À quand la création d’un atlas (réellement) international ?
Un atlas nommant chaque lieu dans la langue de son pays d’origine. Voilà l’idée que j’ai eue lorsque j’ai tenté de prononcer le nom du volcan islandais perturbant le trafic aérien.
Eyjafjallajökull, vous savez ce que c’est ? C’est le nom de la fameuse calotte glaciaire située au Sud de l’Islande et sur lequel se trouve le volcan Eyjafjöll qui fait actuellement tant parler de lui. L’Eyjafjöll est en effet actuellement en éruption depuis le 20 mars 2010, et le nuage islandais provoqué par la fumée du volcan perturbe fortement le trafic aérien de toute l’Europe. Problème : le nom de l’Île et le nom du fameux volcan est très difficilement prononçable, si bien que de nombreux journalistes de plantent en le disant. Cette vidéo montre plusieurs journalistes anglo-saxons en train de prononcer « Eyjafjallajökull » à leur manière.
Pour revenir à mon idée, l’objectif serait de respecter le concept que les nations peuvent se désigner dans leur langue respective. En effet, pourquoi accepter la notion colonisatrice de modifier l’appellation d’un lieu dans une nouvelle langue (celle de l’étranger)? Pourquoi niveler la mondialisation par le bas en imposant une seule langue quant on pourrait facilement promouvoir la diversité internationale?
Dans un même ordre d’idée, imaginez le potentiel du concept, si aux Jeux olympiques, chaque pays était désigné dans sa langue originale (oui, je sais, il y aurait des problèmes avec les pays bilingues et les nations minoritaires qui n’ont pas de pays). D’un coup, vous verriez alors un regain d’intérêt international à lire l’alphabet phonétique… et paf, voilà une mesure qui favoriserait la compréhension des peuples entre eux.
NB. Eh oui, je vous avouerai que cela m’agresse quand je lis Québec ou Montréal sans leurs accents aigus originaux sur le «e».
« Un volcan d’émotions nous fait réagir démesurément. La solution est fort simple, enlever les jugements, et rester neutre »
– Steve Lambert