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Posté par le 24 avril 2025 dans Histoire, Politique nationale

Le mythe du territoire mohawk non cédé – Une réécriture coloniale de l’histoire

Le mythe du territoire mohawk non cédé - Une réécriture coloniale de l’histoire

Non, Montréal n’a jamais été mohawk — Révisionnisme historique, récupération politique et effacement du Québec

À chaque élection fédérale, le Nouveau Parti démocratique réussit à séduire une part de l’électorat progressiste québécois. Pourtant, ce parti, tout en se proclamant défenseur des minorités culturelles et des peuples autochtones, refuse toujours de reconnaître réellement la nation québécoise et son droit à l’autodétermination. Ce texte s’inscrit ainsi dans le contexte de cette contradiction fondamentale. Car pendant que le NPD s’érige en défenseur des droits autochtones et des « territoires non cédés », il participe en parallèle à un projet fédéral de centralisation, d’assimilation linguistique et d’uniformisation culturelle. Le Québec, dans cette logique, n’est plus un peuple fondateur du pays et encore moins une nation : il est une simple province parmi d’autres, assignée à un rôle de figurant dans le grand récit canadien.

Extrait du rassemblement du NPD à Montréal (mars 2025), où Julie Girard-Lemay ouvre avec une “reconnaissance territoriale”, récitée telle une prière woke débitée sans nuance. Son exaltation infantilisante rend rapidement l’écoute difficile. Plus tard, la chanteuse Saphia Nolin y déclare appuyer le NPD « pour être du bon côté de l’histoire ».
👉 Une mise en scène parfaite du révisionnisme postnational dénoncé dans ce texte.

Cette contradiction s’incarne aujourd’hui dans un slogan devenu rituel : « Montréal est un territoire mohawk non cédé. » Martelé dans certains milieux militants, universitaires et médiatiques, ce mantra woke repose sur une vision partielle et idéologisée de l’histoire. Non seulement il occulte la complexité du peuplement précolonial, mais il efface aussi les nations autochtones qui furent les alliées des Français — et donc, par extension, les nôtres.

La stratégie identitaire du NPD : vertu proclamée, assimilation masquée

Ce double discours — défense affichée des droits autochtones, mais déni du droit à l’autodétermination du Québec — n’est pas accidentel. Il s’inscrit dans une stratégie plus large où le NPD se présente comme le porte-étendard du progressisme moral au Canada. En multipliant les gestes symboliques — reconnaissances territoriales, chandails orange, déclarations de solidarité — le parti construit une posture vertueuse qui flatte une partie de l’électorat urbain, surtout dans les sphères progressistes universitaires et médiatiques.

Mais derrière cette vitrine morale se cache une logique asymétrique : alors que le NPD exige qu’on reconnaisse le statut non cédé de certains territoires autochtones, il refuse catégoriquement d’accorder au peuple québécois une reconnaissance similaire. Le multiculturalisme qu’il défend ne reconnaît les peuples que dans la mesure où ils ne remettent pas en question l’unité fédérale. Résultat : les Premières Nations sont instrumentalisées pour justifier le statu quo, pendant que le Québec est présenté comme un obstacle au progrès.

C’est cette logique qui fait du NPD un vecteur idéologique du Canada post-national : un État centralisateur qui disqualifie toute affirmation nationale autre que la sienne. En ce sens, ce progressisme n’est pas une réponse à la colonisation, mais une nouvelle forme de domination enveloppée dans le langage de l’inclusion.

Déconstruire le mythe : Montréal n’a jamais été un territoire mohawk

Avant l’arrivée des Français, le territoire de l’île de Montréal était majoritairement fréquenté par des peuples algonquiens, notamment les Anishinabés, et par les Hurons-Wendat, qui occupaient des villages sédentaires dans la vallée du Saint-Laurent. C’est d’ailleurs à un village iroquoien local, aujourd’hui appelé les Iroquoiens du Saint-Laurent (distincts des Iroquois ou Haudenosaunee plus au sud), que Jacques Cartier rend visite en 1535 à Hochelaga. Ces communautés ont disparu bien avant la fondation de Montréal en 1642, possiblement à la suite de conflits et d’épidémies, mais leur présence indique une occupation organisée avant la domination iroquoise.

Les Mohawks, membres de la confédération iroquoise, étaient originaires de la vallée de la rivière Mohawk dans l’actuel État de New York. Leur présence sur le territoire montréalais était sporadique, souvent belliqueuse, et jamais fondée sur une implantation durable. Durant le XVIIe siècle, ils menaient des raids contre les Hurons et les Algonquins avec le soutien des Anglais dans le but de contrôler les routes du commerce des fourrures et de détruire les alliances franco-autochtones. Ce contexte conflictuel, largement documenté dans les récits de Champlain et les travaux de chercheurs comme Gilles Havard ou Denys Delâge, confirme qu’on ne peut parler d’occupation mohawk à Montréal sans tomber dans une relecture idéologisée de l’histoire.

Les Mohawks n’ont jamais été établis de façon permanente sur l’île de Montréal avant la fondation de la mission jésuite de Kahnawà:ke en 1716 — laquelle se trouve, précisons-le, de l’autre côté du fleuve. Répéter aujourd’hui que Montréal se situe sur un « territoire mohawk non cédé » revient donc à effacer les alliances avec les véritables premiers partenaires autochtones de la Nouvelle-France, au profit d’un récit simplifié et politiquement commode pour l’agenda fédéraliste au Canada.

Quand l’histoire devient arme : le révisionnisme fédéraliste et la disparition des alliés du Québec

Le discours sur le « territoire mohawk non cédé » ne se limite pas à une maladresse historique : il constitue une arme politique au service d’un projet idéologique précis. En substituant à l’histoire complexe du peuplement autochtone une vision unidimensionnelle axée sur une seule nation — les Mohawks — ce discours efface les véritables partenaires des Français dans la vallée du Saint-Laurent : les Hurons-Wendat, les Algonquins, les Abénaquis et d’autres nations qui ont combattu aux côtés des colons francophones face aux assauts répétés de la Confédération iroquoise appuyée par les Anglais.

Cette occultation n’est pas anodine. Elle permet d’instaurer un récit où les Québécois francophones deviennent eux-mêmes des colonisateurs secondaires — une construction qui justifie leur délégitimation politique actuelle. En présentant le Québec comme un simple usurpateur sur des terres autochtones, sans reconnaître qu’il a lui-même été colonisé et qu’il s’est allié historiquement à plusieurs Premières Nations, on conforte l’idée que le peuple québécois n’a aucun droit légitime à l’autodétermination.

C’est dans cette logique que le mythe mohawk devient une arme du fédéralisme postnational canadien. Il permet au gouvernement central et à ses relais médiatiques ou universitaires de moraliser la marginalisation du Québec, en donnant l’illusion d’une justice réparatrice alors qu’il s’agit en réalité d’un effacement double : celui des véritables alliés autochtones de la Nouvelle-France, et celui du peuple québécois comme nation opprimée.

Les travaux de Denys Delâge et Roland Viau documentent bien cette histoire d’alliances croisées et de solidarités interethniques. Effacer ces faits, c’est trahir la complexité du passé au nom d’un présent idéologique. Et dans ce contexte, le discours du NPD s’aligne parfaitement avec cette opération d’amnésie sélective.

La dimension politique contemporaine du mythe

Il est significatif de constater que cette mention du « territoire mohawk non cédé » a également été adoptée par des institutions canadiennes emblématiques comme le Club de hockey Canadien. Avant chaque match au Centre Bell, une reconnaissance territoriale est lue, affirmant que Montréal est située sur un territoire mohawk non cédé. Si cette pratique peut être perçue comme un geste symbolique envers les Premières Nations, elle devient hautement paradoxale lorsqu’on la met en contexte.

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Terres non cédées : le Canadien de Montréal fait erreur, croit le ministre Lafrenière. Cliquez sur l’image pour lire l’article

En effet, les Canadiens de Montréal appartiennent au Groupe CH, dirigé par Geoff Molson, héritier d’une des familles les plus influentes dans l’histoire économique et coloniale britannique de Montréal. John Molson, fondateur de la brasserie Molson en 1786, a non seulement contribué au développement industriel et financier de la ville, mais a également été un acteur-clé dans l’établissement d’un ordre colonial britannique sur un territoire anciennement français. Il a siégé dans des institutions politiques et économiques qui ont renforcé l’assise du pouvoir anglais au Québec au détriment des Canadiens français.

Que cette même lignée adopte aujourd’hui un discours sur les « territoires non cédés », dans un alignement apparent avec celui du NPD, soulève une question fondamentale : à qui profite réellement cette reconnaissance ? Lorsqu’un parti comme le NPD, supposément progressiste, tient le même langage que les héritiers d’une des plus grandes dynasties coloniales anglo-montréalaises, on peut sérieusement douter de la sincérité du message. Ce discours, bien que drapé de vertu, semble servir davantage à légitimer l’ordre fédéral canadien et à effacer la mémoire nationale du Québec, qu’à rendre justice à l’histoire des peuples autochtones comme à celle des Canadiens français.

De la rue Amherst à la rue Atateken : un symbole de mémoire sélective

En effet, il est d’emblée choquant qu’on ait si longtemps toléré à Montréal la glorification d’un personnage comme Jeffery Amherst, dont le nom fut apposé à une artère majeure de la ville. Amherst, rappelons-le, fut le commandant en chef des forces britanniques lors de la conquête de la Nouvelle-France. Il incarne donc, à lui seul, la capitulation du peuple canadien-français en 1760 et la mise en œuvre du régime colonial britannique au Québec.

Mais son rôle va bien au-delà de la simple domination militaire. Amherst est également l’un des premiers officiers documentés dans l’histoire à avoir envisagé et possiblement inventé l’utilisation d’armes biologiques à des fins militaires. Il est peut-être, selon plusieurs historiens, le premier dans l’histoire moderne à avoir proposé et mis en œuvre une telle tactique de guerre, en recommandant explicitement d’utiliser des couvertures contaminées à la variole contre les peuples autochtones. Dans une correspondance militaire, il suggère explicitement d’utiliser des couvertures contaminées à la variole pour exterminer les nations autochtones hostiles aux Britanniques. Cette tactique visait en particulier les alliés des Français — Hurons-Wendat, Algonquins, Abénaquis — avec lesquels les Canadiens français avaient établi des relations diplomatiques, culturelles et militaires durables.

Que le nom d’un tel individu ait pu orner une rue pendant plus de deux siècles est en soi une offense à la mémoire collective du Québec et de ses alliés autochtones. Mais bon, la Ville de Montréal a finalement renommé cette rue « Atateken », un mot mohawk signifiant « frères et sœurs », afin de reconnaître l’héritage autochtone de la ville. Cependant, ce choix soulève une contradiction historique : les Mohawks (Kanien’kehá:ka) étaient alliés des Britanniques, notamment d’Amherst, et ont combattu aux côtés des forces coloniales contre les nations autochtones alliées des Français. Ainsi, renommer la rue en utilisant un terme mohawk peut être perçu comme une méconnaissance des alliances historiques et des dynamiques coloniales de l’époque.

Ce paradoxe met en lumière les défis de la réconciliation et de la reconnaissance historique. Il est d’autant plus révélateur lorsqu’on considère que la mairesse de Montréal, Valérie Plante, grande promotrice de cette nouvelle toponymie et répétant avec ferveur que Montréal est un « territoire mohawk non cédé », a siégé au conseil d’administration de l’Institut Broadbent, un groupe de réflexion étroitement lié au Nouveau Parti démocratique. Cette proximité idéologique permet de mieux comprendre l’alignement entre les discours municipaux, les slogans progressistes fédéralistes, et l’agenda postnational du NPD, où la mémoire historique du Québec est réécrite à travers une grille de lecture souvent déconnectée des réalités locales et des véritables alliances du passé. Il faut également rappeler qu’avant de devenir mairesse, Valérie Plante a remporté la chefferie de Projet Montréal en 2016 avec l’appui décisif de réseaux proches du NPD, dans un contexte où plusieurs figures influentes de la gauche fédéraliste voyaient en son rival Guillaume Lavoie un candidat trop modéré, voire trop nationaliste, pour défendre les intérêts idéologiques d’un progressisme pancanadien.

j’ai appuyé Guillaume Lavoie à la dernière élection municipale. Cliquez sur l’image pour lire mon article à cet effet : Un beau grand projet pour Montréal

Pourquoi il faut défendre notre propre récit – et nos alliances oubliées

On ne peut comprendre le Québec sans reconnaître les alliances historiques qu’il a nouées avec des nations comme les Hurons-Wendat, les Abénaquis, les Algonquins ou les Montagnais. Ces peuples ont partagé avec les Français une mémoire de résistance et de cohabitation face à la colonisation britannique. Réhabiliter ces alliances, c’est redonner leur juste place aux Premières Nations enracinées dans les basses terres du Saint-Laurent et sortir d’une vision instrumentalisée de l’autochtonie.

Un exemple contemporain de cette collaboration est la Paix des Braves, signée en 2002 entre le gouvernement péquiste de Bernard Landry et la nation crie. Ce traité, fondé sur la reconnaissance mutuelle et le partage équitable des ressources, montre qu’un Québec souverain peut coexister dans la justice avec les peuples autochtones. Il illustre que la souveraineté n’exclut pas la réconciliation, mais peut en être la condition.

C’est pourquoi le Québec indépendant que nous proposons ne peut se construire sans les Premières Nations historiquement présentes sur son territoire. Ce projet de pays doit être élaboré de concert avec elles, non pour les instrumentaliser, mais pour les reconnaître comme partenaires fondateurs dans une nouvelle constitution. Il s’agit d’une opportunité historique : celle de bâtir ensemble un État décolonisé et solidaire, à l’opposé des logiques d’assimilation progressiste que véhiculent les élites fédéralistes.

Dans ce contexte, il est révélateur que les institutions canadiennes maintiennent encore en place la Loi sur les Indiens, pilier juridique d’un colonialisme raciste datant de 1876. Cette loi paternaliste, toujours en vigueur, définit arbitrairement l’identité autochtone, impose des structures de gouvernance étrangères aux traditions des Premières Nations, et perpétue une gestion fédérale des réserves. Le NPD, qui s’enorgueillit de défendre les Autochtones à coup de slogans comme « territoire mohawk non cédé », ferait mieux d’exiger l’abolition de cette législation et sa substitution par un cadre coécrit, fondé sur l’autodétermination.

Car la véritable décolonisation ne passe pas par des formules creuses, mais par le démantèlement des structures qui perpétuent l’oppression. C’est là que se joue la seule réconciliation possible : celle d’un Québec libre, solidaire et respectueux des peuples qui l’habitent.

Retrouver une mémoire juste et partagée

Ceux qui continuent d’entretenir ce révisionnisme historique — qu’ils soient des fédéralistes lucides ou des militants woke convaincus d’agir pour le bien — participent sciemment ou non à une entreprise d’effacement du peuple québécois. En martelant que « Montréal est un territoire mohawk non cédé », ils alimentent une fiction utile à l’ordre canadien, mais néfaste pour la vérité historique comme pour toute perspective de réconciliation véritable.

Car à qui profite réellement cette formule ? Ni au peuple québécois, dont elle nie l’histoire, la continuité territoriale et le droit à l’autodétermination. Ni aux Premières Nations qui ont réellement cohabité avec les colons français dans les basses terres du Saint-Laurent — Hurons-Wendat, Algonquins, Abénaquis — dont les alliances et les contributions sont systématiquement occultées. Même les Mohawks, que ce récit prétend honorer, restent confinés à des réserves sous tutelle, exclus des véritables leviers politiques et économiques. Derrière le discours vertueux, le destin que leur réservent les fédéralistes est celui d’un isolement perpétuel… jusqu’à l’assimilation intégrale. Le même qui, d’ailleurs, est planifié pour le peuple québécois par ce Canada qui se dit progressiste, mais qui ne valorise dans les fait que la langue anglaise.

Cette formule n’est pas un hommage : c’est un alibi. Elle sert l’agenda idéologique du Canada post-national, en offrant une caution morale à la mainmise anglaise sur le territoire québécois. Elle permet aussi au NPD, et à ses relais militants, de projeter une image de vertu sans jamais remettre en cause les fondements du colonialisme toujours actif dans les structures canadiennes. C’est là le cœur du mensonge : une posture morale qui ne profite ni aux Autochtones, ni aux Québécois, mais uniquement aux intérêts d’un fédéralisme centralisateur sous couvert de bienveillance.

Il est temps de sortir de cette impasse. De dénoncer l’instrumentalisation des Premières Nations à des fins partisanes. De rétablir une mémoire commune fondée sur les faits, sur les alliances historiques réelles, et non sur des slogans utiles aux dominants. Et surtout, de proposer aux peuples qui partagent ce territoire une véritable refondation politique. Un pays à bâtir ensemble. Un Québec souverain, mais solidaire — décolonisé pour tous.

Nous devons chérir notre héritage. Nous devons préserver notre nationalité pour la jeunesse de notre avenir. L’histoire devrait être écrite pour être transmise
Louis Riel

Il est important pour nous, mes frères, d’exterminer de nos terres cette nation qui ne cherche qu’à nous détruire
Chef Pontiac, discours du 5 mai 1763

Sources :

Encyclopedia Britannica

Jacques Cartier | Biography, Route, Voyages, Accomplishments …

2 avril 2025 — French mariner Jacques Cartier was the first European to navigate the St. Lawrence River, and his explorations of the river and the Atlantic …

kronoskaf.com

Iroquois of Canada – Project Seven Years War – Kronoskaf

16 janvier 2024 — When Jacques Cartier explored the Saint-Laurent River in 1535, he found it occupied by Iroquoian speakers with two large settlements at …

blogueaquidedroit.ca

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18 novembre 2023 — Montréal est un territoire autochtone non cédé. C’est un fait incontestable. Vous aurez beau fouiller les archives du soir au matin, vous ne …

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27 septembre 2023 — Montréal reconnaît, par des gestes concrets, la présence … (Mohawk) de son hospitalité en territoire non cédé. Sur le même sujet.

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3 mai 2023 — L’histoire de la présence autochtone au cours des quatre derniers millénaires sur l’archipel montréalais, ainsi que dans la vallée du Saint- …

YouTube

La loi sur les Indiens : un résumé – YouTube

8 janvier 2023 — Introduite en 1876, la Loi sur les Indiens est un document évolutif … CANADA! Instagram : https://instagram.com/historicacanada …

nationnews.ca

Leaders reflect on the history and future of the Paix des Braves …

28 février 2022 — Namagoose said that the relationship between Quebec and the Cree Nation was not sustainable – that then-Premier Landry realized this and seized …

cngov.ca

20th Anniversary of the Signing of the Paix Des Braves

6 février 2022 — … Bernard Landry. I believe the Paix des Braves marks an opportunity for the Cree as a nation to come to the table and participate in economic …

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Montréal est-il un territoire non cédé? – Pivot

3 novembre 2021 — Cela revient à dire que les revendications territoriales du peuple Mohawk sont sans fondement. Aussi, il faut s’empresser de démontrer notre …

Journal de Montréal

Montréal en territoire mohawk: qui sème les graines de la discorde?

2 février 2021 — Leur présence remonte en fait au régime français. Des Mohawks convertis au christianisme sont venus dans la région de Montréal à l …

Reddit

Montréal n’est pas un territoire autochtone non-cédé – Reddit

25 septembre 2020 — Non! Les Mohawks était sur le territoire de la Vallée du Saint-Laurent, autant que les Algonquins, les Maliseet, les Innus, les Abenakis, et les …

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Contexte Historique: La Loi sur les Indiens et les pensionnats

28 octobre 2019 — La Loi sur les Indiens de 1876 permettait au gouvernement canadien d’exercer un contrôle sur de nombreux aspects de la vie des Peuples …

rcaanc-cirnac.gc.ca

Renseignements généraux sur l’inscription des Indiens

27 novembre 2018 — Les modifications ensuite apportées à la Loi sur les Indien s entre 1876 et 1985 ont renforcé les critères fondés sur le sexe et ont continué de …

canadashistory.ca

The Mystery Village – Canada’s History

8 mai 2017 — In 1535, French explorer Jacques Cartier and his crew became the first Europeans to set foot on the island of Montréal. They found a village …

yorkspace.library.yorku.ca

[PDF] The Paix des Braves: A Path Toward Reconciliation? – YorkSpace

10 août 2016 — This thesis will suggest that from a radical perspective, reconciliation has not been achieved in James Bay because the 2002 Paix des Braves …

action-nationale.qc.ca

Montréal n’est pas un territoire mohawk non cédé – L’Action nationale

Comme les Mohawks ont pris position contre les Américains à cette occasion, plusieurs sont venus se réfugier au Québec. Entre 1784 et 1800, les Mohawks ont …

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Jacques Cartier was a French maritime explorer from Brittany. Jacques Cartier was the first European to describe and map the Gulf of Saint Lawrence and the …

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Les Mohawks, ou leur nom autochtone Kanien’kehá:ka (historiquement Agniers), constituent un peuple autochtone d’Amérique du Nord, dont le territoire historique …

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Le Pays renversé – Wikipédia

Professeur de sociologie et de méthodologie historique à l’Université Laval, Denys Delâge étudie et enseigne l’histoire des Premières Nations du Québec, le …

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Hochelaga (village) – Wikipedia

Jacques Cartier arrived by boat on October 2, 1535; he visited the village on the following day. He was greeted well by the Iroquois, and named the mountain he …

Wikipedia

Paix des Braves – Wikipedia

It was signed on February 7, 2002 in Waskaganish, Jamésie, Quebec, after decades of court battles between the Cree and the Government of Quebec. The name was …

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À l’origine, en 1876, la loi est nommée l’« Acte des Sauvages ». La loi définit qui est « Indien » et prévoit certains droits et incapacités pour les Indiens …

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Groupe de Mohawks accompagnés du maire de Montréal, William Workman, Kahnawake, 1869. Dans les années 1830, Kahnawake est le plus grand village autochtone …

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VIAU, Roland, Enfants du néant et mangeur d’âmes. Guerre, culture et société en Iroquoisie ancienne (Montréal, Boréal,. 1997). Denis Vaugeois. Volume 51 …

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Persée

Roland Viau, Enfants du néant et mangeurs d’âmes. Guerre, culture …

Enfants du néant et mangeurs d’âmes. Guerre, culture et société en Iroquoisie ancienne. Préface de Norman Clermont. Québec, Éditions du Boréal, 1997.

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Le but de la Loi sur les Indiens est de forcer l’intégration des Autochtones à la société canadienne en les assimilant. Sous cette loi, les « Indiens inscrits » …

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Le pays renversé de Denys Delâge | Essais | Histoire | leslibraires.ca

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JSTOR

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La création de la mission jésuite de Kahnawake, sur la rive sud de Montréal, où une communauté mohawk habite toujours, remonte à cette époque.

banq.pretnumerique.ca

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L’auteur pose dans cet ouvrage le problème de la guerre chez les Iroquois. Quels en étaient le mobile, l

 

 

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