Nouvelles observations sur des araignées du Québec
Je l’admets… je n’ai pas touché à la section photographique de mon blogue depuis mon retour d’Europe (début 2007). Mais étant un photographe amateur prolifique (mon appareil photo ne me quitte jamais), je compte bien arriver ici à déposer méthodiquement certaines photos issues de mon quotidien. Alors, cet article relatant mes dernières observations sur des araignées québécoises sera un prétexte idéal pour réactiver mon webalbum.
Par ailleurs, bien que je catégorise ce blogue dans le domaine politique, je constate cependant que sa relative popularité est finalement issue de ma spécialité entomologique. Formellement, si mes articles politiques peuvent (tout de même) susciter rapidement l’attention, leur achalandage s’épuise dans le temps. Or, contrairement à ma catégorie prioritaire, mes articles entomologiques, eux, sont intemporels. Si bien que ces derniers entretiennent un trafic constant vers mon blogue. D’autre part, ayant donc des sujets spécialisés (voire unique), je constate (via Google Analytics) que Google priorise ainsi mon blogue lorsque certains mots-clefs entomologiques sont saisis. Parallèlement, cette dynamique fait accroître la valeur de l’ensemble de mon contenu… ainsi, concrètement, mes insectes tirent vers le haut la cote globale de mon blogue.
Or, parlant d’envol, justement, j’ai un article entomologique qui caracole présentement en tête de mes articles le plus visionnés. Formellement, l’article sur l’araignée jaune Chiracanthium mildei a dernièrement dépassé les 2000 visionnements (une première dans mon cas). À ce sujet, il faut dire que depuis son jour de parution au mois de juin, quelques internautes y ont sporadiquement déposé une dizaine de commentaires (ce qui contribue à l’amélioration des références enregistrées par Google). Si bien que cet article est littéralement en train devenir un miniforum à propos des hypothétiques morsures nocturnes. Sincèrement, si je ne sais toujours pas quoi penser sur cette hypothèse, il demeure indéniable que nous sommes sur la bonne voie pour résoudre ce mystère. Donc, en attendant de nouvelles observations des internautes à ce sujet, je vais aujourd’hui m’attaquer à la tâche de répondre aux commentaires de l’article en question… D’autant plus que j’ai moi-même de nouvelles observations sur certaines espèces d’araignées du Québec à vous faire part.
Mais avant d’enclencher le sujet, je dois vous avouer une évolution personnelle depuis ce premier article sur les araignées. Effectivement, je me suis vraiment découvert une réelle passion pour ces petits arthropodes. Bien que je suis toujours réticent à manipuler les araignées avec mes mains, je les trouve désormais plus sympathiques, voire, peut-être… quasiment jolies (si on ne les regarde pas de trop proche quand même). Par ailleurs, puisque ma phase d’observations actives des araignées coïncide avec les débuts de ma relation avec ma nouvelle compagne, il est vrai que ces dernières symbolisent aussi les fils s’étant depuis tissés entre nous. Maintenant, laissez-moi donc vous raconter les prémisses de notre toile d’araignée.
Suivre le fil d’Ariane… ou plutôt, le fil d’Anne-Marie.
J’ai rencontré Anne-Marie dans un party à la fin de juillet. À dire vrai, l’hôtesse de la soirée étant dans le domaine de la coiffure, les convives dans cette fête étaient franchement gais. Or, histoire de tout de même garder un intérêt pour la fête, je m’octroyai rapidement le rôle de barman attitré. Ainsi, non seulement je pouvais pratiquer l’une de mes passions aisément, mais avouons-le aussi, être barman est toujours un poste stratégique dans un party. Si bien que durant cette soirée, soyez assurés qu’Anne-Marie fut, bizarrement, la cible de divers cocktails spéciaux.
Mon artillerie de la soirée :
De la sorte, disons que le lendemain matin… je me suis retrouvé dans la chambre d’Anne-Marie; une pièce s’avérant dans un demi-sous-sol à Repentigny. Or, ce genre d’environnement est aussi très propice pour rencontrer les colocataires à huit pattes.
C’est donc ainsi qu’Anne-Marie a découvert la présence d’une «grosse» araignée maraudant dans les draps du lit. Formellement, si cette situation se profilait comme un premier test de virilité, ma réaction ne sera ni la panique, ni l’écrabouillement de l’intrus… j’accourrai plutôt chercher mon appareil photographique. En effet, si j’ai rapidement identifié l’araignée comme un banal membre de la famille des tégénaires (grâce aux nombreux commentaires générés par cet article, il s’avère plutôt ici d’une araignée-loup), le spécimen en question se démarquait alors par son abdomen boursouflé de plusieurs petites bosses. Concrètement, c’était la deuxième fois que j’observais cette caractéristique… caractéristique, quand nous y regardons de plus près, qui s’avère finalement être les bébés de l’araignée accroché à son abdomen. Voilà donc qui démontre clairement le fort instinct maternel de cette espèce d’araignées… voilà qui relance mes interrogations sur le cannibalisme supposé de certaines araignées. Effectivement, la rumeur quant au fait que les bébés-araignées puissent délibérément dévorer leur génitrice m’a souvent été évoquée. Mais, à bien y penser, cette image horrifique me vient peut-être simplement du film Blade Runner. Vous savez, dans ce film, une androïde relate son souvenir (implanté) d’apercevoir, dans sa fenêtre, une araignée se faire dévorer vivante par sa progéniture. Comme quoi, d’ailleurs, toute croyance collective peut s’appuyer sur des perceptions erronées. Peu importe, après avoir ainsi photographié le spécimen en question, j’ai évacué évidemment l’indésirable famille de squatteurs de la maison. Ensuite, grâce au zoom de l’écran LCD sur mon appareil photographique, j’ai démontré à Anne-Marie le gros plan de la famille en question.
Évidemment, en focalisant ainsi sur les bébés-araignées, je lui ai parlé de mes questionnements sur le supposé sacrifice maternel de cette espèce d’araignée. C’est à ce moment, pour constater la suite des choses, que j’ai réalisé qu’il aurait été intéressant d’élever quelque temps ce spécimen. Toutefois, en repérant les prochaines photos qui iront dans ma galerie entomologique, j’ai remarqué un élément de réponse dans le décor de cette fameuse tégénaire araignée-loup de Repentigny… un détail qui s’avère aussi quelque peu troublant. Effectivement, en prêtant notre attention aux alentours de l’araignée, nous pouvons y apercevoir quelques bébés…. Vraisemblablement lâché dans les draps du lit d’Anne-Marie.
En toute logique, nous seulement nous comprenons ici que nous avions alors dormi en bonne compagnie, mais dans une optique plus entomologique, nous déduisons aussi que la tégénaire femelle doit plutôt rependre sa progéniture que de se laisser dévorer. À bien y penser, sur un plan évolutif, déplacer ici sa descendance aux quatre coins de son environnement s’avère une pratique très avantageuse; d’autant plus que cela minimise la compétition des petits pour le territoire à occuper.
L’araignée jaune à pieds noirs (Chiracanthium mildei)… la suite
Quelques jours après ma rencontre avec la tégénaire, j’ai finalement rattrapé un spécimen Chiracanthium mildei qui rôdait dans mon logement (probablement le même individu qui avait instigué mon premier article sur le sujet). Mais cette fois-ci, plutôt que d’éliminer le squatteur, je lui aménageai un vivarium afin d’en apprendre davantage sur sa biologie.
Décidément, des plus mobiles, Chiracanthium mildei ne semblent pas apprécier la captivité : en effet, recherchant le moindre interstice afin d’échapper de sa prison, le spécimen passera ses périodes d’activités (des heures entières) à faire le tour de son vivarium (ainsi, la Chiracanthium mildei est virtuellement en mesure de parcourir plusieurs kilomètres par jour). Puis, quand elle décide d’aller finalement dormir dans son cocon blanchâtre, elle peut y demeurer ainsi, complètement immobile, durant plusieurs jours entiers (pas très intéressants à observer pour l’éleveur).
Ah oui, fait à noter, je ne sais pas si c’est à cause de l’éclairage artificiel dans ma chambre qui l’aurait désynchronisé, mais mon spécimen n’a jamais semblé suivre un cycle distinct entre le jour et la nuit (ce qui remet nettement en question mes théories émises lors de mon article initial). D’une adhérence hallucinante, cette espèce d’araignée semble totalement échapper aux lois de la gravité (il faudrait étudier davantage l’agent adhésif au bout de ses pattes). Ensuite, chirancanthiul Mildei semble finalement aveugle (ou presque). En effet, l’araignée jaune ne semble pas réagir visuellement aux mouvements, mais plutôt, spécifiquement aux vibrations physiques. De la sorte, mon spécimen ne m’a pas démontré de grandes aptitudes de chasse, ignorant durant des heures entières les proies offertes dans son vivarium. Bref, la technique de chasse de Chiracanthium mildei semble être de marcher aléatoirement jusqu’à rencontrer un contact physique… et là, clac… morsure assurée!!! Et non, la grande question : je n’ai pas testé les conséquences d’une morsure (pourtant, il faudra bien un jour qu’un humain tente l’expérience).
Bon, fort de ces nouvelles observations, je vais maintenant répondre aux commentaires des internautes m’ayant écrit à ce sujet.
- @Jessica: En effet, cette araignée peut vraiment faire des bonds spectaculaires lorsqu’elle est en mode d’alerte. D’ailleurs, une petite anecdote ici. Lors d’une escapade chez ma blonde en octobre dernier à Sherbrooke, dans la nuit, j’ai dû tuer une première araignée jaune qui dévalait, directement sur nous en ligne droite, le mur perpendiculaire à nos oreillers. Le lendemain matin, découvrant un cocon d’une deuxième araignée jaune, j’ai tenté d’écraser le spécimen à l’intérieur… mais comme c’était (évidemment) dans un recoin et que je ne voulais pas exécuter l’opération avec mes doigts, je n’arrivais pas à trouver un objet convenable pour l’écrabouiller. Alerté par une première tentative infructueuse, le spécimen est promptement sorti de son cocon… pour directement bondir sur mon visage. Ici, croyez-moi, la surprise m’a littéralement fait crier comme une fillette (pas fort pour un exterminateur en devenir). Par ailleurs, durant cette période d’octobre, Anne-Marie m’a confié avoir découvert plusieurs spécimens dans son logement, une observation qui corrobore le fait que cette araignée d’origine méditerranéenne s’introduit dans nos demeures en automne pour hiverner. Alors, logiquement, l’intrusion doit arriver par le pourtour des portes et des fenêtres.
- @Jeff: Ton commentaire me permettra de raconter la suite de mon anecdote ci-haut. En effet, un peu avant le fameux bond d’une araignée jaune sur mon visage, j’avais remarqué une petite boursouflure sur l’une de mes mains en me levant. Le sujet de l’heure étant alors la potentielle morsure de cette araignée, il était évident pour Anne-Marie que Chiracanthium mildei était la responsable… ce qui me ramène donc au point de départ de mon article initial. Ainsi, j’ai répondu alors à ma compagne que je doutais toujours de la véracité de cette hypothèse. Premièrement, si morsure d’araignée il y avait, il devraient apparaître deux petits points au milieu de la plaie (car il est bien question de morsure plutôt que de piqûre). Puis, j’ai lu quelque part sur le net (je ne sais plus où) que la sensation d’une morsure de Chiracanthium était similaire à celle d’une piqûre de guêpe (ce qui est très douloureux pour ceux qui l’ignoreraient). Alors, non seulement pareille douleur a matière à réveiller un mort, mais nos petites boursouflures matinales n’ont rien à voir avec cette description. Alors, le mystère demeure, car si ce n’est pas l’araignée jaune le responsable de ces lésions nocturnes, quelle est donc l’identité du coupable ?
- @Anne: C’est alors qu’Anne-Marie a enchaîné ici d’une nouvelle observation, à savoir qu’un arthropode l’a blessée à trois endroits rapprochés durant une nuit (comme la blonde de Jeff). La «piqûre» a cette fois 2 points dans le centre de la boursouflure… comme une morsure d’araignée et non pas une piqûre de moustique. Voilà donc un témoignage équivoque allant vers la thèse de la morsure d’araignée, mais comme l’exprime elle-même Anne-Marie, le bémol est que cette «morsure-piqûre» ne fait pas aussi mal que celle d’une guêpe.
- @Tof: Merci beaucoup d’avoir apprécié mon article. D’ailleurs, comme vous, j’avais toujours lutté contre le “mythe de la piqûre d’araignée”, d’autant plus que je n’arrive toujours pas à expliquer fondamentalement les raisons qui motiveraient les araignées à nous mordre durant notre sommeil. Non seulement, cela me semble insensé, mais pourquoi diantre le méfait surviendrait-il toujours lorsque nous dormons. Alors, comme vous, je recherche encore un ouvrage qui trancherait définitivement la question. Tenez-moi au courant si vous trouvez un jour la réponse.
- @JoeMaster: He bien, sincèrement, de mon côté, je ne sais trop comment j’arrive à spécifiquement identifier une espèce d’une autre… disons que j’ai probablement un sens naturel pour ce domaine. Toutefois, comme n’importe quel sujet d’étude, l’expérience cumulée permet toujours d’accroitre son niveau d’expertise; d’autant plus que dorénavant avec l’Internet, il est d’autant plus facile d’identifier les diverses espèces d’insectes. Cependant, désolé pour ta requête MSN, depuis la création de mon blogue et l’arrivée de Facebook, je n’utilise plus ce logiciel que pour le travail de groupe. J’espère que ce nouvel article répondra à quelques-unes de tes interrogations; mais n’hésite pas à revenir me commenter pour des réponses plus pointues.
- @Cali: Votre témoignage est le premier à clairement évoquer l’aspect de la douleur. Évidemment, puisque je recherche toujours des preuves quant à la responsabilité de l’araignée jaune à cet effet, j’aimerais avoir plus de détails concernant cette expérience. Formellement, avez-vous vu une araignée vous mordre, et si oui, dans quel contexte cela s’est-il passé. Bien sûr, une photo de la blessure nous serait aussi d’une grande utilité.
Voilà donc où nous sommes rendus avec le dossier de la Chiracanthium mildei et des mystérieuses «piqûres-morsures» nocturnes.
La dolomède
Bon, maintenant, je vais vous introduire à une espèce que j’étudie activement. En effet, j’élève présentement quelques spécimens de l’araignée Dolomedes scriptus. Bien qu’il s’avère que les dolomèdes sont définitivement l’espèce d’araignée la plus volumineuse que nous pouvons trouver au Québec, n’ayez crainte toutefois. Du fait qu’elle évolue dans un environnement semi-aquatique, la dolomède ne devrait jamais se retrouver dans nos habitations (cependant, il y a une espèce, la Dolomedes tenebrosus, qui pourrait évoluer dans un environnement complètement terrestre). Pour ma part, j’ai trouvé mon spécimen en août dernier, aux abords du lac Rossi dans le Parc national du Mont-Tremblant. Effectivement, histoire d’aller faire du canot-camping et voir les étoiles, Anne-Marie et moi étions alors partis fuir la ville quelques jours.
Par ailleurs, ce qui est anecdotique ici, c’est que deux jours avant de capturer la dolomède en question, j’avais parlé de cette espèce lors d’un party-barbecue dans les Laurentides. Formellement, une certaine Karine, affolée, prétendait avoir été «attaquée» par une énorme araignée en allant aux toilettes du chalet. Après vérification, «l’araignée» en question était finalement qu’un vulgaire faucheux. Or, non seulement le faucheux est totalement inoffensif pour les humains, mais ce n’est pas vraiment une araignée.
Étant donné la frayeur de Karine à la vue d’un simple faucheux, je ne pus m’empêcher de lui dire qu’elle devrait prier pour ne jamais rencontrer une dolomède. En effet, moi-même, la première fois que j’ai vu cette sorte d’araignée, j’avais du mal à croire à la situation tellement j’étais surpris par la grosseur de la «bête». Auparavant, je ne croyais simplement pas les témoignages concernant ce genre d’araignée au Québec. Or, c’est ainsi que je racontai à Anne-Marie l’anecdote (ci-dessous) à propos de ma rencontre initiale avec la Dolomède.
C’était donc au début des années quatre-vingt-dix. J’étais alors dans la région de Lachute sur un terrain sauvage appartenant à ma tante Lise, terrain, sur lequel cette dernière avait planté une roulotte. À ce moment, élevant à Montréal diverses sortes de poissons indigènes (ce que nous appelons «ménés» en bon québécois), je suis allé ainsi à la chasse aux petits poissons. Alors équipé d’un simple filet fabriqué en moustiquaire et d’un pot vide de la marque Rougemont, je me suis dirigé ainsi vers un vieux quai délabré aux abords d’un lac noirâtre. Et là, une fois arrivé à destination, le fameux face à face : au bout du quai, une énorme araignée se retourna directement dans ma direction.
Totalement ahuri par la surprise (je me rappelle très bien de m’être parlé à moi-même «tu me niaises!» ), je me suis immobilisé pour mieux réfléchir à la situation. En effet, la bête était tellement impressionnante que je pensais avoir affaire à une espèce inconnue, voire, un truc exotique échappé d’un zoo. Or, étant un chasseur d’arthropode aguerri, il n’était pas question de repartir sans la preuve physique de cette rencontre. Évidemment, puisqu’il m’était inimaginable de toucher ce «monstre» avec les mains, je savais d’emblée que mes chances de capture étaient très réduites… si bien que je me posais beaucoup de questions quant à la procédure pour y arriver. Ainsi, chacun a une extrémité du quai, tel un duel dans un film western, l’araignée et moi nous observâmes durant de longues secondes. Mon opposant et moi étions pratiquement immobiles; la seule partie de mon corps trahissant mon anxiété étant mes doigts se serrant autour du filet. Je pouvais presque deviner mon reflet reluire dans ses gros yeux noirs globuleux. Puis, j’ai dégainé mon filet, et j’ai approché tranquillement de ma proie… et là, tout s’est joué sur une question de réflexes. Subitement (le mot est faible), l’araignée a sprinté à une vitesse complètement ahurissante jusqu’à faire un hallucinant bond en direction de son plan d’eau salvateur… malheureusement pour cette dernière toutefois, puisque je suis avant tout un chasseur de papillons, j’ai eu cet habile réflexe d’attraper mon adversaire au vol. Toutefois, même si le gros arachnide était dans le fond de mon filet, la partie n’était pas jouée, car celle-ci escaladait en ligne droite la couture centrale du filet… et je n’ai eu donc que quelques secondes pour y apposer le minuscule orifice du pot Rougemont. L’araignée croyant ainsi avoir découvert un abri, s’inséra elle-même dans l’entrée du piège. Bingo ! Levant le pot au ciel, j’ai réclamé victoire aux spectateurs imaginaires de la scène. Cependant, si cette araignée a justifié mon premier contact à l’insectarium, j’y ai toutefois appris que la Dolomède était finalement une espèce aussi commune que bien indigène au Québec.
Si bien que le surlendemain du party barbecue, à la toute fin de notre parcours en canot sur le lac Rossi, telle une apparition, j’ai aperçu étonnement une Dolomède dans un buisson… concrètement, à quelques pieds d’Anne-Marie. Discernant rapidement que le moment était anthologique, je me suis exclamé théâtralement à Anne-Marie en lui somma de s’immobiliser : «Anne-Marie… STOP!!! Il y a une araignée Dolomède juste à côté de ton pied droit!» lui dis-je à peu près ainsi. Et là, comprenant que ma compagne n’avait probablement jamais vu d’araignée aussi grosse, j’ai eu un malin plaisir en attendant qu’elle fasse le focus sur l’animal.
Ma réaction initiale n’a pas été de penser à capturer l’araignée; à dire vrai, cette perspective me semblait impossible étant donné mon manque d’équipement en ce sens (et ma crainte instinctive des araignées). Toutefois, ma curiosité aura finalement pris rapidement le dessus sur mes appréhensions. Ainsi, après avoir compris que ce spécimen femelle était statique (couvrant sa progéniture dans sa pouponnière grouillant d’une centaine de bébés), j’ai nettoyé notre unique pot hermétique. De toute façon, le contenu de ce dernier était le restant d’une soupe Chunky (un genre de mixture rappelant la nourriture pour chien, mêlée à des morceaux de légumes), je considérais déjà l’intérieur comme un déchet (j’espère ne pas avoir trop créé de mutation génétique en déversant cette mixture dans l’environnement du Parc). À mon grand étonnement, la dolomède en question était vraiment calme, et aucunement agressive. Ce fut donc un jeu d’enfant que de la mettre dans le pot. La Dolomède ainsi capturée, j’ai été capable donc de m’adonner en toute quiétude à l’observation de sa progéniture dans le nid.
Si bien que j’ai finalement décidé d’y extraire une brindille avec une dizaine de petits bébés (Et là, croyez-moi, une chance que n’ai pris que quelques spécimens… parce qu’aujourd’hui, ce qui était gros comme une tête d’épingle est rendu de la taille d’une tégénaire adulte).
De retour à Montréal, nous avons baptisé la mère araignée Dolorès… et par le fait même, je me suis lancé ainsi dans l’aménagement de deux nouveaux vivariums : l’un pour Dolorès, l’autre pour sa progéniture. (Mais bon, je m’arrête ici d’en parler; car l’élevage des araignées Dolomedes Scriptus sera éventuellement le sujet d’un article consacré). Or, cette entreprise n’a pas été si simple, d’autant plus qu’à ce jour, les informations sur les araignées du Québec ne semblent pas très substantielles (à croire que ce sujet, l’aranéologie, repousse même les entomologistes). Pourtant, au Québec, il y a six espèces qui ont adopté nos habitations comme principal environnement de vie. Ainsi, ne serait-il pas temps d’en apprendre davantage sur ces discrets colocataires ? En conclusion, avant de terminer, je vous laisserai en bonus des petits portrait d’espèces communes à notre territoire.
L’epeire
L’Epeire est ce genre d’araignée qui tisse une toile circulaire et que l’on retrouve avec son occupante sur les murs extérieurs des bâtiments (particulièrement autour des lumières). Très fréquente et maladroite hors de sa toile, le genre « épeire » désigne toutefois de nombreuses espèces d’araignées (de façon plus ou moins précises) autrefois regroupées sous le genre d’Epeira puis d’Araneus. Sincèrement, j’aimerais bien un jour mettre de l’ordre dans l’identification de cette famille au Québec.
Le saltique chevronné
Le saltique chevronné est cette minuscule araignée qui se déplace par petits bond plutôt que par la marche. En plus de ses dons pour le saut, le saltique bénéficie d’un sens de la vue très bien développé pour capturer ses proies (La famille des Salticides jouit de la meilleure vision dans le monde des araignées).
La tégénaire (Tegenaria domestica)
La présence d’une tégénaire domestique se détecte rapidement par sa toile en forme de plateforme souvent triangulaire. La toile comprend un tunnel qui lui permet de se cacher et de guetter ses proies. Les tégénaires errantes que l’on rencontre le soir dans les maisons sont le plus souvent des mâles à la recherche d’une femelle. Enfin, outre le fait que les différentes espèces de Tégénaires peuvent se chasser entre elles, elles ne font en général pas le poids face à une autre araignée très fréquente dans les habitations : le frêle pholque phalangide.
Le pholque phalangide
Le pholque phalangide est l’araignée typique de nos caves et des sous-sols non aménagés. Elle se reconnaît aisément à ses très grandes pattes fines et son céphalothorax évoquant la forme d’un crâne humain. Se tenant dans les coins des pièces et en haut des fenêtres, elle tisse une toile irrégulière et s’y tient suspendue tête en bas. Dérangé, l’animal ne fuit pas, mais fait vibrer si bien sa toile, et tremble tellement qu’il en disparait presque de la vue. À l’occasion, il s’attaque aussi à des animaux marchant qui rencontrent les fils de sa toile.
En définitive, vous l’aurez remarqué, je me suis littéralement découvert une passion pour les araignées cette année… d’autant plus que ces dernières symbolisent finalement la vitalité de ma relation avec Anne-Marie. Ainsi, peut-être devrions-nous souhaiter longue vie aux araignées…
Nous tissons notre destin, nous le tirons de nous comme l’araignée sa toile
–François Mauriac
Écouter, j’aimerais savoir sérieusement…quelle est la grosse araignée qui existe au QUÉBEC d’après les prévisions? Moi, j’habite St-Jean-sur-Richelieu depuis 2 ans et je dois avouer que depuis ces deux années, je voie de plus en plus d’araignée qui s’expose. Ici, surtout sur les ponts, sur les grosses lanternes dans les rues de quartiers et surtout le haut (voir même près des toits) des logements. De plus en plus….surtout en été 2010…..on dirait aussi qu’elles sont de plus en plus grosses…..je ne sais pas à quoi cela est dû que la grosseur augmente….mais je suis quelqu’un qui…observe beaucoup et je sais qu’elles ont grossi énormément…..serait-ce parce qu’il fauit plus chaud????
Oua moi qui aime pas forcement les araignée t’en a rencontré un paquet, sa me donne des frissons rien que de voir la photo 😡 Et meme si on me dit que les araignée ce sont des animaux comme les autres, ça change rien du tout, pourtant j’aimerais y croire 😳 . Toi comment tu fait pour pas péter un plomb quand tu les vois ❓
Moi un jour j’ai été dans un gite il y avait 4 grosse araignée de la taille de l’araignée loup cote à cote, j’ai faillit tomber dans les pommes, dsl j’ai pas de photos (j’aurais pas osser, en plus elles étaient derrière un rideau, timagine le truc si je les aurait écrabouyéent) 😉
Bonjour,
Je suis actuellement animateur/médiateur scientifique sur une exposition consacrée aux araignées. Je me suis moi aussi pris de passion pour ces petits arthropodes et j’ai cherché tout ce que je pouvais sur cheiracanthium mildei. C’est sur ce blog que j’ai d’ailleurs trouvé le plus d’informations.
Bref, j’ai croisé cette araignée régulièrement depuis deux mois sur le plafond de ma chambre (toujours le même spécimen). L’exposition sur laquelle je travaille accueillant quelques spécimens vivants, je me suis mis en tête d’y ajouter notre araignée jaune. Capturée à trois reprises, elle s’est échappée à trois reprises également (la troisième étant due à une négligence de ma part). Elle est allée jusqu’à découper elle même la cellophane couvrant le gobelet dans lequel je la transportait. Je ne peux donc qu’approuver votre remarque sur sa capacité à s’évader.
Tombant de fatigue, je vais rendre la plume et retrouver mon lit. Je repasserais ici, ça c’est certain 😉
Le Gabier, de France.
Bonjour bonsoir, il est 3:23 et je suis debout à l’ordi parce que je viens de me faire mordre par une araignée jaune avec des petits pieds noirs. La semaine dernière je me suis rendu sur votre site Carl pour avoir plus de renseignements sur ces araignées car j’en ai vu plusieurs cette année chez moi. Je ne les tues pas parce que tout le tralala mangeuse de d’autres insectes ont la mite de la farine que je viens de lire cette nuit. Au moins une demi heure après la morsure c’est encore sensible. Je me lève pour prendre un verre d’eau je me recouche et 2 min. clic elle me mords sous le bras mais j’ai le temps de l’attraper avec ma main. Malheureusement elle n’a pas survécue à la parade. J’étais pas très intéressé par la morsure, c’est la première fois de ma vie (près de 50) que je me fais mordre. Environ 45 min. après la morsure je vois une boursouflure et deux petits points. Je l’ai peut-être dérangé dans sa chasse nocturne. Les images de l’airaignée-loup tués me font pas très tripper…heureusement que tu ne l’a pas écrasé. Je retourne me coucher…merci et salut Carl.
Pour ce qui est de cette photo de tégénaire, j’en ai vue une pareille à Montréal récemment. Toutefois, si tu regardes bien les photos publiées sur Internet de Tegenaria domestica, celle-ci ne semble pas tout à fait correspondre, à moins qu’elle ait plusieurs différents patterns corporels. Déjà pensé à regarder du côté d’Agenelopsis?
Bonjour. En sortant de la maison j’ai trouvé une araignée (excusez pour le mot) vraiment dégeulasse. Elle avait un drôle de corps qui me fesait penser à une abeille et ces pattes étaient rouge et son coprs était d’un genre de bleu. En revenant j’ai voulue la prendre en photo mais elle avait disparue (pourtant je suis sortie 2 minutes seulement). J’aurais bien voulue vous montrer la photo si l’intruse ne serait pas partie à belle course je ne sais ou 😯 .J’ai essayé de la trouver sur des sites mais ma patience et mon écoeurantite de ces bestioles m’empêche de continuer. Juste à voir des photos ça me grouille partout sur les jambes 😕 Merci pour votre réponse.
Bonjour, je suis certaine d’avoir trouvé deux dolomèdes dans ma maison. Nous avons des problèmes d’humidité dans la structure et dans la fondation. Est-ce que cela pourrait expliquer leur présence? De plus, j’aimerais savoir de quoi cette araignée se nourrit.
Merci.
Bonjour Carl,
Merci de cette précieuse description faite sur les Dolomèdes. Étant donné que votre découverte date de 2007, en savez-vous davantage sur elles? Nous avons récemment fait cette surprenante et non moins effrayante rencontre avec une araignée qui correspond à la photo et la description de la Dolomède. Elle était à l’intérieur de la maison située à Harrington, disons à une trentaine de kilomètre de Lachute. Depuis, nous en avons vu 3. Comment réagir ? Comment limiter leur accès à l’intérieur de la demeure? Y a-t-il des dangers ou des risques pour des jeunes enfants qui tomberaient sur une telle espèce?
Merci 🙁
Bonjour, j’ai un beau spécimen que je viens de trouver derrière mon cabanon. J’aimerais le faire identifier…
Un bonjour Sarah-Jade de l’île de Ré (France)… mais j’habite la Belgique)
Ben oui, des araignées-loups (Lycosidae) il y en a partout… et de taille différentes !! Araignée-loup car elle chasse à courre, comme les loups !!… Certains disent aussi que c’est parce qu’elles chassent en bandes… et c’est vrai que les petites, inoffensives, les Pardosa par ex.(les plus communes, ici, au Canada, je ne sais pas), sont souvent en groupe.
il y en a des grosses bien sûr… au sud de la France il y a la Lycosia narbonensi (Lycose de Narbonne) et l’Hogna radiata… vaut mieux leur foutre la paix (morsure cuisante mais pas dangereuse)… Vous devez aussi en avoir chez vous !? La caractéristique des Lycosidae est qu’elles ont deux grands yeux de face (outre les six autres…), typiques quand on les prend en photo-macro (j’en ai quelques-unes dans mon blog « spécial araignées » si le coeur t’en dit…)
Pour ton chat… je n’ai pas connaissance de mort de chat par morsure d’araignée… c’est vrai qu’ils aiment bien les manger… beurkk !!!
Richard
Bonjour, c’est encore moi, Sarah-Jade. J’avais une question à vous soumettre… Est-ce que »l’araignée loup » habite au Québec? Si oui, pourquoi l’appelons-nous l’araignée loup? Parce qu’elle se transforme lors de la pleine lune? Joke!
J’avais une question plus pertinente à vous poser. Les araignées du Québec peuvent-elles s’avérer dangereuses pour nos animaux domestiques? Car j’ai un chat noir, et j’ai toujours peur qu’il mange une araignée meurtrière.C’est un chasseur, et il tue à peu près n’importe quoi, même d’autres chats.
Merci d’avance pour vos réponses!
Bonjour, mon nom est Sarah-Jade. J’habite à Varennes depuis 20 ans, et je voulais vous signaler la découverte d’une étrange bestiole. L’autre soir, mes amies et moi étions sur le bord du fleuve Saint-Laurent. C’est alors que, dans la noirceur de la nuit, nous avons fait la rencontre d’une »chose » qui ressemblait étrangement à un crabe. Au début, nous étions toutes excitées de voir ce qui semblait être un »crabe », car nous n’en avons jamais vu à Varennes. Donc nous nous sommes approchées, jusqu’à temps qu’on s’aperçoive qu’elle n’avait pas de pince et qu’elle déployait huit grosses pattes d’un air hostile. Et elle s’est jettée dans notre direction! Nous nous sommes enfuies dans le sens inverse en criant. Marie-Ève Jomphe a même failli se pisser dessus! De toute ma vie, je n’ai jamais vu de crabe sauteur, et jamais qui soit aussi menaçant. Qu’est-ce que cela pouvait-il bien être? J’suis sérieuse là, j’ai eu la chienne de ma vie.
bonjour pourriez vous m aider a identier cette araignée s.v.p
merci
j’ai peur! 😳
mon petit frere de 4 ans c fait mordre ou piquer par quelque chose dans notre sous sol de taille moyenne et noire ou brunatre qui coure vite c’était sur son pied et ca a fait une petite bosse avec un seul point comme une piqure de maringouin
mais je suis sure et certaine que ce n’était pas un maringouin!
pouvez vous m’aidez?
p.s.
J’habite au Québec c’est donc une araignée du Québec.
Voici « mon » Iroquois… 😆
http://fr.gravatar.com/userimage/11229335/27b642ef1c9e7fad2a56ffe6ba67c2cf.jpg
Bonjour Pierre André… Voilà qui devrait intéresser le romancier 😆
Ben oui… j’sais pas comment il a fait pour arriver là… Ce matin, j’ouvre ma boite à sel pour remplir une salière… … un bel Opilion l’a squatait… …
Bon, je sais, l’Opilion est rigoureusement inoffensif, il ne produit pas de venin et est très utile dans le jardin… ce n’est pas une araignée (car il a le céphalothorax et l’abdomen soudés…) mais encore faut-il le savoir…
L’Opilion est surtout un « nettoyeur » de jardin… volontiers nécrophage, il élimine les restants de proie… mais il y avait aussi un autre nécrophage… un punaise (?)…
L’Opilion, malgré ses deux yeux m’avait vite repéré et pris la poudre d’escampette…
L’Opilion, qui n’est pas une araignée mais fait bien partie des Arachnides (au même titre que les scorpions, acariens)… ni fil de soie, ni venin !!
Pholques (Pholcus) et Opilion (faucheux-faucheur)
On les confond souvent… Le Pholque (Pholcus) est plutôt une araignée d’intérieur, discrète, dont on ne voit que difficilement la toile, et qui, lorsqu’on s’approche trop près, commence à bouger continuellement… Araignée sympa, inoffensive et très efficaces contre les moustiques et autres Tégénaires (oui, oui…)
L’Opilion (que l’on appelle communément « faucheux »), ce n’est pas une araignée mais elle fait bien partie des Arachnides (nuance subtile de puriste, ça… )
On le voit surtout dans les jardins, d’immenses pattes et un tout petit corps…
En cas de danger, elle a la possibilité de se « défaire » d’une patte (autotomie), patte qui continuera à bouger (comme une faux… d’où son nom) pour attirer le prédateuri… il lui suffira ensuite de prendre la direction opposée… Ingénieux, non ?
Sans venin, elle est aussi très utile pour « nettoyer » le jardin…
L’Iroquois… comme j’aime appeler ce type d’Opilion… la femelle arbore une ligne noire longitudinal, on dirait un Iroquois (clin d’oeil à mes cousins cnanadiens… 😆 )
(Voir photos dans mon blog)
Ok… déterminés comme étant un couple de Dicranopalpus ramosus
Voici une belle analyse :
« la femelle est le spécimen avec le corps clair et la bande médiane longitudinale noire ; on voit bien ici la différence d’épaisseur entre les apophyses patellaires : plus épaisses chez la femelle, plus grêles chez le mâle. Ce dernier est aussi souvent plus foncé dans l’ensemble. Cette photo est d’ailleurs très sympa pour montrer la différenciation des deux sexes de cette espèce à l’aide des apophyses (Voir photos sur mon site)
-D. ramosus possède une grande variabilité chromatique, donc c’est normal d’observer des variations de l’habitus. En Belgique c’est la seule espèce du genre.
-Effectivement, les opilions n’ont pas de venin et leurs chélicères servent à capturer et tuer mécaniquement les proies, et à apporter la nourriture à la bouche. »
il existe entre 5000 et 6000 espèces d’Opilions.
L’Opilion est itinérant, il voyage sans cesse à la recherche soit de proies, soit des restes de proies… et de ce fait, il est amené à traverser le territoire d’autres arachnides…
Quelques photos d’Opilions sur mon site :
http://richardunord6.skynetblogs.be/tag/1/Opilions
Voilà, Pierre André ce que je peux te dire sur l’Opilion 😆
Richard
Bonjour, je cherchais le nom de ce qu’on appelait, enfant, une araignée à grandes pattes. Je découvre sur votre site qu’il s’agirait d’un faucheux. Je vois que, sur la photo, il n’a que sept pattes. Lui en a-t-on arrachée une, comme on faisait enfant?
J’aimerais que vous me transmettiez les informations que vous avez sur ce vulgaire faucheux, comme vous dites. Je rédige actuellement mon sixième roman et je le veux sans faille. Je vous inviterez au lancement. Je vous remercie à l’avance.
P.S. J’ai cherché durant près d’une heure avant de tomber sur votre site et, là, deux minutes pour trouver réponse à ma question. Merci.
Bonjour Carl,
Ici, l’identification est simple… Une Lycosidae porte ses petits sur son dos et les Agelenidae (Tégénaires) pas… ça devrait suffire ! Les pattes des Lycosidae sont plus courtes et plus massives que celles des Tégénaires (Agelenidae)… Le Lycosidae sont des araignées errantes qui chassent à courre tandis que les Tégénaire sont habituellement sur une toile en nappe… mais elles peuvent aussi se balader… surtout au moment des amours !!
Pour quelqu’un d’un peu habitué, difficile de confondre Lycosidae et Tégénaire… mais bon, Internet pourrait t’apporter confirmation puisque ma prose ne suffit pas… :-((
Je vais maintenant lire ton autre réponse à propos de l’araignée jaune… :-))
Richard
richardunord| lire ici le dernier article de son blogue: De l’émerveillement…
Salut Richard, je t’ai répondu sur l’autre article ici : http://radicarl.net/montreal-araignee-jaune-chiracanthium-mildei#comment-3711
Cela dit, je me demandais si tu pouvais m’aider à trouver des sources afin de valider l’identité de l’espèce d’araignée trouvée dans le lit avec sa marmaille?
En effet, après une petite recherche pour démêler ma confusion entre la tégénaire (Agelenidae du genre tegenaria) et l’araignée-loup (Lycosidae), je crois comprendre que tu as raison. Or, avant de faire la rectification dans l’article, j’aurais besoins davantage d’explications.
Bonsoir Carl,
Je suis content de lire que tu modères un peu tes propos sur cette araignée jaune… style « nous débattions toujours sur la possibilité que cette dernière puisse mordre la nuit… » et « les araignées ne cherchent jamais à mordre délibérément. »
J’ai relu, avec beaucoup d’intérêt, l’article de Marjolaine Giroux que tu cites ci-dessus (Insectarium de Montréal) et ne voit nulle part qu’elle qualifie cette araignée de potentiellement mortelle comme tu semble le sous-entendre… c’est jouer sur la peur de gens cela… je n’ai lu nulle part non plus que 20% des plaies soient provoquées par des araignées mais il me semble plutôt avoir lu
: » Diverses lésions sont aussi parfois confondues à tort avec des morsures d’araignées… »… c’est donc le contraire…
Je conseille à tout le monde de relire le remarquable texte de l’entomologiste canadienne Marjolaine Giroux et de se faire chacun sa propre opinion par rapport à cette source et de la répercuter ici…
Voilà… encore toutes mes félicitations à votre entomologiste canadienne Marjolaine Giroux qui sait de quoi elle parle…
Merci à toi aussi Carl d’avoir lever ce sujet… Trop de gens ignorent que les araignées sont utiles et que nous ne les intéressons pas… elles ne se nourrissent pas de sang… mais bon, ça reste des bestioles vénimeuses et elles ne mordent généralement que pour se défendre… Ceci dit, la place d’une araignée jaune est dehors où elle sera plus utile…
Bonne soirée à mes cousins(es) canadiens(nes)…
Richard
richardunord| lire ici le dernier article de son blogue: Belles méditations… araignées
Salut Marie.
Je suis toujours heureux que mes articles puissent transmettre des informations à ceux qui recherchent des renseignements spécifiques. Toutefois, permets-moi de rejeter la thèse de la responsabilité de l’araignée jaune dans le cas de ton copain. En effet, bien que nous débattions toujours sur la possibilité que cette dernière puisse mordre la nuit, il faut aussi saisir que les araignées ne cherchent jamais à mordre délibérément. Or, dans ton cas, il y est question de « plusieurs piqures ».
À mon avis, la répétition des piqures est une signature équivoque d’un arthropode s’étant pris un repas sanguin. J’espère pour vous qu’il n’est justement pas question des punaises de lits, dont la recrudescence à Montréal commence à faire parler.
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/sante/2008/12/16/002-punaises-montreal.shtml
NB. Et oui, l’araignée jaune étant un prédateur mobile, cette dernière serait évidemment attirée par tout insecte aux alentours du lit.
Bonjour et MERCI !
J’étais à la recherche d’information sur les piqûres/morsures d’araignées de maison, au Québec, depuis des jours !
J’ai consulté plusieurs sites, sans toutefois trouver d’information sur le phénomène des araignées « non-dangereuses », au Québec, et de leur potentiel à morder ou piquer.
La cause de mes recherches est que dernièrement, mon copain s’est réveillé à quelques reprises avec des traces de piqûres, semblables à des piqûres de moustiques, mais qui ont beaucoup enflé, qui le démangeaient, et c’était aussi très douloureux.
La marque de la piqûre est de la taille d’une piqûre de maringouin, l’enflure peut s’étendre dans une région de 10 cm tout le tour de la piqûre, ça pique, ça chauffe, ça devient aussi dûre au toucher, et la douleur est tout à fait comparable à l’après-coup d’une piqûre de guêpe.
Après avoir inspecté sa chambre à plusieurs reprises, tout comme son matelas, le seul insecte que nous ayons trouvé, est cette fameuse araignée jaunes, qui fabrique des petits cocons blancs.
Je crois bien qu’elle est la coupable… reste qu’à la prendre sur le fait !
D’après le site de l’insectarium, il est peut-être préférable, dans le cas de mon copain, de consulter un medecin, vu ses réactions… mais y a-t-il de quoi s’inquiêter ? Y-a-t’il des trucs pour le soulager ?
Jusqu’à maintenant, nous avons essayé les capsules Benadryl (pas pratique au travail vu l’effet de somnolence), les compresses d’alcool à friction, le Benadryl en crème, la glace… mais rien ne le soulage en moins de 3 jours …
Merci encore pour toutes ces informations !
En passant, je me demandais (parce que j’ai étudié plusieurs pistes avant celle de l’araignée) y a-til un lien entre l’augmentation de la population des punaises de lit et celle des araignées jaunes à Montréal depuis quelques années ???
Suite aux nombreux commentaires générés par mes deux derniers articles sur les araignées, je vous transmets aujourd’hui ce petit texte de l’entomologiste Marjolaine Giroux de l’Insectarium de Montréal. En effet, je considère ce texte (recopié manuellement à partir du journal Métro) parfait pour qui cherche à comprendre les questions élémentaires sur les araignées. Alors, en ce petit texte vulgarisé, j’espère vous donner assez d’informations complémentaires afin de me décharger de plusieurs de vos questions.:roll:
Que faut-il savoir des araignées ? (par Marjolaine Giroux)
Bonjours à tous, aujourd’hui j’ai décidé de réponde à vos (nombreux) commentaires.
En premier lieu, j’en ai profité pour rajouter dans l’article le pholque phalangide dans les portraits des araignées de maisons au Québec .
@ Richard du Nord,
J’ai visité ton blogue…
http://richardunord6.skynetblogs.be/
vraiment, ça vaut le détour pour tous ceux que le sujet des araignées intéresse.
Mais bon, après une petite recherche pour démêler ma confusion entre la tégénaire (Agelenidae du genre tegenaria) et l’araignée-loup (Lycosidae), je crois comprendre que tu as raison. Cependant, avant de faire la rectification dans l’article, j’aurais besoins davantage d’explications. Or, te serait-il possible de m’aider à trouver des sources afin de valider l’identité de l’espèce trouvée dans le lit avec sa marmaille?
@ Isabelle Tremblay
Il y a manifestement une invasion d’araignées jaune à Montréal, mais je ne crois pas utile de faire appel à un exterminateur pour autant. En effet, tel que je l’évoque dans mon article sur le Sphinx d’Abbott, la nature trouve toujours un moyen de rééquilibrer les biotopes. Or justement, les araignées étant elles-mêmes en compétions les unes contre les autres, il y a des limites naturelles au nombre d’araignées jaunes qu’un environnement peu supporter.
Puis, comme le mentionne Richard du Nord, quand tu dis ” nous avons des morsures d’araignées”… J’aimerais moi aussi connaitre les circonstances…. Avez-vous vu l’araignée vous mordre ?
@stef,
merci pour ton témoignage détaillé… tu as de bons arguments contre l’araignée jaune… mais nous n’avons toujours pas de preuve formelle de sa responsabilité. Je vais y réagir dans l’autre article, celui sur l’araignée en question.
@Carl Olivier
Je n’avais pas répondu à tes questions, car le spécialiste du Nord s’en est très bien chargé ici. Cela dit, si tu relis l’article, je n’ai jamais prétendu que les araignées pouvaient tuer les humains (encore moins au Québec). Je sais que la Veuve-Noire est l’espèce la plus venimeuse au monde, je sais aussi que mondialement, le nombre de décès lié aux araignées est infime en comparaison à ceux provoqués par les serpents.
En passant, c’est particulier, je m’appel Carl et mon coloc… Olivier
@Nancy
Très intéressant ton témoignage. Perso, j’habite au centre-ville de Montréal… alors, je n’ai pas encore vu de dolomede Tenebrus. Bien sur, j’y ai retranscrit dans mon article l’info (de l’insectarium) que cette dernière était la seule dolomede pouvant évoluer dans un environnement non-aquatique… or tu viens d’en fournir une excellente preuve. Cela dit, tu as vraisemblablement eu affaire à des membres d’une seule et unique famille issus de la même pouponnière.
J’aimerais bien savoir la municipalité que tu habites, voire, quelques renseignements sur leur comportement dans les maisons. Bien sur, j’aimerais bien aussi visionner quelques photos de tes colocataires. Si tu veux, je les déposerai dans un prochains articles en mentionnant ton nom.
@Arianne
ahahaha, la tarentule des bois!!! je la retiens celle-là! Peu importe, ton témoignage va dans le sens de celui de Nancy, il est équivoque que certaines dolomèdes puissent s’installer dans nos demeures… D’ailleurs, comme je l’explique dans mon article sur la lutte intégrée, je trouve fascinant ce passage temporel lorsqu’une espèce donnée quitte son environnement naturel pour tenter de s’adapter à un nouvel environnement (nos maisons).
Pour terminer, je vis moi-même avec une dolomede scriptus depuis plus d’un an, et je trouve cette espèce très intéressante à domestiquer.
Ah oui, pour ceux que le sujet passionne vraiment, j’ai trouvé ce forum est un incontournable : http://forum.hardware.fr/hfr/Discussions/Sciences/topic-unique-araignees-sujet_6998_1.htm
Bon, la suite de mes réponses dans l’article sur l’araignée jaune
http://radicarl.net/montreal-araignee-jaune-chiracanthium-mildei
merci pour le rensegnement 🙂 je vais essayer.
les araignée mange a peu près n’importe quoi en autant que ça soit pas trop gros. Fait des test tu vas voir se qu’elle préfère
d’habitude elle mange a peu près de tout
bonjour;
jai 10 ans est jai une araignée loup dans un terarieum . J’ai besoin de savoir ce quelle mange apart les criquet que je lui done souvent . merci davence
Je suis moi même de Brownsburg (juste à côté de Lachute), je peux te dire qu’ici il y en a beaucoup de Dolomède….. A chaques années, chez mes parents, nous avons eu droit à la visite de ces grosses araignée dans notre cave ou directement dans la maison. Pourtant nous demeurons en forêt, pas près d’un point d’eau.. Je pourrais te dire qu’en moyenne elles font une dizaine de centimètre de largeur. De quoi effrayé ma mère à mort. Dans le coin nous les appelont « tarentule des bois ».
Et ce matin, j’ai eu le droit à une visite de courtoisie de cette visiteuse juste à côté de ma porte d’entré. Je n’ai pas pensé la photographier, disons qu’elles m’impressionne à chaques fois, et je n’ose pas vraiment les approcher. Je dois dire que j’ai toujours eu peur de ces bestioles, mais depuis peu je comment à les observer.
En parlant de la Dolomède, tu dis: »cependant, il y a une espèce, la Dolomedes tenebrosus, qui pourrait évoluer dans un environnement complètement terrestre ».
Chez moi, il y en a. Et surement plein. En à peine 3 semaines, ça fait déjà 5 que je vois. Désolée, elles ne sont plus de ce monde. Sauf la dernière, celle d’aujourd’hui, qui est aussi la plus petite que j’ai vue, elle faisait 17 à 20 mm (suffisement grosse pour bien impressioner la visite qui n’en avait jamais vu!) et traînait son cocon de bébés sous elle. Celle là n’est pas encore morte, mais elle n’en a plus pour longtemps.
Si tu veux plus de précisions, tu n’as qu’à demander, ça me fera plaisir. Et si j’arrive à en photographier, je te le dirai.
Mais il n’y a pas de doutes, ici, il n’y a pas d’eau pour ces spécimens.
Au plaisir!
Ce n’est pas à moi qu’on le demande, mais j’aime bien cette question : avez-vous vu l’araignée vous mordre? 😀 Honnêtement, quand je vois une araignée sur moi, je n’attends pas de la voir me mordre, je la chasse le plus vite possible! Je crains donc qu’il n’y ai jamais de réponse positive à cette question, sauf si l’un de nos éleveurs en herbe faisait lui-même le test (un sacrifice pour la science!) 😉 En ce qui me concerne, le soir où je me suis fait mordre, je n’ai pas vu de moustique ou d’autres insectes piqueurs et il y a peu d’araignée chez moi vu que je les traque impitoyablement, mais j’ai trouvé cette araignée par terre, assez mal en point je doit dire, ce qui m’a amené à penser que ce n’était pas la première fois que l’on se rencontrait 😉 Et, incroyable, cela correspond parfaitement à une piqûre beaucoup plus volumineuse et douloureuse que celle d’un moustique! Bref, pour moi ça ne fait pas de doute que cette araignée se trouvait initialement dans la couverture dans laquelle je m’étais emballée, et que cette situation puisse également se produire dans un lit. Et que si ça arrive le plus souvent quand on dort, c’est que quand on est réveillé, on a beaucoup plus de chance de chasser l’araignée avant que celle-ci ne soit en situation de mordre!
Salut Isabelle, pas besoin de payer un exterminateur pour enrayer le problème. Juste a faire le ménage complètement de A à Z, enlever toute les vieille toile la poussière, etc. Tu sais pour les morsures tu n’as rien a craindre ces araignées ne tue pas les humains bien que se site peut prétendre le contraire. Ne les tues pas c’est araignée tue toute les autre petites bestioles qui entre dans ta maison. J’ai une question pour toi depuis que ces araignées sont entré chez toi est-ce que tu as vue d’autre insecte dans ta maison et autour. Simple question pour voir si mettre des araignées dans une pièce peut vraiment aider a enrayer le problème d’insecte nuisible.
A oui une chose ne mets ton insectiside qu’en dernier recours SVP, Fais le ménage et je suis persuader que le problème va se règler.
Pour Isabelle… vraisemblablement lointaine cousine car j’ai des Tremblay dans mes ancêtres canadiens au17e siècle…
Quand tu dis » nous avons des morsures d’araignées »… peux-tu me dire dans quelles circonstances vous vous êtes fait mordre ? Avez-vous vu l’araignée vous mordre ?
Merci et bien l’bonjour aux cousins canadiens… :-))
Richard
http://richardunord6.skynetblogs.be/
richardunord| lire ici le dernier article de son blogue: Dance de Xysticus…
Salut, j’ai lu avec un grand intérêt les deux articles sur l’araignée jaune, en tant que grande arachnophobe (mais pas désintéressée par l’entomologie pour autant ;)), je connais bien cette araignée! Ce n’est pas la plus grosse mais celle que je crains le plus, en raison de sa grande vélocité! Et hier il me semble bien que j’ai été mordue par l’une d’elle! En effet, je regardais tranquillement la tv, j’étais sous une couverture donc la piqûre de moustique est peu probable, et soudain j’ai ressenti une douleur sur le bourrelet de peau qui déborde du jeans ^^’ et là j’ai une énorme boursouflure (plus qu’avec un moustique) et il me semble bien que la piqûre comporte deux points! Trouvant cela étrange, je me suis mise en quête de l’intruse, mais je ne l’ai trouvée qu’un peu plus tard dans la soirée, c’était bien une araignée jaune, que je me suis empressée d’écraser (désolée pour les âmes sensibles, mais je suis réellement phobique, donc c’est elle ou moi :D). Bref, pour moi ce n’est pas une légende, certe cela n’arrive pas très souvent, mais en ce qui me concerne ce n’était pas la première fois non plus que j’observais sur moi-même ce genre de piqûre (ou morsure plutôt!). Petite précision : j’habite l’Est de la France, donc oui je confirme qu’on a les même bebête en france, et pas qu’au sud! Félicitation pour ton article et bonne continuation, sur la piste de l’araignée jaune!
Bonjour ,
je vous écris parce que je vie chez ma belle mère pour le moment il y a 1 mois elle a fait enlever tous les couches de tapis, prelare et autres pour avoir le bois qui date des années 1913 à Montréal.
Depuis ce temps là on a une invasion d’araignées comme vous avez dans votre site mon copain,ma belle mère et moi nous avont des morsures d’araignées, nous ne réussissont pas à en venir à bout de les tuer ma belle mère a téléphonné un exterminateur et ont a le produit qu’il nous faut.
Nous sommes bien content de voir que nous ne sommes pas les seules !!!
Merci Isabelle
Salut aux amateurs d’araignée. Moi j’ai toujours eu peur des araignées,`a cause d’une histoire quand j’étais petite. Je n’ai pas eu le choix de combattre cette phobie du fait que ma maison est souvent envahie d’araignées, pas comme la tienne. Ce sont des araignée plutôt grisâtre. Elles ont élue domicile pendant la période hivernale, oui ma maison est plutôt humide. D’après ce que j’ai compris de leur petite vie, elles sont plus présentes dans ma cuisine, côté ouest (levée du soleil), ensuite le salon, l’entrée et la chambre de mon garçon. Pour le reste de la maison, elles se font plus rare et au sous-sol aussi et elle monte à l’étage. Elle suivent le soleil, oui oui!!!!. Et on les retrouve plus souvent au plafond, des fois des petits cocons dans les coins ou dans les angles droit du plafond/mur. En se promenant, elles laissent sur son chemin un fil qu’on voit avec le reflet du soleil ou après plusieurs jours (la poussière s’y dépose, loll). Je crois que c’est à cause de mes haies de cèdres, donc une était collée à la maison. J’en ai une autre sorte au sous-sol, celle-là plus dégeu, grosse , noire, si tu l’écrases ça fait crountch!!!, Aussi avec du sang, ouach!!!! Et elles se font une toile au ras du sol, très étendue, presque qu’un tapis. Ma façon de les attrapper!!! L’aspirateur et le balai. Je les tue! Je n’ai aucune pitié pour elles. Tu viens de faire le grand ménage de ton salon. Au petit matin suivant, avec le soleil entrant par la grand fenêtre, tu vois un fil qui se tend du ventilo au plafond. Bon tu comprends maintenant qu’on ne fait pas bon ménage (lol) ensemble !!!!!! Salut et bravo pour toutes les infos sur les araignées, continue! Ciaò
c’est envoyer
il est ou le @ c’est tu le (at) ou c’est entre le (at) et skyblog
9mm environ peut-être 1, je m’appercois que cette araignée ne bouge souvent. Ta tu un adresse couriel pour t’envoyer la photo.
Hector est mort 🙂 elle a trouvé son achille. Maintenant j’ai une araignée de couleur noir avec une ligne blanche sur le dos. Elle est pas mal poillu si vous sauriez qu’elle nom elle porte j’aimerais le savoir.
Merci
Carl Olivier Avon
louvigny(at)skynet.be
Merci à toi !
richardunord— voir ici son dernier article : L’Epeire à bosses, bossue… Gibbaranea gibbosa
Une photo serait la bienvenue Carl !! et l’estimation de la taille de la bestiole aussi… suffit de la mettre sur du papier millimétré puis clic! clac! :-))
richardunord— voir ici son dernier article : L’Epeire à bosses, bossue… Gibbaranea gibbosa
Est ce que vous aimeriez avoir une vidéo d’un combat acharner entre araignée. C’est vraiment spécial. Il se jette l’une sur l’autre comme j’ai jamais vue personne se battre.
Merci Richard d’avoir répondu a mon commentaire.
j’aimerais savoir a quoi ressemble les oeuf de la Chiracanthium mildei car je crois en avoir mais je ne suis pas sur que je n’en ai jamais vue. Et j’ai de la misère a comprendre le truc du gants de boxe ou est-il situé en avant proche de la Bouche ou en arrière proche de l’abdomen car les pédipalpes fais partie du céphalothorax si j’ai bien lu.
Carl Olivier Avon
Pour les oeufs de Chiracanthium, je ne sais pas… mais une recherche sur google devrait t’apporter ce que tu cherche…
Idem pour les bulbes copulateurs des mâles… par ex :
http://www.afblum.be/bioafb/araignee/araignee.htm
ou
http://pagesperso-orange.fr/eresus/repro.html
il y a une floppée de sites qui pourrait t’intéresser… Celui-ci par ex, où je participe… http://www.insecte.org/forum/viewforum.php?f=42
Pour les mâle, ce sont les deux petire pattes-machoire qui se trouvent de part et d’autre de la « bouche »… Pour les mâles adultes, il y a un renflement vraiment visible… enfin… sur photo !!
il y en a dans mon blog… :-))
Richard
richardunord— voir ici son dernier article : L’araignée « citroën »… Anyphaena accentuata
Bonjour Carl,
Les combats d’araignées, c’est pas mon truc ça… Elles ont déjà assez difficile comme ça dans la nature !!
Alors on calcule toujours la taille d’une araignée par rapport au corps uniquement (céphalo + abdomen) sans les pattes… le truc, pour être certain de la taille (car parfois ça se joue au mm pour les différencier) c’est de la déposer sur un papier millimètré… + photo !!
Les mâles sont reconnaissables aux « gants de boxe », aux bulbes qu’ils arborent aux bouts des pédipalpes…
Richard
richardunord— voir ici son dernier article : L’araignée « citroën »… Anyphaena accentuata
Bonjour,
Je suis québécois et récament j’ai aquît une Chiracanthium mildei que je mets a l’épreuve en la fesant combattre d’autre araignée de son espèce. Je trouve les combat vraiment complexe. Moi je ne serais pas capable de me battre avec huit pattes dans mes jambes. Hector( la Chiracanthium mildei), je l’ai baptisé ainsi car elle a gagné 6 combat à date sans aucune égratigure. Moi j’ai bien aimé ton article mais si tu as déjà regarder au canal Z l’émission » les Stupéfiants », tu veras que eu il le teste et que rien arrive au cobail qui est humains en passant. Alors je pense que le mytte de l’araignée tueuse du québec a été démistifier. Ils ont essayer de voir si cette araignée pouvais tuer et il sont arrivée à la conclusion que l’araignée n’avait pas des mandibule assez puissance pour percer la peau humaine et si elle en serait capable elle causerait des dommage minime. J’aimerais savoir aussi si vous le savez comment on mesure une araignée. Est-ce que on mesure avec ou sans les pattes car sinon celle que j’ai a déjà dépasser de loin les 7 mm sinon sans les pattes elle a environ 9 mm.
Ce que je trouve le plus drole c’est quand à l’école quand je fais un combat d’araignée devant mes amis et que j’ouvre un des deux plat ziploc contenant une des combattantes, mes amis se tasse tous d’un siège par peur de se faire mordre.
Si vous savez comment on reconnait un mâle d’une femelle je serais content de le savoir.
Merci d’avoir lut ou non complètement mon commentaire.
Carl Olivier Avon un peut-être futur entomologiste sait t’on se que l’avenir nous réserves sans l’avoir véçu.
Bonsoir les cousins canadiens…
Je n’ai pas encore lu tout ton article mais je réagis à la photo de l’araignée dans le lit… il ne s’agit pas d’une Tégénaire mais bien d’une Lycosidae, effectivement une araignée loup avec sa marmaille sur le dos… quand même étonnant de la retrouver dans un lit ???
Voilà une première réaction, je continue cette lecture passionnante…
Richard
richardunord’s last blog post..Dysdera marocaine – Araignée
Eh bien Tex, c’est Anne-Marie qui sera contente de ton commentaire. En effet, elle s’est dernièrement plainte au fait que mon dernier article sur Richard Martineau était plus populaire.
Je vous remercie, grace à vous j’ai bien compris tout sur l’araignée jaune.Excellent votre article.
Encore mercie beaucoup.
texas