Mise au jeu: un ballon entre les mains du destin
Lendemain de party oblige, j’ai dilapidé ma fin de semaine à regarder les quarts de finale de la NFL. D’ailleurs, quand un homme regarde quatre matchs de football d’affilée, peut-être qu’il devrait se faire légalement déclaré mort. Mais bon, je me réconforte par ce vieux proverbe juif : «Tu ne travailleras pas la journée du Sabbat, car ce jour est consacré aux matches de football». Alors, avis à mes lecteurs régulier, je vais aujourd’hui y aller d’un léger billet sur le football américain.
Sur ce blogue, je vous avais déjà fait part de ma passion pour ce sport; d’autant plus durant les éliminatoires évidemment. Alors, voilà, comme prévu, les Eagles de Philadelphie et mon joueur préféré affronteront donc les Cardinals de l’Arizona en finale d’association dimanche prochain (avis aux néophytes, je fais ici dans la grave ironie). De ces deux sortes d’oiseaux, les rapaces devraient logiquement l’emporter sur les très menaçants granivores écarlates; mais au football, tout est vraiment possible. D’ailleurs, cette année dans la NFL, l’ensemble des pronostiques auras littéralement été renversé.
Dans un premier temps en fin de semaine, trois des équipes issues des « Wild Card » (première ronde) auront battues les équipes favorites dans leurs terres. Ainsi, laperpétuelle opaque défensive des Ravens de Baltimore aura réussi l’exploit de résister à l’équipe la plus victorieuse de la saison. Mené par les ahurissants Ed Reed et Ray Lewis, le cheminement des corbeaux ressemble à celui de l’année où ils furent sacrés champions. Effectivement, bien qu’ils se fussent qualifiés à titre de meilleur deuxième dans l’Association américaine en janvier 2001, les Ravens avaient gagné quatre matchs consécutifs en route vers le seul championnat de leur histoire… et d’ailleurs, les Titans du Tennessee figuraient à ce moment aussi parmi leurs victimes.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=b8JZfnSQLmU[/youtube]superbe montage vidéo en hommage à Ed Reed
Puis, voilà que les Cardinals, la risée de la ligue (la seule équipe à n’avoir jamais atteint une finale d’association), y ira d’un mémorable safari en Caroline. Là, franchement, je suis bouche-bé. Non pas que je sois un partisan des gros minous bleu-argentés, mais bien plutôt parce que ma vie… serait théoriquement en jeu.
Hmmm… je sens ici vous devoir quelques explications… alors, je vous ferai une drôle de confidence. En effet, afin d’intéresser davantage ma copine Anne-Marie à suivre mon sport fétiche, nous avons convenu ensemble d’un petit jeu. Concrètement, nous nous sommes élaboré un destin spécifique pour chacune des douze équipes ayant participé aux éliminatoires. Si bien que selon ce jeu, l’équipe gagnant le Superbowl devrait nous imposer le destin auquel elle est rattachée. Or, parce que je n’ai jamais cru possible à une quelconque victoire des ridicules Cardinals en ronde éliminatoire, le destin assigné à cette équipe est : le pacte de suicide. Alors, deux autres victoires de cette équipe maudite et je serais supposé d’en finir avec la vie. Mais n’ayez crainte, je suis déjà en train de rechercher des closes dérogatoires dans le contrat de ce jeu.
Blague à part, je crois (et espère) que les Eagles me sauveront la mise dimanche prochain… d’autant plus que ces derniers viennent aujourd’hui d’éliminer les champions en titre. Or cette fois, tous les espoirs sont permis. Car un an après que les Giants eurent remporté tous leurs matchs sur la route, les Eagles semblent vouloir emprunter le même chemin. Ils ont amorcé leurs séries en battant les Vikings chez eux, au Minnesota, et après avoir remporté six victoires à leurs sept derniers matchs, ils ne ressemblent en rien à l’équipe qui a eu besoin que le destin ne leur vienne en aide pour se faufiler en ronde éliminatoire. En effet, lors de la dernière semaine d’activité au calendrier régulier, les Eagles devaient obtenir une victoire des Raiders d’Oakland face aux Buccaneers à Tampa Bay en plus d’un gain des Texans de Houston contre les Bears de Chicago sans oublier qu’ils devaient remporter leur dernier match contre les Cowboys de Dallas. Quelle histoire! Les Eagles ont le mérite de profiter de leur chance au maximum et ils ressemblent beaucoup aux Giants de la saison dernière ayant le vent dans les voiles.
Au final, le public ne se souviendra que de ce que vous aurez accompli en séries. C’est dans cette période critique que se déterminera une bonne ou une mauvaise saison
– Eli Manning aujourd’hui
Les Eagles participeront donc à la finale de l’Association nationale pour la cinquième fois en huit ans. Si bien que l’équipe de mes espoirs déçus a toujours sa chance de gagner le championnat. Devrions-nous y croire ?
La vie c’est comme le football, seul le résultat compte!
– Frank Gilford
bonjour! très belle image que j’ai emprunté pour un article 🙂
mellebiotuppp| lire ici le dernier article de son blogue: Article "image" en l’honneur de mon top five masculin
Publié le 03 février 2009 à 08h15
Richard Labbé
La Presse
(Tampa) Alors, est-ce que c’était le meilleur Super Bowl de l’histoire? La question était de toutes les discussions au gros party d’après-match de la NFL, dimanche soir, au centre-ville de Tampa. Certains disaient que oui, d’autres penchaient plutôt pour les grandioses spectacles du passé signés Montana, Aikman ou Namath…
C’est une question de goût. D’époque aussi; je n’étais pas né en 1969, mais ceux qui ont vu Broadway Joe Namath mener ses Jets à la victoire ce soir-là en parlent encore avec des yeux d’enfants.
Moi, mon choix reste le 42e, il y a un an. Pour la qualité du spectacle, mais surtout pour la qualité des forces en présence. Patriots contre Giants, une équipe invaincue contre une équipe surprise. Sans oublier le catch de David Tyree et la passe d’Eli vers Plaxico Burress à la fin… Dur à battre.
Le 43e Super Bowl aura tout de même été l’un des meilleurs. Kurt Warner qui enfonce 377 verges de gains dans la gorge des Steelers. Larry Fitzgerald qui se pousse sur 64 verges pour le touché. Le gros Harrison qui ramène l’objet à l’autre bout sur 100 verges. Et la poussée magique fabriquée par Roethlisberger à la fin. Frissons garantis.
Au même party d’après-match, plusieurs membres des médias s’insurgeaient contre les arbitres, trop pro-Steelers à leur goût. Ce fut pas mal pire au 40e Super Bowl, si vous voulez mon avis, mais la question demeure: comment expliquer que personne n’ait jugé bon de revoir l’échappé de Kurt Warner à la fin? Si c’était pas le tuck rule de Tom Brady, c’était pas loin… Avec la pénalité de 15 verges, les Cards auraient eu le ballon au 29 des Steelers.
Mais bon. On retiendra de ces Steelers qu’ils formaient une solide équipe… qui comprenait très bien le concept d’équipe, justement.
«Nous ne montrons jamais personne du doigt dans notre vestiaire, a expliqué l’entraîneur Mike Tomlin hier matin. Nous avons toujours préféré gagner nos matchs en équipe. C’est notre façon de faire. Nous ne nous préoccupons pas de ce que les gens pensent de certains de nos joueurs. Nous nous préoccupons du résultat final de chaque match.»
Dans le délire médiatique de l’après Super Bowl, certains collègues des médias se permettent toujours d’en beurrer épais. C’est encore arrivé hier. Je ne compte plus le nombre d’experts qui ont parlé des Steelers comme d’une équipe de grande classe, d’une «organisation modèle», de la «plus grande organisation du sport professionnel de tous les temps».
Comme on a la mémoire courte.
On semble oublier que les Steelers ne sont pas étrangers aux scandales, comme la majorité des équipes du football américain. Rappelons que le héros James Harrison a été arrêté pour une affaire de violence conjugale il y a un an (madame avait choisi de laisser tomber les accusations par la suite). Rappelons que les Steelers, selon plusieurs anciens joueurs, auraient été les premiers à populariser l’usage de stéroïdes dans cette ligue au cours des années 70 (lire à ce sujet le livre d’un ancien Steelers, Steve Courson, False Glory: Steelers and Steroids).
On peut admirer cette organisation pour sa patience et son approche méthodique. Mais de là à parler d’une équipe à la réputation immaculée, il y a un énorme pas. Ceci est la NFL, après tout.
Et puisqu’on est dans les délires médiatiques, voici que certains «experts» n’hésitent plus à placer Ben Roethlisberger au zénith des quarts, en compagnie de Joe Montana, Peyton Manning et Tom Brady…
Ces comparaisons sont si ridicules qu’elles ne méritent même pas qu’on s’y attarde. Juste pour la forme, rappelons quand même que Tom Brady a été sacré joueur le plus utile au Super Bowl à deux reprises. Roethlisberger? Jamais. La raison en est simple: contrairement aux trois autres, gros Ben n’est pas la raison principale des succès de son équipe.
Ce qui ne lui enlève rien, remarquez. Le numéro 7 remplit son rôle à merveille dans le système des Steelers. Face aux Cards, il a réussi 70% de ses tirs. C’est la plus grande différence dans son jeu, lui qui gaffait trop souvent dans un passé pas si lointain. Sur la poussée victorieuse dimanche soir, il s’est sorti du pétrin à plusieurs reprises, et a lancé le ballon juste au bon endroit vers un Santonio Holmes en état de grâce dans la zone des buts.
«Beaucoup d’autres quarts ont de bien meilleures statistiques, a fait remarquer le receveur Hines Ward. Mais la seule chose qui compte avec Ben, c’est qu’il est un gagnant.»
C’est la seule chose qui compte, en effet.
En cette fin de semaine de SuperBowl, inutile de vous dire comment je me sens seul au monde. J’ai l’impression d’être une fille en période de Coupe Stanley. La football ne m’a jamais parlé et ne me parlera jamais. Mais je comprends l’engouement pour ce sport hautement stratégique et hautement viril. Bref, ce dimanche je serai seul sur mon ile. Je crois bien que je vais écouter des sex and the city avec ma blonde….
Bagel Man| lire ici le dernier article de son blogue: Alors vous voulez de la musique gratuite???
Super Bowl XLIII – Le désert de l’Arizona
Édition du samedi 31 janvier et du dimanche 01 février 2009
S’il existe un dictionnaire du football américain, et si celui-ci contient des images, impossible qu’on ne trouve pas, accompagnant l’entrée «résilience», une photo format géant de Kurt Warner.
Le merveilleux monde du sportª regorge d’histoires à dormir debout, raison notamment pour laquelle il est merveilleux, mais l’improbable parcours de cet homme-là ne s’invente juste pas. Mille fois sorti de nulle part, il a confondu les experts. Ses propres patrons ont été nombreux à perdre foi en lui. Mais il a constamment rebondi et demain soir, Warner tentera de créer la surprise totale en remportant le XLIIIe match du Super Bowl aux commandes des Cardinals de l’Arizona. S’il y parvient, il deviendra le premier quart-arrière partant de l’histoire de la Ligue nationale de football à gagner le match ultime avec deux équipes différentes.
Sorti de nulle part? Après son séjour à l’université Northern Iowa, personne n’avait cru bon repêcher Kurt Warner. En 1994, les Packers de Green Bay l’avaient invité à leur camp d’entraînement, mais libéré peu après. Faute d’emploi, il était retourné à son alma mater comme entraîneur adjoint, puis s’était tourné vers l’arena football. Comme les millionnaires ne courent pas les rues au foot intérieur, il arrondissait ses fins de mois en travaillant comme préposé de nuit dans un supermarché de Cedar Falls, en Iowa.
L’appel qu’il n’attendait plus survient en 1998. Les Rams de St. Louis lui font signer un contrat et l’assignent aux Admirals d’Amsterdam de la NFL Europe, un circuit printanier. Plus tard cette même année, il rejoint les Rams, mais la place étant occupée par Trent Green, Warner doit se contenter du rôle de quart-arrière substitut et il ne participe qu’à un seul match.
Peut-être aurait-il été réserviste toute sa vie si le sort ne lui avait souri. Pendant l’avant-saison 1999, Green se blesse, et à 27 ans, Warner obtient enfin sa première chance. Il ne la ratera pas: 4353 verges de gains, 41 passes de touché, il reçoit le titre de joueur par excellence de la NFL et conduit les siens à la victoire au Super Bowl XXXIV. Menée par Warner, le demi Marshall Faulk et les ailiers Isaac Bruce et Torry Holt, l’attaque des Rams, qui deviendra la seule de tous les temps à marquer au moins 500 points dans chacune de trois saisons consécutives, est si spectaculaire qu’elle hérite du surnom de The Greatest Show on Turf.
Mais après quelques blessures et une baisse de rendement, les Rams libèrent Warner en 2004. Il signe aussitôt avec les Giants de New York, mais il perd son poste de partant au bout de seulement neuf matchs, au profit d’un jeune loup du nom d’Eli Manning. À la fin de la saison, les Giants ne le retiennent pas.
Engagé par l’Arizona, Warner a vécu le même genre de montagnes russes. Tantôt partant, tantôt recalé, tantôt partageant la tâche. En 2006, les Cards lui ont envoyé un beau témoignage de confiance en repêchant au premier tour un autre quart-arrière, Matt Leinart, la sensation de l’université Southern California. C’est Leinart qui devait tenir le fort en 2008. Au camp, Kurt Warner s’est arrangé pour que les choses en aillent autrement. Le voilà de nouveau, au moment où on s’y attendait le moins, au Super Bowl.
Le grand désert
S’il existe un dictionnaire du football américain, et si celui-ci contient des images, impossible qu’on ne trouve pas, accompagnant l’entrée «médiocrité», un logo format géant des Cardinals de l’Arizona.
La plus ancienne franchise de la NFL, qui a séjourné à Chicago avant de prendre le chemin de St. Louis en 1960 puis de Phoenix en 1988, a remporté son dernier championnat en 1947, soit près de deux décennies avant la naissance du Super Bowl. Depuis, en une interminable traversée du proverbial désert, elle n’avait avant la présente saison gagné qu’un seul match éliminatoire. La futilité des formations qui se sont succédé au fil des ans était devenue légendaire.
Même les à-côtés étaient loufoques. Ed Cunningham, un centre des Cards dans les années 1990, illustrait dans Sports Illustrated le statut des joueurs dans la communauté. «J’avais l’habitude d’aller dans un bar à Scottsdale, raconte-t-il, et s’il y avait une longue file d’attente à l’extérieur, j’allais à la porte et je disais que je jouais pour les Cardinals. On m’indiquait aussitôt de retourner à l’arrière de la file.» En 1985, l’entraîneur-chef Jim Hanifan s’est fait signifier son congédiement par un changement de la serrure de la porte de son bureau à la mi-temps d’un match à domicile. En 2001, le botteur de précision Bill Gramatica s’est infligé une déchirure d’un ligament du genou en célébrant un placement réussi. La liste s’étend à l’infini.
Aussi personne ou presque ne donnait un vieux sou noir des chances des Cards en séries lorsque 2009 s’est pointé. Certes, ils avaient remporté le titre de leur division, l’Ouest de l’Association nationale, mais il s’agit bien là de la plus faible section de la ligue, l’Arizona y concourant contre les trois S for Sorry — Seattle, San Francisco et St. Louis. Et même là, ils avaient, après un bon départ de sept victoires et trois défaites, montré des signes d’effondrement avec un dossier 2-4 pour terminer la saison et des revers sévères de 48-20, 35-14 et 47-7. Ils étaient de la vraie saison, mais ils y arrivaient sur les talons.
Puis, comme un lutteur qui vient d’encaisser une raclée et reprend inexplicablement le dessus, ils se sont relevés. Trois fois négligés, dont deux fois à domicile, ils ont écarté Atlanta, la Caroline et Philadelphie. Ce faisant, Warner a trouvé son receveur de passes étoile Larry Fitzgerald, qui a carrément démoli les tertiaires adverses et s’est révélé comme l’un des joueurs non seulement les plus talentueux mais les plus spectaculaires de la NFL: 23 attrapés pour 419 verges et cinq touchés. Du jour au lendemain, le traîne-savante a pris des allures de champion.
Demain soir à Tampa, les Cards seront encore négligés, par 7 points, face aux Steelers de Pittsburgh. Et la tâche ne sera pas particulièrement aisée pour Warner et ses comparses. Les Steelers, gagnants du Super Bowl il y a trois ans, sont d’une solide trempe et présentent une unité défensive impressionnante, qui pourrait bien passer le match dans le visage du quart-arrière. Et eux possèdent une tradition gagnante, remontant aux années 1970. S’ils gagnent, il s’agira de leur sixième titre, ce qu’aucune autre équipe ne revendique; Pittsburgh, Dallas et San Francisco sont présentement à égalité avec cinq chacun.
Il était approprié, vu leur environnement, que les Cards aient à vivre longuement dans le désert. Mais une victoire demain changerait tout cela. Et compte tenu de leur brusque réveil, le titre du film racontant l’épisode serait déjà tout trouvé: Raising Arizona.
Et merde… :grr:
il faut croire que mon destin se rapproche aussi vite qu’un train. ;(
GLENDALE, Arizona – Non, il ne s’agit pas d’un mirage. Les Cardinals de l’Arizona, qui sont venus de l’arrière pour vaincre les Eagles de Philadelphie 32-25 en finale de l’Association Nationale de la NFL, dimanche, prendront part à leur premier Super Bowl de leur longue, mais peu glorieuse histoire.
Après avoir vu les Cards se forger une avance de 24-6 à la mi-temps – grâce aux trois passes de touché captées par le receveur Larry Fitzgerald, -, les Eagles ont inscrit 19 points sans réplique pour prendre les devants 25-24 au quatrième quart. Mais les Cards ont remporté le match sur une passe de huit verges de Kurt Warner à la recrue Tim Hightower avec 2:53 à jouer, la quatrième passe de touché du match de Warner (21 en 28, 279 verges).
« Cette poussée offensive, où nous avons marqué en fin de match après avoir retranché plus de sept minutes au cadran a vraiment fait la différence », a déclaré l’entraîneur-chef des vainqueurs, Ken Whisenhunt.
Donovan McNabb (28 en 47, 375 verges, trois touchés, une interception) a été formidable pour mener la charge des Eagles en deuxième demie, mais il a raté quatre passes du milieu du terrain dans les derniers moments du match.
Si les Cards (12-7), première équipe classée quatrième de son association à disputer un match de championnat à domicile, étaient sensés être assomés par tout le battage entourant ce match, ils ont plutôt réagi en vétérans.
Oui, ils ont bousillé cette avance de 24-6. Mais c’est alors que Warner, joueur le plus utile du Super Bowl XXXIV remporté par les Rams de St. Louis en janvier 2000, a orchestré de mains de maître une poussée de 72 verges, couronnée par sa quatrième passe de touché de la journée. Il a conclu ce retour en rejoignant Ben Patrick pour la transformation de deux points.
Mais le joueur-clé de cette rencontre a sans aucun doute été Fitzgerald, qui a capté neuf passes pour des gains de 152 verges, dont deux attrapés très importants sur cette poussée décisive. Fitzgerald a d’ailleurs établi une nouvelle marque en séries en portant son total de verges par la passe à 419, surpassant le grand Jerry Rice. Et il reste toujours un match à jouer à Fitzgerald – le Super Bowl.
Pouvez-vous le croire? Les Cards n’ont jamais aussi bien paru depuis qu’ils sont dans la région de Phoenix, après des arrêts à Chicago et St. Louis.
« Je veux vous remercier, tous autant que vous êtes », a déclaré Warner au cours des cérémonies d’après-match, sous une pluie de confettis et au son de « We are the Champions », de Queen. « Quand personne ne croyait en nous, quand personne ne croyait en moi, vous l’avez fait et nous nous en allons au Super Bowl. »
Lessivée par les Eagles 48-20 lors de leur dernier affrontement, l’équipe de Whisenhunt avait une allure complètement différente à son premier match de championnat depuis 1948.
« C’était très approprié qu’un paquet de joueurs différents contribuent à cette victoire. Ce fut une grande victoire d’équipe », a déclaré Whisenhunt.
Avec des victoires en séries contre les Falcons d’Atlanta, les Panthers de la Caroline et les Eagles (11-7-1), les Cardinals ont maintenant disputé la meilleure saison de leur histoire. Ils ont même dépassé leur nombre total de victoires en séries depuis qu’elles existent, soit depuis 1933.
« Cette équipe a connu des années difficiles en Arizona », a admis Whisenhunt.
Dernière équipe de l’Association Nationale à se rendre aussi loin depuis la fusion de 1970, les Cards sont aussi devenus la première équipe à n’avoir remporté que neuf parties en saison régulière à atteindre le Super Bowl depuis les Rams de Los Angeles, en 1979. Les Rams s’étaient alors inclinés face aux Steelers.
Pour les Eagles, favoris de cette rencontre, il s’agit d’une autre fin de saison en queue de poisson. L’équipe d’Andy Reid a atteint la finale d’association en cinq occasions au cours des huit dernières saisons, mais n’a signé qu’une victoire, perdant contre les Patriots de la Nouvelle-Angleterre dans le seul match du Super Bowl qu’ils ont disputé au cours de cette séquence.
« Vous ne voulez jamais que ça se termine, et vous ne voyez pas venir ça, a dit McNabb. C’est difficile de voir votre saison prendre fin de cette façon, si près du Super Bowl. »
Tant qu’à moi j’échangerais la condition attitrées aux Eagles pour les cards et je créerais une nouvelle condition pour les Egales mais peu importe l’intérêt était de suivre les séries pour le superbowl et tu le regarderas avec un cardinal avec corne 😛
Merci Cédric, mais c’est sûr qu’après 3 ans à blogguer, j’ai eu le temps en masse de développer les options de ce blogue.
Moi aussi, au jour du Super Bowl, je m’octroie le privilège de me goinfrer de pizza.
Alors Anne, je dois comprendre que tu actives la clause dérogatoire. PCQ sans farce, il ne faudrait pas que les pit-pits rouges gagne notre petit jeu.
J’avoue sincérement qu’avec les équipes restantes mon intérêt pour le superbowl (surtout qu’il est le 1er février) est dorénavant à son plus bas niveau…
wow, ton blogue est magnifique!!! j’ai des croûtes à manger! En passant pour moi le superbowl est une excuse pour manger des chickebs wings pis de la pizza congelée.
bagel| lire ici le dernier article de son blogue: Le pont le plus dangereux du monde et dans les souliers de La Mort…