d’abord parce que nous ne voulons pas troquer notre carte soleil contre une carte de crédit. Les gens qui ont votés pour Amir ont confiance à la solidité de ses convictions sociales. Il ne fera pas comme un certain autre docteur qui a récemment quitté le gouvernement libéral pour faire la promotion du secteur privé. Il y a aussi, derrière ce vote, comme un mandat particulier : défendre et promouvoir un système de santé de qualité, universel et gratuit.

    S’il faut accoler une étiquette à la victoire de Québec Solidaire c’est bien celle de la pugnacité des équipes militantes qui ont su labourer au bon endroit et en profondeur depuis une dizaine d’années. Cette victoire c’est d’abord la leur et ils sauront bien trouver le moyen de transformer cette circonscription en véritable bastion de la gauche. Non pour s’y enfermer, mais pour rayonner et essaimer afin de contribuer à créer deux, trois plusieurs Mercier.

    C’est ainsi que l’accidentel épiphénomène apparaîtra pour ce qu’il est vraiment : un premier signe avant-coureur d’une montée de la gauche politique en cette période de crise du néolibéralisme et de ses douloureuses recettes.

  2. Alors, vos commentaire suite à l’élection se font attendre….

  3. @Mme Bilodeau
    Y’a pas plus laïc que moi, en passant. D’ailleurs, Amir aussi est laïc. Bizarrement, toutefois, le PQ à voté pour le maintien du crucifix à l’Assemblée nationale… une belle porte d’entrée pour le maintien des signes religieux dans nos institutions.

    http://radicarl.net/category/societe/religion

    Puis, l’idée ne devrait pas d’être de choisir entre QS et le PQ, mais de faire élire Amir dans Mercier afin de réveiller le PQ. Encore une fois, nous avons vu que les progressistes sont tenus pour acquis par le PQ, car captif par l’option souverainiste. Pourtant, le PQ ne fait même plus la promotion de la souveraineté.

    Quand Amir sera élu lundi, tu verras à quel point il va stimuler positivement la politique au Québec… et la souveraineté du Québec.
    Vive l’évolution !

    @Sylvie
    Toute une surprise de te « revoir » ici ; c’est tout à mon honneur. En lisant ton commentaire, je constate que nous sur la même longueur d’onde… je croirais lire mes propres propos. Je pense que c’est un signe que nous nous reverrons bientôt… qui sait, peut-être dans un contexte référendaire avec Robert et Amir.

    Je vous laisse avec cet excellent article

    Mercier, la rebelle
    Michèle Ouimet
    La Presse

    Il m’est arrivé un drôle de truc la semaine dernière. Un bénévole qui travaille pour le péquiste Daniel Turp, dans Mercier, a appelé chez moi. Il faisait du pointage, histoire de vérifier si son candidat est en avance.

    Je vous résume la conversation.

    – Comment va votre pointage?

    – Pas très bien, soupire le bénévole. Daniel Turp va perdre contre Amir Khadir.

    – Vous pensez que Québec solidaire va gagner?

    – Ouais, c’est parti pour ça.

    – Êtes-vous certain que vous travaillez pour le Parti québécois?

    Il faut dire que Mercier est une drôle de circonscription. Imprévisible, rebelle, le genre qui aime donner des leçons aux politiciens. En 1976, les électeurs ont élu le poète Gérald Godin, envoyant au tapis le premier ministre Robert Bourassa.

    Mercier, plantée au coeur de la «république» du Plateau Mont-Royal, s’est transformée en fief du Parti québécois. Mais en 2001, dans un sursaut d’humeur, les électeurs ont chassé le péquiste Claudel Toussaint pour le remplacer par Nathalie Rochefort, la libérale aux cheveux rouges. Une rebelle pour une circonscription rebelle. Humiliante défaite pour le PQ.

    En 2003, les péquistes ont repris Mercier. Daniel Turp l’a emporté avec une confortable majorité.

    En 2007, nouveau coup de théâtre, le candidat de Québec solidaire, Amir Khadir, talonne Daniel Turp qui l’emporte par seulement 1100 voix.

    Si Québec solidaire a une chance d’élire un député lundi, ce sera dans Mercier. Amir Khadir le sait et il met le paquet. Je l’ai rencontré dans un restaurant du Plateau cette semaine. Il est arrivé en retard, sourire enjôleur, allure décontractée avec son col roulé, son foulard noué négligemment autour du cou et ses cheveux noirs en bataille. Sûr de lui.

    Les gens le reconnaissent, lui serrent la main, lui souhaitent bonne chance. Il est en terrain conquis dans ce restaurant plus granole que les soeurs McGarrigle.

    Amir Khadir ne doute de rien.

    Le jour où on va prendre le pouvoir…

    Vous pensez que vous allez prendre le pouvoir?

    Oui, madame!

    Amir Khadir est un militant dans l’âme. C’est de famille, soutient-il. «Mon père était un dissident, il s’est opposé au shah et aux ayatollahs.»

    Il a quitté l’Iran à l’âge de 10 ans. Ses parents, des enseignants, ont vécu la dure réalité des immigrants. Son père est devenu chauffeur de taxi et sa mère a fait du ménage dans des hôtels.

    Lui, le fils d’immigrant, a étudié en médecine.

    Amir Khadir se voit déjà assis dans son fauteuil de député à l’Assemblée nationale. Il a même préparé un discours de prestation de serment. Il veut citer un poème de Gérald Godin: «T’en souviens-tu, Godin, astheure que t’es député, t’en souviens-tu, de l’homme qui frissonne, qui attend l’autobus du petit matin après son shift de nuit…»

    Il a aussi choisi les photos qui décoreront son bureau. Elles tapissent les murs de son local électoral. Sur l’une d’elles, des grévistes brandissent une pancarte. On peut y lire: Du pain debout plutôt que du steak à genoux.

    Amir Khadir parle avec respect de son adversaire, Daniel Turp. «On se connaît. Je lui ai déjà donné un lift, il n’a pas d’auto. C’est un progressiste, un homme bien. Il a signé le manifeste des solidaires. S’il perd, il ne sera pas si mécontent que ça.»

    Daniel Turp proteste gentiment. Lui aussi aime bien Amir Khadir, mais de là à lui concéder la victoire, non!

    Et c’est vrai qu’il n’a pas d’auto. Il a conclu un pacte avec son cousin. Ils se sont juré de ne jamais acheter de voiture pour «aider la planète». Il avait 18 ans. Il a tenu promesse. À 53 ans, il n’a toujours pas de permis de conduire.

    Daniel Turp est constitutionnaliste, une profession très en vogue par les temps qui courent. Il a fait de gros efforts pour se débarrasser de son image d’intellectuel hautain. Il a renoncé à ses noeuds papillon avec un soupçon de regret.

    «On m’a dit que ça me donnait l’air d’un intellectuel débranché, loin du vrai monde. Pauline a ses bijoux, moi, mes noeuds papillon.»

    Pourtant, il a connu une enfance modeste. Il a grandi à Verdun et son père était vendeur de tuyaux.

    Khadir a le vent dans les voiles. Les verts mènent une campagne «tranquille», ils lui laissent le terrain libre, et Robert Perreault, ex-ministre péquiste et ancien député de Mercier, a décidé de laisser tomber le PQ pour appuyer Khadir.

    Daniel Turp fait la moue. «Depuis 2001, Robert n’a pas de bons mots pour nous.»

    Daniel Turp arpente les rues de Mercier et salue ses électeurs. Poli, courtois. Il fait le tour des commerces pour vérifier s’il n’y a pas d’affiches en anglais. Dans la rue, il croise le bouillant cinéaste Pierre Falardeau, un drapeau du Québec collé sur sa tuque.

    Pierre Falardeau me regarde d’un air mauvais. La Presse? «Vous avez parlé de la maison de Mme Marois, mais vous n’avez rien écrit sur celle de Jean Charest!» crache-t-il. Il part en coup de vent. La rencontre a duré 30 secondes.

    «En 2007, il m’a donné un coup de main», précise Daniel Turp.

    ///////////////

    La candidate libérale, Catherine Émond, est discrète. Elle a travaillé quelques mois pour la ministre de l’Éducation, Michelle Courchesne. C’est la première fois qu’elle se présente dans une circonscription. Et elle est tombée sur Mercier.

    «Mme Courchesne m’a demandé de bien la traiter», lance Daniel Turp en riant.

    Catherine Émond s’est levée aux aurores pour distribuer des dépliants dans l’entrée du métro balayée par des courants d’air. Il pleut, les gens sont maussades. Elle n’ose pas leur fourguer son dépliant. Elle murmure un bonjour timide d’une voix flûtée.

    «On reçoit beaucoup d’amour pendant une campagne électorale», dit-elle.

    Ce matin-là, à la station Laurier, l’amour n’était pas au rendez-vous.

    Pendant que Khadir, Turp et Émond ratissent la circonscription, flirtent avec les électeurs au petit matin et courent les bingos et les restaurants, la candidate de l’ADQ, Élisa Fortin-Toutant, 22 ans, est invisible.

    «Elle n’a pas le temps de vous rencontrer, elle se concentre sur sa campagne qui est très terrain», m’assure la relationniste de l’ADQ.

    Quel terrain? Celui de l’université où elle étudie en éducation physique ou celui du centre de gym où elle travaille?

    Elle n’a pas de local électoral et ses adversaires ne la voient jamais. L’ADQ a des croûtes à manger. Il en faut plus pour séduire une circonscription aussi rebelle que Mercier.

    RÉSULTATS EN 2007 DANS MERCIER

    Daniel Turp, PQ 33,35%

    Amir Khadir, QS 29,38%

    Nathalie Rochefort, PLQ 19,82%

    Sylvain Valiquette, Parti vert 8,48%

    Gabriel Tupula Yamba, ADQ 8,42%

  4. M. Perreault,

    Je veux vous dire MERCI d’exprimer tout haut ce que bien des gens pensent tout bas.

    Le Parti Québécois a effectivement été fondé avec comme objectif principal la souveraineté du Québec. Pour y avoir milité durant plus de 25 ans, je suis outrée de la faiblesse que les politiciens péquistes démontrent envers l’avenir d’un peuple.

    Depuis des années, nos représentants péquistes n’osent pas parler de souveraineté et se servent de périodes électorales pour le souligner faiblement.

    Un peuple ne peut pas dire NON à la liberté à moins qu’il n’en saisisse pas les raisons profondes. Pour faire passer et faire comprendre une idée, il faut l’expliquer clairement. Depuis 1980, c’est ce qui n’a jamais été fait !

    A quelques heures du scrutin, et particulièrement face à la coalition fédérale, tout d’un coup la souveraineté du Québec serait essentielle pour Pauline Marois.

    Est-ce qu’on croit vraiment berner les gens convaincus de la nécessité de la souveraineté ? Les militants de longue date ne sont pas dupes.

    Alors, si certaines personnes croient que QS ne saura défendre la langue et la culture françaises et encore moins l’indépendance du Québec, idées que je respecte, je ne comprends pas qu’elles croient fermement que le PQ est représentatif pour défendre les intérêts francophones et faire avancer l’idée première de sa raison d’être.

    Le bon sens est évident !

    Souverainement vôtre !!!

  5. M.Perreault,

    Je comprends mal comment un souverainiste comme vous qui a défendu notre langue et notre culture appuie un parti dont la défense de ces principes est loin de sa préoccupation. Qu’il suffise de mentionner que QS a défendu sans nusance ni exception le rapport Bouchard-Taylor, qui soutient la politique trudeauiste du multiculturatisme canadien, visant à nous assimiler comme nation, ainsi que le port d’insignes religieux, comme celui du voile pour les enseignantes. Celles-ci transportent davantage nos valeurs et notre culture que ne le font les policiers, les juges et les procureurs de la Couronne. Dans un système public d’éducation, déconfessionnalisé et laïcisé par le Parti québécois, il n’est certes pas indiqué de permettre aux personnes en autorité (et non pas les élèves) de porter des symboles religieux.

    Par surcroît, celui que vous appuyez, Amir Kadir avec égards, a dans une récente entrevue à la radio de Radio-Canada proposé que le Bloc fasse partie d’un gouvernement de coalition NPD-PLQ. C’est bien mal comprendre les valeurs souverainistes du Bloc de croire que celui-ci pouvait participer à la gestion du ROC.

    Bien que partageant les valeurs sociales démocrates de QS, ce n’est pas ce parti qui saura défendre la langue et la culture françaises, la laïcité de nos institututions et encore moins l’indépendance du Québec.

    Une souverainiste convaincue.

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