La psychologie de la défaite; les chroniques de Top Korner
Hier soir, lors du fameux match du lundi soir dans la NFL, j’ai impuissamment assisté à la défaite des Saints de la Nouvelle-Orléans… mon équipe fétiche au football américain. Or, après avoir été demi-finaliste la saison dernière, les Saints poursuivent un début de saison difficile cette année avec trois défaites en trois rencontres. D’ailleurs, (0-3) c’est exactement aussi le dossier actuel de mon équipe à l’inter-crosse cette saison dans le LICSM. Il faut dire qu’à ce sport, évoluer dans une équipe perdante est pour moi une nouvelle réalité; d’autant plus que l’année dernière, comme les Saints, j’étais dans une équipe qui caracolait en tête du classement. Dur dur donc d’intégrer d’un coup la psychologie de l’équipe perdante; surtout comme çà, dès le début de la saison… surtout quand tu as précédemment frôlé le sacre ultime. Mais bon, dans la moindre expérience, il faut savoir trouver le positif.Vous l’aurez donc compris, le sport a beau demeurer un jeu, je porte une personnalité qui accepte difficilement la défaite, et cela, toute dimension confondue. Par ailleurs, en ces temps où les Bush, Sarkozy, Harper et Charest mènent le bal politique, en attendant que la tendance s’inverse, j’ai décidé de faire comme le peuple et rabattants mes espoirs dans quelques futiles jeux. Alors, il y a des limites à perdre partout, surtout quand justement, tu es fondamentalement un militant aguerrie. Mais des fois, pour s’améliorer, il est préférable d’accepter la défaite plutôt que de se laisser emporter par le primaire instinct du dénie.
Qu’est-ce qui fait qu’une équipe est dominante, qu’est-ce qui fait qu’une équipe est surclassée ? Ce questionnement est essentielle à tout entraineur motivé par l’amélioration de son équipe (et par son fruit qui est la victoire). Or, puisque l’acceptation de la réalité est la prémisse de tout changement de condition sur celle-ci, il peut paraître paradoxal d’accepter la défaite… pour mieux transformer cet état.
Si bien qu’après trois parties cette année, mon équipe d’Inter-Crosse s’avère anémique à l’attaque, instable devant le filet… et je l’admets, poreuse en défensive (En effet, j’ai beaucoup perdus de ma forme physique cet été en demeurant statiquement assis à écrire). De mon côté donc, je vais investir dans ma condition physique avec une activité sportive supplémentaire (défensivement, je couvre davantage de territoire en augmentant mes capacités cardio-vasculaire). Mais cette année, je ne me fais pas pour autant d’illusion pour aller jusqu’au bout. Dans cette perspective, puisque l’inter-crosse est avant tout un loisir pratiqué en toute camaraderie, la réelle épreuve d’une équipe perdante est de continuer à s’amuser… et surtout, d’éviter de sombrer dans les conflits interpersonnelles (toujours plus fréquent dans les équipes perdantes). Tout en gardant l’objectif, donc, que le plaisir du sport en lui-même est la valeur à conserver, il sera tout de même un défi sportif de trouver les moyens de s’améliorer en tant qu’équipe.
Vous le savez tous, l’histoire préfère parler des gagnants… mais quand est-il au juste de l’histoire des perdants ? Or, cette année, je vous propose un récit unique. Formellement, il s’avère que le responsable de mon équipe, un passionné d’Inter-Crosse, commente nos match sous l’identité d’un journaliste secret… un dénommé Top Korner. Sincèrement, concevant que Top Korner est le responsable de notre équipe, il est très intéressant de relever son travail de leader pour nous améliorer… d’autant que sa plume est beaucoup plus subtile qu’il le croit lui-même.
Évidemment, pour l’instant, Top Korner ne sait pas que je vous transmettrai ses chroniques, ici, dans le bas de cet article. Également, je ne pense pas que Top Korner se rends compte qu’il est en train d’écrire une histoire… l’originale histoire d’une équipe perdante.
Pour la suite de l’histoire, donc, je vous invite à revenir ici consulter l’évolution des chroniques de Top Korner. Mais n’oubliez pas, étant moi-même un acteur du récit, cette histoire est finalement interactive. Or soyez sur que je ferai mon possible pour faire gagner son équipe… si bien même je dois me battre avec les scénarios du destin.
Un bon général doit non seulement connaître le moyen de vaincre, mais aussi savoir quand la victoire est impossible
–Polybe
Defaite des Princes Guerriers. 2004
Huile sur Bois . 120 cm x 75 cm
C’EST PARTI: (32-28)
Ceux qui croyaient que le premier match de la saison, après trois longs mois d’inactivité, serait des plus ennuyants se sont grandement trompés. La rencontre inaugurale opposant les Noirs et les Rouges mercredi soir dernier s’est avérée un excitant festival offensif. Pas moins de 60 buts ont été comptés pendant ces 46 minutes d’action soutenue. Comme dirait Moose Dupont « 60 buts, c’est des buts en tabarn… » Ce sont les Rouges qui ont finalement remporté cette partie par la marque de 32 à 28 dans une chaleur étouffante et une odeur d’urine insupportable.
L’histoire du match est assez simple. Des buts, des buts et encore des buts. A chaque fois qu’une équipe comptait, l’autre répliquait intantannément. En fait, ce n’est pas vraiment exact car les Rouges ont réussi à prendre les devant par 6 buts dès les premières minutes de jeu, les Noirs ne paraissant pas tout à fait prêts à débuter la rencontre.
Toutefois, ces derniers ont bien comblé ce déficit car à la mi-temps, ils accusaient un retard d’un seul but. Malheureusement pour eux, le même scénario s’est produit en début de deuxième demie quand les gazelles rouges sont sorties en force face à des Noirs qui commençaient à tirer la langue.
Mais, Malgré leur fatigue, les Noirs ont joué de façon intelligente en prenant le temps nécessaire pour construire leurs attaques, ce qui a donné lieu à de très beaux échanges. Tenant compte que c’était la première fois qu’ils jouaient tous ensemble, ça promet pour le reste de la saison.
Pour ce qui est des points à améliorer, les Noirs devront être plus vigilants en défensive afin d’empêcher l’adversaire de tirer d’une position trop favorable. Le premier qui les remerciera sera leur gardien Denis. Le pauvre en a eu plein les mains face aux Rouges. Autre chose, ils devront trouver un cri de ralliement plus convaicant que celui improvisé cette semaine. C’était pathétique, pour être poli. Mais, donnons leur une chance, la saison débute à peine. J’ai déjà hâte à la prochaine partie pour voir de quelle façon ils vont se comporter. C’est à suivre.
Top Korner
MOINS DE BUT, MÊME RÉSULTAT : (21-19)
Encore une fois cette semaine on a eu droit a une excellente joute d’inter-crosse au cégep Maisonneuve. Cette partie, opposant les Noirs aux Gris s’est terminée par la marque de 21-19 en faveur de ces derniers.
Le début de match ressemblait beaucoup à celui de la semaine dernière. Les Gris ont profités de chacune des erreurs des Noirs et, dans le temps de le dire, ont pris les devants 6 à 0. Les Noirs, loins de se décourager, ont remonté lentement la pente. Ils ont même réussis à prendre les devants (16-15) pour la première fois cette saison. Malheureusement, ce « luxe » n’a duré que 9 secondes puisque les Gris ont égalé le pointage et finalement repris le contrôle du match pour ne plus le reperdre.
Si on compare la performance des Noirs par rapport à la semaine dernière, il y a eu plusieurs différences. Défensivement, ils ont été nettement plus efficaces hier, bien qu’une amélioration soit encore possible. Et que dire de la performance époustouflante du gardien Denis Tremblay. Ce dernier a littéralement gardé son équipe dans le match avec peut-être une de ses meilleures parties à vie. Il s’est signalé à plusieurs reprises face aux meilleurs marqueurs des Gris, entre autres. Il se mérite sans contredit la première étoile.
Pour ce qui est du jeu de passe, on a pu noter hier une régression comparativement au dernier match. Beaucoup de passes ont ratées les destinataires et les beaux échanges ont été plutôt rares si on exclut celui entre Marie-Eve Fournier-Hénault et Alexandre Lacombe-Lavigne (2 joueurs, 4 noms de famille!!) en deuxième période. Peut-être que l’absence de Claude Marchand, excellent fabricant de jeu, a quelque chose à y voir. Parlant de Claude, une rumeur circule à son sujet. On dit qu’il aurait préféré s’absenter pour ne pas affronter la gardienne Marie-Claude Foisy, sa conjointe, de peur de créer la bisbille au sein de son couple et d’avoir à dormir dans le salon. Les joueurs des Noirs sont prêts à se cotiser pour lui acheter un Hide-a-bed confortable.
Une autre différence avec la dernière partie, c’est que cette fois-ci, ils ont connus une bonne deuxième demie. Pas de départ lent; Ils ont joués de façon intelligente (Des noirs intelligents, n’en déplaise au doc Mailloux…); et surtout, peut-être leur plus belle qualité, ils ne se découragent pas. Comme exemple on peut citer Lacombe-Lavigne qui, incapable d’acheter un but en première période a trouver la faille et s’est fait plaisir a plusieurs reprises par la suite.
Si on résume, les Noirs devront continuer à s’améliorer en défensive, se concentrer davantage sur le jeu de passes, peut-être aussi changer un peu plus rapidement et trouver un cri qui a du bon sens.(Hier ils ont changé 3 fois…rien de convaincant n’est ressorti.) Mais,si je me fie à ma vieille expérience, cette équipe sera en constante progression et ne restera pas longtemps en bas du classement. J’ai confiance.
Top Korner
DE MAL EN PIS POUR LA BÊTE NOIRE : (23-15)
Les Noirs ont disputés leur troisième match hier soir. Résultat: Ils ont encaissés leur troisième défaite. Cette fois-ci, le pointage était moins serré que les parties précédentes. Ça s’est terminé 23 à 15 en faveur des Verts. Cependant, on ne peut pas vraiment dire que les Verts ont « broyés du Noir » malgré un écart de 8 buts. Si je devais résumer la partie (ça tombe bien, c’est ma job.) ça se ferait en deux mots: Helder Santos. Le cerbère des Verts a été tout simplement génial, spécialement en début de rencontre avec des arrêts sublimes.
Ce qui se produit habituellement dans ces cas-là, les joueurs de l’équipe frustrée, dans ce cas-ci les Noirs, vont tenter par tous les moyens de percer le mur qui se dresse devant eux. Ceci donne lieu à du jeu plus individuel, un laisser-aller en défensive et encore plus de tirs au but mais des tirs de moins bonne qualité. Combien de fois ont-ils lancés directement sur le gardien? Combien de fois ont-ils lancés à côté du but? Eric Beaulieu a excellé à ce chapître. Pourtant, il est de loin le meilleur joueur que la Terre a porté. (bin quoi? c’est mon humble opinion de journaliste!! :))
Celui qui a été le plus efficace en attaque aura été Pierre-Luc Simard. A lui seul, le frisé gaucher a marqué plus de la moitié des buts de son équipe.
En résumé., disons que les Noirs ont perdus le match en manquant d’efficacité, mais l’effort y était. Les Verts ont été de loin plus opportunistes. Mais, la saison est encore jeune. Les Noirs devront cependant trouver la chimie qui pourra les mettre sur le chemin de la victoire. Il n’y a plus de temps à perdre.
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UNE AUTRE DÉFAITE DES NOIRS : (21-19)
Et oui, vous avez bien lu. Les Noirs ont encaissés leur quatrième défaite en autant de parties hier soir face aux Gris. Cependant, ceux qui n’ont pas vu le match, ne pensez pas qu’ils se sont fait massacrés. Oh que non! Ils ont perdus par la marque de 21 à 19 une partie qui s’avère être de loin leur meilleure performance de la saison.
Certains diront que cette défaite à un goût de victoire. D’autres rétorqueront qu’il s’agit là d’un discours de « loosers ». Mais peu importe, c’est une équipe transformée qui s’est présentée sur le terrain hier soir. Premièrement, déjà dans le cri de ralliement qui précède le début du match, on pouvait noter une certaine détermination. Puis la Bête Noire avait vraiment des allures de bête. Beaucoup d’intensité tant en défensive qu’en offensive. On a aussi assister à de beaux jeux de passes. À ce chapître, je décerne un A+ à Serge Moniz qui nous a démontré son savoir-faire avec des passes très précises.
Aussi, leurs beaux échanges ont crées de belles ouvertures. Parlez-en à la sexy-quadragénaire de l’équipe, Sylvie Chaput, qui s’est même permise 2 buts sur la même présence quelque part en deuxième période. Ajoutez à cela les superbes prouesses du gardien Denis Tremblay (celui-ci s’améliore de match en match) et vous avez tous les ingrédients pour une belle victoire. Mais…ils ont perdus. Ils ont été en avance une bonne partie de la rencontre mais, hélas, dans les dernières minutes de jeu, les canons des Gris ont finalement trompés la vigilence du gardien pour prendre les devants et se sauver avec les 2 points au classement.
S’ils continuent à jouer de la sorte, les Noirs n’auront pas éternellement ce triste sort. En effet, il ne manque vraiment pas grand chose à cette équipe qui est composée de membres impressionnants. (Les noirs sont réputés pour avoir des membres impressionnants…) Pas moins de six joueurs de l’équipe ont déjà participé à la Coupe du Monde. Ce n’est pas rien. Même le meilleur joueur au monde, Eric Beaulieu, s’aligne avec eux! Que voulez-vous de plus? Ce n’est qu’une question de temps pour qu’ils débloquent, j’en suis persuadé.
Sur ce, je vous donne rendez-vous la semaine prochaine pour voir si ce sont les Jaunes qui seront les premières victimes de la Bête Noire.
Ah oui, j’oubliais. Vous vous souvenez de la rumeur concernant Claude Marchand? Hier c’était la deuxième fois que les Noirs affrontaient son épouse, la gardienne Marie-Claude Foisy. Et, comme par hasard, Claude était encore absent. Coïncidence? I don’t think so…
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ALLÉLUIA! : (20-15)
Et voilà, c’est fait. Ce n’était qu’une question de temps. Ce qui devait arriver, arriva. Bref, les Noirs ont remportés leur première victoire de la saison hier soir par la marque de 20 à 15. Ce sont les Jaunes qui ont été victimes de la frustration accumulée depuis le début de la saison par La Bête Noire. Il fallait bien que quelqu’un finisse par payer.
Ça avait pourtant mal débuté. Après avoir vu la Bête prendre les devants 3 à 1, les Jaunes ont profités des largesses des Noirs pour se forger une confortable avance. Ainsi, les pauvres Noirs tiraient de l’arrière par 6 buts après la première demie. Cela n’annonçait rien de bon pour la suite. Mais, c’était mal les connaître.
J’étais tout près de leur banc lors de l’entracte et j’ai donc pu entendre ce qu’ils se sont dit. En gros, ce qu’ils proposaient était: 1- Changer plus rapidement, 2- Prendre des lancers d’un meilleur angle et 3- Être plus alerte en défensive, en jouant plus le joueur et moins la balle. Et vous savez quoi? C’est exactement ce qu’ils ont fait. Et le résultat a été spontané. Défensivement ils ont limités les erreurs, mené par leur nouveau général en défensive, l’énigmatique Carl Boileau. Celui-ci a joué un match colossal (Si on exclus ses cinq fautes personnelles évidement…) Puis ils ont marqués de beaux buts. En particulier, Alex Lacombe avec un tir d’un angle impossible en tout début de période. Aussi, Francis Cusson a donné quelques buts à l’équipe, dont un sur un retour de lancer dans un style « hockey ». De toute beauté. On aurait dit Jean Béliveau.
Bref, les Noirs ont disputés une excellente deuxième période qu’on pourrait intituler: Rien ne sert de courir, il faut partir à point. Car si mes calculs sont bons, -6 après une période et +5 après deux, ça fait une remontée de 11 buts ça. C’est tout un exploit.
Je dois déjà conclure cet article, mon patron ayant devancé l’heure de tombée (Ou est-ce ma femme qui me somme d’aller me coucher?) Maintenant que la glace est brisée, tous les espoirs sont permis (Je parle pour les Noirs, pas pour ma femme…) Car au fond, c’est vrai que dans la cave, il fait bien trop…noir.
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QUEL MATCH ! : (16-06)
Comme le disait ma femme, avant de me connaître, la perfection n’est pas de ce monde. Pourtant, la performance des Noirs hier soir s’en rapprochait drôlement. Les gens qui ont préférés regarder La poule aux oeufs d’or au lieu de se présenter aux cegep Maisonneuve n’ont qu’à se mordre les doigts car ils ont manqués tout un spectacle.
Ce n’est pas compliqué, tout ce que les joueurs des Noirs ont fait, ils l’ont bien fait et de cette façon, ils ont réussis à battre les Bleus par la marque de 16 à 6. Et c’est d’autant plus méritoire car c’est la première équipe qui parvient à infliger la défaite à cette formation. Pas besoin de vous dire qu’après le match, les Bleus avaient…les bleus.
En retournant chez moi après cette « féerie », j’écoutais l’émission de ligne ouverte de Rob Fourbier, et j’ai été estomaqué. La majorité des intervenants mentionnait la piètre qualité du jeu des Bleus. « Ils ne se sont pas présentés. » « Cloutier-Charbonneau et Bisaillon ont été invisibles. » « Rien ne fonctionnait, ils étaient complètement désorganisés » Incroyable! Comme c’est souvent le cas, les gens ont tendances à oublier qu’un match d’inter-crosse oppose DEUX équipes et que si une de ces équipes a de la difficulté a exécuter ses manoeuvres, c’est probablement à cause de l’autre équipe qui elle, s’est justement donné ça comme mandat. Donc, avant de dire que les Bleus étaient, comme ma grand-mère, pas dedans (pas de dents…) regardons ce que les Noirs ont fait pour les maitriser. Un joueur de bowling qui lance dans le dallot, c’est sa faute. Les Bleus qui marquent seulement 6 buts en 46 minutes de jeu, je suis porté à donner le crédit à la défensive des Noirs et surtout au brio de leur gardien.
Ce qui est merveilleux avec La bête noire, c’est que tous contribuent au succès de l’équipe. La semaine dernière, on soulignait l’excellence en défensive de Carl Boileau. Hier soir, ce dernier étant absent, d’autres ont dû se surpasser. Ils ont tous bien fait, en particulier les deux demoiselles Sylvie Chaput et Marie-Eve Fournier. Bravo!
Du point de vue offensif, ce fut la même chose. Eric Beaulieu et Pierre-Luc Simard ont connus une soirée plus difficile à ce chapître. Mais ça n’a pas trop paru car Alex Lacombe s’est signalé (malgré un état de santé déficient) ainsi que Claude Marchand qui a célébré son retour avec une performance magistrale. (Pendant ce temps, madame Chiasson troquait une enveloppe contenant 15 000$ pour l’oeuf numero 9, date de son anniversaire de mariage)
Dans les gradins (!?) il y avait une jeune spectatrice venue assister à l’affrontement de ses parents. La petite Maélie suivait le match avec beaucoup d’intérêt, comme si son avenir dépendait de l’issue de cette partie. Si c’est le cas, probablement que son premier mot sera: MAMAN!
En jetant un oeil au classement, les Noirs peuvent se réjouir. En effet, ayant battus les Bleus et les Rouges ayant battus les Gris dans le second match, seulement 3 points les séparent du premier rang. C’est plutôt encourageant. S’ils continuent à performer de la sorte et surtout à s’amuser comme hier soir, ils se retrouveront au sommet avant Noël.
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SPÉCIAL HALLOWEEN : (23-19)
Soirée difficile pour les Noirs hier. On les croyait partis pour la gloire avec leurs deux belles victoires consécutives. Dernièrement, ils jouaient avec une inspiration venue d’on ne sait ou, mais les Verts se sont chargés de tarir cette source hier (sorcière!). Les Noirs se sont inclinés par la marque de 23 à 19 dans un match pour le moins frustrant.
Pourtant, les Verts n’ont pas joués un match exceptionnel mais, quand on se retrouve devant pire (vampire!) on parait bien. Et c’était le cas hier soir. Les Noirs ont eu beaucoup de difficultés à s’organier. Rien de vraiment majeur mais plutôt un ensemble de petites choses qui a fait la différence. Celui que je qualifiais de meilleur joueur au monde, Eric Beaulieu, a été le pire à tous (pirate!) les niveaux. On est en droit d’exiger davantage de sa part. Je commence à avoir envie de lui enlever son titre.
En plus de devoir bûcher pour rester dans la partie, une catastrophe est tombée sur la tête de la Bête Noire. Un banal accident, tel un enfant tombant (fantôme!) dans la cour de récréation, est arrivé lorsque Sylvie Chaput a fait un faux mouvement et s’est blessée au dos. Elle n’a malheureusement pas été en mesure de terminer la rencontre. Espérons que ce n’est pas trop sérieux.
Autre point à souligner, Claude Marchand a tenté de fouetter la gardienne de but avec un commentaire qui manquait peut-être un peu de tact. Celle-ci semblait fulminer derrière son masque (masque!). L’histoire ne dit pas s’ils sont rentrés ensembles ou si Claude a dû acheter son billet (zombie!) d’autobus…
Parlant de la gardienne réserviste, on ne peut rien lui reprocher, la pauvre en était à sa deuxième partie de la soirée. Elle a eu des troubles surtout avec le »pas de cheveux » des Verts, Jean-François Joly. Disons qu’il a eu un succès monstre (monstre!) et qu’il avait pas mal le compas dans l’oeil. Ça l’a rendu heureux et c’est pour ça qu’après la partie, le chauve souriait (chauve-souris!).
Les Noirs ont maintenant une fiche de 2 victoires et 5 défaites. Il reste trois parties à jouer à la première moitié de saison. Est-ce que les trois (squelette!) parties seront des victoires? Si oui, ils termineront avec une fiche de .500 ce qui limiterait les dégats. On est avec eux, on espère qu’ils rebondiront.
Bon, bonsoir (bonbon!)
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P.S. Désolé mais je n’ai vraiment pas été capable avec citrouille…
REMISE DE BULLETINS: (22-21)
On a eu droit à toute une soirée d’inter-crosse hier soir au cégep de Maisonneuve. Assez pour que je me permette de recommander aux joueurs qui disputent le match de 21h30 d’arriver plus tôt à l’avenir, et à ceux qui jouent à 20h30 de rester pour l’autre partie. Il y a vraiment de belles choses qui se passent dans cette ligue.
En premier lieu, la rencontre Verts-Bleus n’était pas piquée des vers. Les deux équipes ont offertes un bon spectacle. Puis le match Noirs-Rouges a été très excitant. On n’a pas pu annoncer de gagnant avant que la sirène de la fin ne se fasse entendre. Ce sont les Noirs qui ont eu le dernier mot et qui ont récoltés leur troisième victoire de la saison, par la marque de 22 à 21. Mais ce ne fut pas facile. Ils ont dû travailler d’arrache-pied pour en venir à bout. Comme le dit si bien ma femme, 46 minutes d’ardeur et d’intensité finissent habituellement par donner des résultats intéressants.
Ce fut indéniablement une victoire d’équipe. Malgré des effectifs réduits (deux joueurs manquaient à l’appel), La Bête Noire y est allé d’efforts collectifs et ce fut profitable. Chacun y a mis son grain de sel.
Pour faire changement (et aussi parce que je manque parfois d’imagination…), j’ai décidé de vous décrire cette brillante performance en remettant un bulletin pour le match à chacun des joueurs. Peut-être que pour le prochain semestre, s’il y a une réforme et si j’ai le temps de suivre la formation de trois jours sur « Comment évaluer un joueur » je remettrai un bulletin chiffré. Pour l’instant, vous devrez vous contenter d’une lettre. Commençons.
Sylvie Chaput: C’était le genre de partie ou tout se passe vite, ou le rythme est très rapide et donc ou on s’attend à ce que des joueurs comme Sylvie, (avec son âge avancé…) aura de la difficulté. En effet, elle qui se remet d’une blessure au dos, avait les joues rouges, la langue pendante et le souffle court mais, elle s’est vraiment donnée à fond et elle n’a jamais été déclassée. Tout un match de sa part. Note: A+
Serge Moniz: Il est passé maître dans l’art de « setter » le jeu. Toujours la bonne passe au bon endroit, au bon moment. En arrivant chez-lui après la rencontre, il a pu se déboucher une bière (une bière de Serge évidement…) et se dire « j’ai fait ma job » Note: A+
Carl Boileau: A-t-il suivi des cours de Taï-chi? A-t-il reçu une formation de la HPBN (How to Put the Ball in the Net)? A-t-il eu recours à l’hypnose? Je ne sais pas ce qu’il a fait l’été dernier mais c’est un Carl transformé qui s’aligne avec les Noirs. Hier il avait des ailes sur le terrain et avait le compas dans l’oeil. Note: A+
Eric Beaulieu: Celui qui a été pointé du doigt par tous ceux qui ont des doigts, après le dernier match, se devait de rebondir. Hier, il a enfin joué une belle partie. Note: A+
Denis Tremblay: Il a joué une partie comme c’est maintenant son habitude, c’est à dire faire les gros arrêts pour garder son équipe dans le match. Pour l’avoir sélectionné, le gérant de l’équipe est en train de passer pour un génie. On crie « Au vol! » Note: A+
Alexandre L.-Lavigne: C’est lui qui a donné le premier but à l’équipe, même si un léger trouble de cécité chez l’arbitre est venu tout bousiller. Son plus beau jeu du match demeure son bloc impeccable à 10 secondes de la fin. Peu de joueurs ont ce talent. Lui, il l’a. Note: A+
Marie-Eve F.-Hénault: Elle aussi s’est donnée à fond. Toujours bien démarquée, elle a provoquée de belles choses. Du haut de la passerelle, c’est un plaisir de la voir jouer. Peut-être à cause de son joli sourire. C’est à elle qu’est revenu l’honneur de marquer le but qui créait l’égalité 21-21. Un beau à part de ça. Note: A+
Francis Cusson: A chaque partie, il est meilleur que la partie précédente. On appelle ça une progression. Recrue dans la ligue, il est en sorte la carte cachée des Noirs. Hier soir, avec 20 secondes à jouer, il s’est présenté seul devant le gardien des Rouges. Quand il a amorcé sa motion de tir, sept autres joueurs avec un gilet noir ont mis leurs mains sur son bâton et ont accompagnés le lancer. La balle a soulevé les cordages et c’est un cri de joie simultané qui est sorti de toutes ces sept bouches. Note: A+
Comme vous pouvez le constater, les Noirs ont joués un match irréprochable. Cette victoire fait vraiment du bien. Ils avaient tous le sourire après la rencontre et avec raison. Ils ont bien joués, ils se sont amusés et, en bonus, ils ont 2 points de plus au classement. J’appelle ça une soirée réussie.
Top Korner
UNE BELLE REMONTÉE
Je l’avoue, je me suis fait prendre. Oh! je ne suis pas le seul. Ils étaient tous comme moi sur la galerie de presse. À mi-chemin en deuxième période, les Gris avaient une avance de quatre buts et donc, tous les journalistes qui couvraient ce match avaient rédigés leur article. Il ne restait que le pointage final à inscrire. Car en effet, avec une avance de quatre buts et des joueurs tels que Joly, Belley et Raymond (pour ne nommer que ceux-là) les Gris étaient dans une position confortable. Mais, les Noirs ont fait preuve de ténacité et, avec des joueurs tels que Marchand, Lacombe et Simard (pour ne nommer que ceux-là) ils ont réussis à renverser la vapeur et à rattrapper les Gris. On a donc tous dû effacer nos textes et recommencer à zéro. Cependant, comme on approchait à grands pas de l’heure de tombée, cet article n’est pas très long.
Donc, résumons. Ce fut une partie très excitante. Il y a eu de très beaux jeux des deux côtés, mais principalement de la part des Noirs. C’est justement avec de beaux échanges (leur marque de commerce) qu’ils ont entrepris leur remontée. Tout a commencé lorsque les Gris ont enfilés quelques buts sans réplique dans un court laps de temps. Le capitaine des Noirs, Eric Beaulieu, a alors demandé un temps d’arrêt. Heureusement, l’arbître ne l’a pas entendu et les joueurs des Noirs présents sur le jeu à ce moment-là, ont remonté le terrain tranquilement en circulant bien la balle et ont conclus leur possession avec un joli but. La suite des évenements est simple. Pour les Gris: Perte de possession ou arrêtés par le gardien. Pour les Noirs: passe, passe, passe, but. Quand ils ont récupérés la balle un peu après avoir pris l’avance, il ne restait que 33 secondes au match. Et ils ont très bien gérés ce temps. Chapeau!
C’était un match crucial pour les Noirs. Eux qui traînent au bas du classement devront gagner plus souvent qu’à leur tour s’ils veulent espérer participer aux séries éliminatoires. Hier, ils affrontaient l’équipe qui trône au sommet. Et, phénomène fréquent pour nous, les mâles, hier soir la queue a eu le dessus sur la tête… Ça resserre le classement et comme comme on dit, c’est bon pour le show.
Top Korner
ORDINAIRE
C’était reprise des hostilités dans la LICSM hier soir. Après un mois d’inactivité, on avait tous hâte de voir nos idoles à l’oeuvre. Mais, plusieurs ont été amèrement déçus. Moi le premier. Ayant manqué le dernier match de 2007 pour des raisons …euh… personnelles (En passant le Honduras c’est vraiment très beau.) j’attendais avec impatience la première partie de 2008. Et de la façon dont les Noirs ont progressés match après match en automne, mes attentes étaient grandes.
J’ai bien cherché dans tous mes dictionnaires pour trouver le qualificatif le plus juste pour décrire cette partie opposant les Noirs aux Jaunes, et le terme »ordinaire » s’est avéré le plus adéquat. Ordinaire à tous les niveaux. En offensive, il y a eu beaucoup trop d’attaques à un contre un et, contre un gardien d’expérience comme Archambault, c’est difficile de compter dans ces circonstances. Puis défensivement, les Noirs ont trop souvent échappés leur joueur, qui se présentait seul devant Tremblay. Ce dernier, qui nous a habitué à des performances magistrales, a lui aussi connu une partie ordinaire.
En parlant du gardien des Noirs, vous vous souvenez qu’un peu plus tôt cette saison il a amélioré un record de ligue en accordant seulement 6 buts dans un match. Et bien hier soir, il a battu un nouveau record mais dans un autre chapître. Il nous a servit 279 sacres en 46 minutes de jeu. La marque précédente était de 17.
Mais tentons d’être analyste un peu. J’ai visionné et revisionné le vidéo de la rencontre pour tenter de comprendre cette déconfiture. Puis, finalement, l’observation que j’ai fait c’est que la forme physique n’y était tout simplement pas. Un mois sans jouer, c’est trop pour les vieilles jambes des Noirs. Vous allez me dire « Et les Jaunes eux? » Personnellement, je soupçonne leur capitaine d’avoir interdit toute forme de réveillon, party, messe de minuit, père noel, ragoût de pattes, sucre à la crème, rhum & coke, becs en pincettes, sandwich pas de croûte, bottes dans le bain, etc. Peut-être même ont-ils remplacé les jours de fêtes par des jours d’entraînement, qui sait? Toujours est-il qu’ils ont déclassés les Noirs au niveau de la vitesse ainsi que de l’exécution.
Les pauvres Noirs auraient probablement eu besoin de leurs joueurs manquants. On a vu après le match Sylvie Chaput étendue sur le dos, les yeux fermés (hmmm, ça me rappelle de chauds souvenirs ça…oups!!) essayer de faire passer un mal de dos. On a vu aussi Francis Cusson se tenir l’abdomen au banc pour tenter de soulager un point inopportun. On a aussi vu Carl Boileau passer son tour car il n’arrivait pas à trouver son deuxième souffle (décidement, il perd toujours quelque chose…) Et, on a vu tous les autres, la langue pendante, se demandant combien de temps ce calvaire allait encore durer.
Bref, ce fut un match ordinaire sur toute la ligne. Un match à oublier (tellement que j’ai même oublié le score final…) Ils auront la chance de se reprendre dans deux semaines. Espèrons qu’ils réussiront à se resaisir rapidement car les places en séries sont limitées et le temps va commencer à jouer contre eux.
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LA TEMPÊTE
Une tempête s’est abattue sur le Québec. Intransigeante, elle a causée des misères à bien des gens. Peut-être même que certains ne s’en remettront jamais. Je ne parle pas ici de la tempête de neige et de grésil d’hier, mais de la tempête qui a sévit mercredi soir au cegep Maisonneuve; la tempête NOIRE.
Après avoir eu de la difficulté à reprendre le collier suite à la pause du temps des fêtes, les Noirs ont bien fait leurs devoirs et nous ont offerts une performance grandiose. Épaulée par un gardien de but réserviste solide, la noire défensive n’a permis que 22 buts aux rapides joueurs des Rouges. Puis, dans l’autre sens, c’est avec des jeux de passes bien orchestrés que l’attaque a pu produire 28 buts. Et chaque joueur, sans exception, a mit la main à la pâte, ce qui nous a fait réaliser encore une fois que la Bête Noire est l’équipe la plus équilibrée de la ligue. Il y a tellement de bonnes mains dans cette équipe que le coup fatal peut provenir de n’importe quel bâton.
En parlant de coup fatal, celui de mercredi dernier est facilement identifiable. Les Noirs ont eu l’avance tout au long de la rencontre mais les Rouges s’accrochaient, jamais très loin à la traîne. Puis, c’est vers la 18e minutes de jeu en deuxième demie que c’est arrivé. Les deux pieds sur la ligne du centre, Serge Moniz (il était de retour après avoir manqué la dernière partie pour des raisons… nébuleuses.) était en possession de la balle. Il a fait une petite passe en lob, finement calculée, qui a flottée par dessus tout le monde pour atterrir dans le panier de Claude Marchand posté à deux millimètre de la zone du gardien. Évidemment, le but a suivi une seconde plus tard, et c’est à ce moment précis qu’on a senti sur la passerelle que les Noirs venaient de gagner la partie car les Rouges ont semblés assommés, incapables de se relever.
En conclusion, ce fut un excellent match disputé par les Noirs. En fait, un excellent match point, car les Rouges aussi ont bien joué. La moins bonne performance est venue probablement du côté de l’arbitrage mais, je n’en dirai pas davantage, afin d’éviter les sanctions imposées par la ligue. Ce qui est le plus important à retenir de cette rencontre, c’est qu’avec la victoire, les Noirs sont sortis des profondeurs ténébreuses de la sixième place.
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DÉCEVANT
On a eu droit, encore une fois, à un match chaudement disputé hier de la part des Noirs. Un match qui s’est terminé 23 à 21 (après vérification sur le feuille officielle) en faveur des Gris. C’est un résultat décevant si on tient compte de l’EFFORT OFFERT (tiens, c’est joli ça!) par l’équipe. Les joueurs des Noirs étaient passablement débinés après la rencontre. Comme quoi, perdre un match serré c’est pire que de se faire massacrer.
Les Gris ont entamés la partie en lion en prenant rapidement l’avance 3 à 0. Mais les Noirs ne les ont pas laissé filer, si bien qu’après cinq minutes de jeu nous avions un score de 4 à 4. C’est à la fin de la première demie que les choses se sont gâtées. Les Gris ont marqués quelques buts rapides, provenant principalement des bâtons de Raymond et Belley qui ont été vraiment poison, pour porter la marque à 15-10. Encore une fois, les Noirs ont bien réagit et ont grugés lentement cette avance, sans toutefois parvenir à l’éliminer.
Pourtant, ce n’est pas les chances qui ont manquées. Inutiles de toutes les énumérées. Mentionnons seulement la belle opportunité qui s’est présentée lorsqu’ Alexandre Lacombe-Lavigne s’est vu décerner pas un mais bien deux lancers de pénalité. Le résultat me fait penser aux référendums sur la souveraineté du Québec: 0 en 2.
On aura quand même trouvé le moyen de rigoler dans cette partie car il y a eu quelques moments cocasses. Par exemple, le « one-timer » tenté par Carl. Claude en rit encore. Peut-être que la passe était trop raide… Aussi, on a vu Serge qui, pour faire une passe, s’est servit du ventre d’un adversaire (le BELLY de BELLEY…ça aussi c’est joli!) Et à la toute fin, Alex à marqué un drôle de but en exerçant une forte pression sur Chavez. Ce dernier était « un poco in joualvero ».
Ce qui est moins rigolo, c’est que deux noirs ont terminés la rencontre à l’infirmerie. Premièrement, Claude dont l’âge avancé se fait de plus en plus sentir, a eu des difficultés avec un mollet récalcitrant. (Ou peut-être voulait-il ménager la gardienne adverse. C’est jamais bon de remplir le but contre sa blonde la veille de la St-Valentin…) Puis Serge, qui avait traité Claude de lâcheur, a dû regretter ses paroles lorsque son genou droit a défaillit.
Il serait injuste de ne pas donner de crédit aux Gris. Leur gardienne a été solide. Si je dis ça, c’est pour deux raisons. Premièrement, parce que c’est vrai, et deuxièmement, parce que je crois qu’elle lit cette chronique. Aussi, leurs joueurs ont été beaucoup plus opportunistes, prenant des tirs très précis qui léchaient l’intérieur des poteaux pendant que les Noirs eux, rataient la cible plus souvent qu’à leur tour.
Cette défaite, jumelée avec la victoire des Bleus, fait en sorte que les Noirs se retrouvent où vous croyez? Et oui, dans l’hostie de cave. Oups! excusez-moi.
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PAR UN SOIR D’ÉCLIPSE
J’ai passé une merveilleuse soirée mercredi dernier. Premièrement, il faisait beau, le ciel était dégagé et, on a eu la chance de pouvoir observer une éclipse lunaire. Ensuite, mon équipe favorite a remportée une belle victoire et, pour clôturer le tout, ma femme était particulièrement en forme 😉 Si vous le voulez bien, voyons en détails un de ces superbes évenements. Parlons du match opposant les Noirs aux Bleus (Vous ne pensiez tout de même pas que je vous raconterais mes ébats…?)
Commençons tout de suite par dire que, contrairement à la partie Canadiens-Rangers, ce match ne va pas passer à l’histoire. Ce fut du jeu similaire au fond de culotte de mon obèse voisin c’est à dire, décousu, et ce de la part des deux équipes. Il y a eu beaucoup de balles perdues à cause d’une mauvaise communication. Les pires auront été Alexandre L-Lavigne et Eric Beaulieu qui ont passé une bonne partie de la soirée sur le terrain ensemble et qui semblaient s’entendre comme des sourds et muets dos à dos. Mais même si ce n’était pas toujours fluide (On ne peut en dire autant de ma femme et moi… ;)) les Noirs ont quand même trouvé la façon de remporter la victoire par la marque de 20 à 17.
Voici les principales raisons qui ont menées au succès de la Bête Noire. Je ne sais pas si c’est l’approche de la date limite des transactions qui a provoqué ça (évidement, personne ne souhaite quitter cette équipe phénoménale) mais les joueurs des Noirs ont joués une défensive quasi irreprochable. Et Dieu sait que dans cette ligue, la défensive ce n’est pas ce qui prime. Autre point favorable aux Noirs, Pierre-Luc Simard a contribué à faire baisser le taux de natalité au Québec avec un tir plutôt dangereux. Le pauvre Patrick Bastien, après être resté plié en deux pendant cinq longues minutes, a fini par faire comme la lune; il s’est éclipsé. Et dire qu’un peu plus tôt, on avait suggéré à Pierre-Luc d’arrêter de tenter de déjouer le gardien avec des tirs entre les jambes…
Mentionnons également le beau travail des femelles(!) de l’équipe. Sylvie qui avait manqué la dernière partie (parait-il qu’elle s’était fait volé sa sacoche dans un bar…) est revenue en force avec une belle prestation. Notre superbe Aphrodite, Marie-Eve, quand à elle, joue toujours de façon très inspirée lorsqu’elle affronte son chum. On se doit aussi de souligner leur courage car elles n’ont pas hésitées à faire des blocs sur le corpulent Steven Hilier.
Mais ce qui a fait toute la différence, c’est la performance magistrale de Francis Cusson. À lui seul, il a marqué près de la moitié des buts de son équipe. Ce n’est pas compliqué, c’était un tir = un but. Une étoile est née. Chapeau.
Pour conclure, disons simplement que, heureusement, ce n’est pas la façon de jouer mais bien le résultat qui compte. Les Noirs ont souvent mieux joué en encaissant la défaite. Un match comme mercredi vient équilibré tout ça.
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Y EN AURA PAS DE FACILE! ( 17-16 )
Cette célèbre citation de Claude « piton » Ruel s’applique très bien à la saison que connaissent les Noirs. Une saison où chaque partie est disputée avec acharnement, où chaque victoire est le fruit d’un dur labeur. Le match d’hier ne fait pas exception. La Bête Noire a réussie à gagner son match par la peau des fesses contre les Jaunes. Score final: 17-16
Ce fut un début de match plutôt médiocre de la part des Noirs. Ils commencent rarement en lion mais hier, c’était pire que pire. Ils ont plutôt commencé en mouton, ou plutôt en mulot ou bien même, en ver de terre. Bref, le temps de m’installer confortablement sur la passerelle avec mes hot-dogs et mes nachos et c’était déjà 6 à 1 pour les Jaunes. Les Noirs ont tout de suite demandés un temps d’arrêt, ce qui était, selon moi, une sage décison. Cela a semblé les replacer car la première période s’est terminée 8 à 8.
Avec un pointage aussi bas, inutile de préciser que les deux gardiens se sont signalés. Les Noirs pensaient l’avoir un peu plus facile étant donné que le gardien régulier des Jaunes était absent. Ils se sont drôlement trompé. Devant le filet des Noirs, Tremblay a, lui aussi, effectué un excellent travail.
En deuxième pèriode, les Noirs ont fait comme moi la dernière fois que je suis allé dans un club de danse à 10$; ils ont pris les choses en mains. Progressivement, ils se sont forgés une petite avance avec des buts provenant de tous les bâtons et de toutes les façons. Des tirs de loin, de près, en haut, en bas et même (ils ont beaucoup pratiqués cet hiver), des tirs pelletés.
Puis ce fut au tour des Jaunes de prendre un temps d’arrêt car avec 6 minutes à jouer, ils tiraient de l’arrière par 5 buts. Vous pensez que c’était une avance confortable? Attendez! Il était évident que les Jaunes profiteraient de leur temps d’arrêt pour mettre en place une stratégie de »press ». Et effectivement, c’est ce qu’ils furent, ce qu’ils firent, ce qu’ils fûtes, ce qu’ils fûmes, ce qu’ils fissent…c’est ça qu’ils ont fait. Et de brillante façon car les Noirs n’ont pas su résister à cette pression. Et par dessus le marché, l’arbître semblait s’acharner sur le pauvre Carl Boileau. Mais bref, les Jaunes n’ont pas lâchés et ils ont créés l’égalité 16-16 avec 13 secondes à jouer. Il fallait faire vite. Avez-vous compris Serge et Denis? IL FALLAIT FAIRE VITE!! Ces deux-là se sont tranquilement échangé la balle dans le demi-cercle, haussant consirodérablement le niveau de stress chez leurs co-équipiers. Finalement, Serge est sortit de là avec la balle. Il a fait quelques pas pour ensuite remettre la précieuse boule à Alexandre L.L. qui a filé droit vers le gardien adverse avec 3 jaunes à la traîne. Avec les qualités de marqueur qu’on lui connaît et son sens du dramatique, il n’allait pas rater pareille occasion. Bingo!
C’est une victoire qui fait du bien. Chaque victoire est un petit pas de plus vers une possible participation aux séries. La semaine prochaine, c’est congé pour les six équipes. C’est le temps de relaxer et d’en profiter pour se promener dehors dans ce merveilleux paysage pittoresque tout blanc pendant que de petites étoiles argentées nous tombent sur la tête. (En fait, ici il faudrait lire: On va encore être obligé de se casser le dos a ramasser c’t’hostie de marde blanche là. J’en ai plein l’cul !!!)
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UNE VICTOIRE À LA PYRRHUS
Hé oui, cette célèbre expression est encore de mise cette semaine. Les Noirs ont réussis à gagner leur match mais combien durement. C’était leur troisième victoire consécutive, leur quatrième en cinq parties. Cette fois-ci, ça c’est terminé 17 à 16 contre les Verts.
On pensait bien assister à une victoire facile. Les Noirs étaient presque complets tandis que les Verts devaient se débrouiller à cinq joueurs. Le plan de match des Noirs était d’essouffler l’adversaire. Ils ont passablement réussis mais le problème, c’est qu’ils ont eu bien des difficultés à trouver le fond du filet (c’est devenu un classique). Ce n’est pas les chances qui ont manquées pourtant. Normalement, ils auraient dû se rendre à 30 buts sans trop d’efforts. Seul Alex Lacombe-Lavigne a profité régulièrement de ses opportunités. Et plus souvent qu’autrement, il a déjoué le gardien avec des tirs précis et spectaculaires. (À quand un DVD comme Kovalev?)
Du côté des Verts, le joueur le plus productif a été sans contredit Daniel Madore. Il est méconnaissable depuis qu’il joue avec un gant à la Michael Jackson. (On est à la veille de le voir faire ses replis défensif en moonwalk!)
Mais, je vais me répéter, ce qui compte, ce n’est pas comment, c’est uniquement le résultat. Et le résultat, réjouissons-nous, est favorable aux Noirs. Avec cette victoire, la Bête Noire se retrouve donc en 3e position à 2 points de la tête avec 1 match en main. Cependant, ils sont aussi à seulement 4 points de la cave. Donc, tout est encore possible. C’est tellement serré qu’ils ne peuvent pas compter sur l’aide des autres équipes pour améliorer leur sort. C’est à eux de remporter leur quatre dernières parties et ainsi s’assurer une participation aux séries éliminatoires. Mais pour se faire, ils devront peaufiner leur jeu et performer de façon plus convaincante. En fait, il s’agit seulement que chacun joue à la hauteur de son talent et ce, tous les joueurs en même temps, pour rendre cette équipe invincible.
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EXCITANT
Très chers lecteurs, pour une rare fois cette saison, les mots ne me viennent pas pour décrire la partie d’hier soir. Pour la deuxième fois cette saison, les Noirs et les Bleus se sont livrés toute une bataille et on n’a pas pu faire de maîtres. Le match s’est terminé par un verdict nul de 27 à 27. Et qu’est-ce qu’on peut dire d’un match nul? Un match nul c’est décevant car on n’a pas gagné. Mais, un match nul c’est satisfaisant car on n’a pas perdu. En fait, un match nul c’est…nul!
Pourtant, les Noirs ont eu l’avance pendant presque toute la partie, mais jamais une avance confortable. Tantôt quatre buts, parfois cinq, mais jamais ils n’ont réussis à s’échapper. On a quand même eu droit à des beaux jeux offensifs. Soulignons quelques beaux « give and go », en particulier un, réussi à la perfection par Marie-Eve Fournier et le meilleur joueur au monde Eric Beaulieu. Aussi, Pierre-Luc Simard a été très productif. Il a la mauvaise manie de déborder le centre et de se retrouver à gauche. Étant gaucher, il se coupe ainsi l’angle mais hier, c’aurait été mal vu de lui en parler car il a eu un taux d’efficacité impressionnant.
C’est vers la 15e minute de la deuxième demie que les Bleus ont commencés à réduire l’écart. Pendant que les Noirs maltraitaient les poteaux (on en a répertorié 22…), les Bleus devenaient soudain de plus en plus opportunistes. Et comme ça s’est produit quelques fois cette saison, les Noirs ont tendance à paniquer un tantinet lorsque vient le temps de conserver une mince avance en fin de match. On tente des jeux compliqués, on échappe nos balles, nos passes manquent de précision.(Quoi que celle de Marie-Eve était direct dans le panier…du joueur des Bleus!) Donc, les Bleus ont réussis à créer l’égalité. L’entraîneur des Noirs a alors eu envie de donner le signal à son gardien d’aller se ruer sur le gardien adverse mais il s’est abstenu. On n’est quand même plus à l’âge de pierre…
Donc, un match nul c’est un point pour chacune des équipes. Et grâce à ce précieux point, les Noirs se hissent au 2e rang pour la première fois. Leur fiche de 8 victoires, 7 défaites et 2 nulles est impressionnante si on se souvient qu’ils ont entâmés la saison avec quatres défaites consécutives. C’est une fin de saison des plus excitantes qui nous attend.
Top Korner
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Chers lecteurs,
Votre journaliste favori Top Korner étant en vacances, nous avons tout fait pour trouver un remplaçant. Finalement, c’est la chroniqueuse au courrier du coeur Mimi Chatonne qui a tenté de faire le boulot. Toutes nos excuses…
La direction.
UN BEAU SPECTACLE
Oh lala que j’ai passé une belle soirée. C’était la première fois que j’assistais à une partie de soccer. C’était beau de voir ces beaux jeunes hommes et ces demoiselles courrir vite vite partout avec leur raquette dans les airs. C’était pas facile à suivre. C’est finalement les Noirs qui ont gagné mais je ne me souviens plus du pointage. Il y a eu des jeux. Aussi des buts, ouf! Ce que je n’ai pas aimé, c’est la couleur des gilets, noir et jaune ça faisait trop abeille à mon goût. En tout cas, c’était un beau spectacle et j’espère avoir encore la chance d’assister à une partie.
Mimi Chatonne
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Chers lecteurs,
Le journal Le Crosseur est profondément attristé de vous annoncer le décès de votre journaliste préféré, Top Korner.
Monsieur Korner a été impliqué dans un accident de voiture samedi dernier. Il était à bord de sa Porsche en compagnie de la stagiaire aux petites annonces classées, Natasha Vendette. Ils revenaient d’un 5 à 7 et notre ami Top, vrai gentleman, aurait offert à Natasha de la raccompagner chez-elle. C’est une fois sur l’autoroute 10 au niveau du seul petit tronçon où il n’y a pas de travaux routiers, que Top aurait perdu le contrôle de son bolide. Nous ne savons pas encore ce qui a pu provoquer cette sortie de route. La rumeur comme quoi il aurait été sous l’effet de la cocaïne s’est répandue comme une traînée de poudre(!) mais rien n’a été confirmé pour l’instant. Peut-être pourrons-nous en savoir davantage sur les circonstances de l’accident lorsque la jeune dame sortira du coma (La pauvre s’est retrouvée dans une drôle de position, la tête coincée entre le corps de Top et le volant).
Notre ami Top aura, au fil des ans, laissé sa marque par ses vastes connaissances en matière d’inter-crosse mais surtout par son style unique. Malgré un nombre record de mises en demeure (groupes féministes, ligue des Noirs, conseil Juif, association des gays, ligue islamique mondiale, office des handicapés, etc…) son apport au journalisme sportif est indéniable. Aujourd’hui, le monde entier pleure sa subite disparition. Voici quelques témoignages de ses compères journalistes recueillis durant les dernières heures:
Guy Van Gogh (Amsterdam): Quelle perte! Les mots me manquent. On n’est jamais préparé à apprendre une telle nouvelle. J’espère qu’il n’a pas trop souffert. Top avait un bon réseau d’amis et je suis fier d’en avoir fait partie.
Möeven Pikk (Oslo): Vous me donnez un coup de massue en pleine tronche. Je n’arrive pas à y croire. Mais où qu’il soit maintenant, je suis persuadé qu’il est déjà en train de faire le party. C’était ça Top Korner; un professionnel qui aimait bien s’amuser.
Laurent Baquechotte (Paris): Si je suis journaliste sportif aujourd’hui, c’est grâce à Top Korner. Tout petit je lisais ses articles que je savourais comme du bonbon. Il n’a peut-être pas eu une vie irréprochable mais on s’en fout. Il était un vrai professionnel. Jamais il ne sera remplacé. Jamais.
John Crossbar (Chicago): Aujourd’hui je perd un ami, un père et un mentor. C’est lui qui nous à tous tracé la voie. Il suffisait d’un coup d’oeil pour voir qu’il n’avait rien d’un athlète (à part les pieds!) Il n’avait jamais tenu un bâton d’inter-crosse dans ses mains et pourtant, il connaissait la « game » comme pas un. C’est ce qui m’impressionnait le plus.
Helena Bounsspassopoulos (Athènes): C’est triste. Pas plus tard que le mois dernier, il est venu me rendre visite. Nous avons…bavardé. Beaucoup bavardé. Nous avons dû bavardé une dizaine de fois en 4 jours. Il était en pleine forme. La vie est cruelle. Je devrai me trouver un autre…interlocuteur.
Zundy Fence (Melbourne): Ce sont toujours les meilleurs qui partent les premiers. C’est simple, il y avait Top Korner, puis il y avait les autres. Je me souviens de la première fois où je l’ai rencontré. C’était il y a une dizaine d’année à Montréal. J’étais nouveau dans le métier et il m’avait donné de précieux conseils, tant au niveau journalistique que sur tout ce qui entoure la vie sur la route (si vous voyez ce que je veux dire…)
Arthur Aubut (Jonquière): Je n’arrive pas à y croire. Ici au Saguenay, Top était une vraie vedette. Tout le monde le lisait lâlâ. Je vais parler à mon beau-frère qui est échevin à la ville pour qu’il mette des pressions afin qu’on donne son nom à un centre sportif, un parc ou bien une rue. On pourrait aussi lui faire une statue lâlâ.
Comme vous pouvez le constater, le départ de Top Korner crée un grand vide autant pour vous, chers lecteurs que pour nous, ses collègues. Mais surtout, nous devons avoir une pensée pour sa famille. En particulier pour sa tendre épouse et pour ses nombreux enfants illégitimes dispersés aux quatre coins de la planète à qui nous offrons nos plus sincères condoléances.
Nous n’avons pas encore d’informations concernant les obsèques. Il semblerait que notre premier ministre monsieur Charest songe à offrir rien de moins que des funérailles d’État pour notre ami. Nous en sauront davantage dans les prochains jours.
Adieu Top!
Très intéressant. Il serait aussi utile de mettre en confrontation la psychologie de la réussite.