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Posté par le 23 avril 2012 dans [référence à un film], Écologie

15 documentaires altermondialistes pour les lendemains de la Terre

22 AVRIL - 300 000 Québécois rassemblés pour le bien commun!

Dans la foulée du «Printemps Érable», 300000 Québécois ont convergé vers le parc Jeanne-Mance, le 22 avril 2012 à Montréal, pour créer une main et un arbre humain à l’occasion du Jour de la Terre.

Comme l’a si bien résumé Le Devoir à sa Une, ce fut un grand cri du peuple. Effectivement, comment exprimer l’énergie de 300 000 participants venus de toutes les régions du Québec pour demander une meilleure gestion des ressources naturelles? Gaz de schiste, sables bitumineux, Plan Nord, extraction de l’uranium, protection des écosystèmes, protocole de Kyoto:  ce rassemblement « pour le bien commun » aura été dès plus fédérateur. Ainsi, il y a manifestement une fracture sociale entre le peuple et les gouvernements Harper et Charest. Après pareil rassemblement monstre dans la foulée du Printemps Érable, c’est à se demander ce que sera la suite politique maintenant. Surtout si le Premier minsitre Charest entame l’élection provinciale en polarisant l’opinion publique avec le mouvement étudiant comme tremplin.

Quebecor élide le Jour de la Terre

300 000 personnes manifestent pacifiquement dans la rue pour le Jour de la Terre et le Le Journal de Montréal ne trouve rien à en dire…. si ce n’est à ses milliers de lecteurs que nous soyons des marginaux. Ce journal propagandiste a-t-il encore un iota de crédibilité à vos yeux? Le bien commun pour Quebecor, il s’en fout. Le peuple, il le souhaite docile et ignorant, assoiffé de sport et de faits divers sans importance collective.

Virage vert et virage pétrolier sont incompatibles

Qu’ont se le tienne pour dit. Si le concept de développement durable peut tout à fait s’inscrire dans le modèle capitaliste (car le recyclage et la réutilisation des ressources peuvent accentuer l’efficacité de la production), la réelle écologie est intrinsèquement incompatible avec l’économie de marché. En effet, en se basant sur la théorie erronée que nous pouvons/devons exploiter les ressources infiniment (alors que nous sommes physiquement limités sur une planète), le modèle néolibéral ne prend pas l’équilibre environnemental en considération.

Il faut comprendre que le système capitaliste étant motivé par la quête du profit immédiat pour quelques individus (plutôt que de la société, voire de l’humanité en général), notre planification de l’avenir est ainsi limitée à l’espérance de vie de ces humains. Bref, l’hyperenrichissement d’une poignée d’individus via le saccage désordonné des ressources naturelles se fait concrètement à crédit sur le dos des générations à venir…. car oui, il y a aura un jour un coût écologique à payer.

Subséquemment, la question n’est plus de savoir si le système en place amène l’humanité vers une faillite écologique… mais de trouver comment le changer avant de dépasser le point de non retour. Réalisons alors qu’au-delà le greenwashing et la récupération du discours, la pensée écologique est fondamentalement subversive et révolutionnaire; car elle implique un changement total de paradigme économique, social et politique. Si bien que face à l’échec du modèle d’autorité néolibéral, la jeunesse d’aujourd’hui avance une vision humaniste à long terme.

là où il y a de la vie, il y a de l’espoir!

Alors, en en vue de diffuser une meilleur compréhension de notre argumentaire altermondialiste, je me suis servis des atouts du Web 2.0 pour concentrer une quinzaine de documentaires-phares quant aux problèmes générés par le néolibéralisme. (D’ailleurs, réalisez-vous ici dans mon blogue que la libre circulation de l’information sur le Web est essentielle au partage de l’information en marge du contrôle médiatique). Ainsi, n’hésitez pas à mettre cette page dans vos favoris et de la partager à vos amis, car elle est littéralement une porte d’entrée vers l’essentiel de la filmographie altermondialiste.

Je vous le promets! Si vous commencez vraiment à entamer cette filmographie, jamais plus après vous concevrez notre monde de la même façon… au point que vous vous inquiéterez comme moi de l’orientation de la politique mondiale… si direction il y a.

L'écologie est incompatible avec le néolibéralisme

Le mouvement altermondialiste ou altermondialisation est un mouvement qui, face à une logique de mondialisation néolibérale, met en avant des valeurs comme la démocratie, la « justice économique », la protection de l’environnement et les droits humains. Il s’agit donc pour les acteurs de ce mouvement de concevoir et d’œuvrer à une mondialisation maîtrisée et solidaire, par opposition à la mondialisation actuelle, jugée selon eux injuste et dangereuse.

Silence, on tourne… Moteur… Action!


 Du plus récent film au plus ancien (cliquez sur le lien pour visualiser le film):

  • Home (2009). Home est un film documentaire écrit et réalisé par Yann Arthus-Bertrand et produit par Luc Besson.Ce film aborde le lien qui unit l’homme à la Terre a eu la particularité d’être diffusé gratuitement sur Internet. Conçu comme un carnet de voyages, il est constitué uniquement d’images aériennes.
  • Capitalism : A Love Story (2009). Réalisé par Michael Moore, le film traite de la crise financière de 2007 à 2009 et sa relance, tout en portant un acte d’accusation contre l’ordre économique actuel aux États-Unis et le capitalisme en général.
  • L’encerclement (2008) de Richard Brouillette. L’idéologie derrière la crise économique mondiale avec Noam Chomsky, Ignacio Ramonet, Norman Baillargeon, Susan George (2008) 160 min.
  • Le Monde selon Monsanto (2008) de Marie-Monique Robin, sur l’une des entreprise les plus controversée de l’histoire contemporaine (France, 2007, 1 h 48 min).
  • Fast Food Nation (2006) est un film réalisé par Richard Linklater. Ce film reprend les idées développées par Schlosser dans son livre d’enquête sur l’industrie de la restauration rapide.
  • Une vérité qui dérange (An Inconvenient Truth, titre en anglais) (2006) est un documentaire américain traitant du changement climatique, spécialement du réchauffement planétaire, réalisé par Davis GuggenheimAl Gore, ancien vice-président des États-Unis et prix Nobel de la paix en 2007,  y tient le premier rôle, celui de conférencier.
  • Enron: The Smartest Guys in the Room, (2005), par Alex Gibney, sur la faillite d’Enron, ses conséquences sociales, la dérégulation des transactions des marchés de l’énergie : électricité et gaz, (disponible avec sous-titre en français)
  • Memoria del saqueo (Mémoire d’un saccage) (2005) de Pino Solanas sur les mécanismes économiques et l’application des mesures du FMI en Argentine, 1994.
  • Le Cauchemar de Darwin, (2004) de Hubert Sauper, reportage en Afrique sur la pêche d’un poisson destiné à l’exportation dans les pays occidentaux.
  • Fahrenheit 9/11 (2004) est un film américain documentaire réalisé par Michael Moore, lauréat de la Palme d’or du Festival de Cannes 2004. Il est Revendiqué par Michael Moore comme un acte politique visant à la non-réélection de George W. Bush à la présidence des États-Unis en novembre 2004,
  • Le Monde selon Bush (2004) Ce film réalisé par William Karel raconte les mille jours de sa présidence, des attentats du 11 septembre au bourbier de la guerre en Irak.
  • Outfoxed: la guerre de Rupert Murdoch contre le journalisme (2004), est un documentaire réalisé par le cinéaste et producteur américain Robert Greenwald. Le film analyse de manière détaillée comment, Fox News met en place un système visant à manipuler l’opinion des trois quarts de la planète.
  • The Corporation, sorti en 2003, est un film documentaire canadien réalisé par Jennifer Abbott et Mark Achbar. Ce film est basé sur le livre The corporation, the pathological pursuit of profit and power (Les Multinationales, la recherche pathologique du profit et du pouvoir) de Joel Bakan.
  • L’Erreur boréale (1999) est un film documentaire de Richard Desjardins. La forêt a toujours été une source de matière première considérée tellement riche qu’elle en est quasi-inépuisable. Or la population ignore les effets néfastes de la coupe à blanc sur de grandes étendues du territoire québécois.
  • Manufacturing Consent: Noam Chomsky and the media (1992) de Peter Wintonick et Mark Achbar.

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En 200 000 ans d’existence, l’homme a rompu l’équilibre sur lequel la Terre vivait depuis 4 milliards d’années. Réchauffement climatique, épuisement des ressources, extinction des espèces : l’homme a mis en péril sa propre demeure. Mais il est trop tard pour être pessimiste : il reste à peine dix ans à l’humanité pour inverser la tendance, prendre conscience de son exploitation démesurée des richesses de la Terre, et changer son mode de consommation.


Home (de Yann Arthus-Bertrand – 2009 – France)

Capitalism : A Love Story

Ce film documentaire traite de la crise financière de 2007 à 2009 et sa relance, tout en portant un acte d’accusation contre l’ordre économique actuel aux États-Unis et le capitalisme en général. Le film aborde beaucoup de thèmes, comme la « mentalité de casino » de Wall Street, l’influence de Goldman Sachs à Washington, le niveau de pauvreté de nombreux pilotes de ligne, la grande vague de saisies immobilières, et les conséquences de la « cupidité effrénée ». Le film comporte aussi une composante religieuse, où Moore examine si oui ou non le capitalisme est un péché et se pose la question de savoir si Jésus serait un capitaliste.


Capitalism : A Love Story (de Michael Moore – 2009 – États-Unis)

À travers les réflexions et les analyses de plusieurs intellectuels de renom, ce documentaire trace un portrait de l’idéologie néolibérale et examine les différents mécanismes mis à l’œuvre pour en imposer mondialement les diktats. Derrière l


L’Encerclement – La démocratie dans les rets du néolibéralisme (de Richard Brouillette -2008 – Québec

Le Monde selon Monsanto

Implantée dans quarante-six pays, Monsanto est devenue le leader mondial des OGM, mais aussi l’une des entreprises les plus controversées de l’histoire industrielle. Depuis sa création en 1901, la firme a accumulé des procès en raison de la toxicité de ses produits, mais se présente aujourd’hui comme une entreprise des « sciences de la vie » convertie aux vertus du développement durable. A partir de documents inédits, de témoignages de victimes, de scientifiques et d’hommes politiques, « Le monde selon Monsanto » reconstitue la genèse d’un empire industriel qui à grand renfort de mensonges, de collusion avec l’administration américaine, de pressions et de tentatives de corruption est devenu le premier semencier du monde, permettant l’extension planétaire des cultures OGM sans aucun contrôle sérieux de leurs effets sur la nature et la santé humaine !


Le monde selon Monsanto : De la dioxine aux OGM, une multinationale qui vous veut du bien (2007 – France)

Une vérité qui dérange

L’humanité est assise sur une bombe à retardement. Les savants du monde entier s’accordent pour dire qu’il nous reste à peine dix ans pour éviter une catastrophe planétaire – un dérèglement majeur du système climatique qui entraînerait des perturbations météorologiques extrêmes, des inondations, de longues périodes de sécheresse, des vaguesde chaleur meurtrières.Cette catastrophe d’une ampleur sans précédent, nous en serions les premiers responsables ; nous seuls pouvons encore l’éviter.Plutôt que de sonner le tocsin de l’apocalypse ou de céder à la délectation morose, Une vérité qui dérange a choisi d’illustrer et de relayer l’action et le combat passionné d’un homme, l’ancien Vice-président Al Gore, qui depuis cinq ans sillonne les États-Unis pour persuader ses concitoyens de l’urgente nécessité de réagir à cette crise.


Une vérité qui dérange (An Inconvenient Truth) (par Davis Guggenheim – 2006 – USA)

Enron: The Smartest Guys in the Room

Un documentaire retraçant le scandale de la faillite de l’entreprise américaine Enron.


Enron: The Smartest Guys in the Room (de Alex Gibney – 2005 – USA)

Mémoire d'un saccage - Argentine, le hold up du siècle

Durant ces 25 dernières années, de la dictature militaire à aujourd’hui, l’Argentine a subi l’un des effondrements économique et social les plus brutaux qu’un pays ait pu connaître en temps de paix. Ce pays riche et sa population ont vécu l’ensemble des traumatismes dénoncés par les altermondialistes. Tout cela avec l’aide et la connivence de multinationales occidentales et sous le regard complice des institutions internationales. Cette politique de la terre brûlée a abouti à un véritable génocide social, un cataclysme inouï fait de famine, de maladies et de vies humaines sacrifiées. Saccage dénoue un à un les mécanismes qui ont conduit à cette catastrophe. Ce film est dédié à tous ceux qui résistent avec dignité et courage. Les chemins de la misère sont encore plus inacceptables lorsqu’ils sont prévisibles et qu¹ils se passent en terre abondante.


Mémoire d’un saccage – Argentine, le hold up du siècle (de Fernando E. Solanas – 2003- Argentine)

Le Cauchemar de Darwin

Les rives du plus grand lac tropical du monde, considéré comme le berceau de l’humanité, sont aujourd’hui le théâtre du pire cauchemar de la mondialisation. En Tanzanie, dans les années 60, la Perche du Nil, un prédateur vorace, fut introduite dans le lac Victoria à titre d’expérience scientifique. Depuis, pratiquement toutes les populations de poissons indigènes ont été décimées. De cette catastrophe écologique est née une industrie fructueuse, puisque la chair blanche de l’énorme poisson est exportée avec succès dans tout l’hémisphère nord. Pêcheurs, politiciens, pilotes russes, industriels et commissaires européens y sont les acteurs d’un drame qui dépasse les frontières du pays africain. Dans le ciel, en effet, d’immenses avions-cargos de l’ex-URSS forment un ballet incessant au-dessus du lac, ouvrant ainsi la porte à un tout autre commerce vers le sud : celui des armes…


Le Cauchemar de Darwin (Darwin’s Nightmare) (de Hubert Sauper – 2004 – Allemagne)

Fahrenheit 9/11

Revendiqué par Michael Moore comme un acte politique visant à la non-réélection de George W. Bush à la présidence des États-Unis en novembre 2004, ce film est un réquisitoire contre George Bush. Il prétend en particulier que ce dernier et ses partisans ont manœuvré pour assurer leur victoire aux élections américaines en 2000, en truquant le recomptage des bulletins de vote. Le film établit également une part des liens qui existent entre la famille Bush et la famille Ben Laden, et comment l’administration américaine a facilité le départ de membres de cette famille après les attentats du 11 septembre 2001. Il expose enfin ce que, selon lui, la mainmise sur le pétrole irakien, serait un des motifs, sinon le seul motif réel de l’invasion américaine de 2003 en Irak : le développement du film révèle des images tirées de conférences préparatoires à la reconstruction en Irak, illustratrices de la collusion entre les financeurs du Complexe militaro-industriel, les compagnies de mercenaires privées, et les grandes compagnies américaines, équipementiers pétroliers en tête.


Fahrenheit 9/11 (de Michael Moore – 2004 – USA)

Le Monde selon Bush

«Fils gâté d’une famille fortunée», «étudiant médiocre», alcoolique repenti redécouvrant Jésus grâce à l’Eglise évangélique, George W. Bush est devenu le 43e président des Etats-Unis au terme de l’élection la plus controversée et la plus confuse de toute l’histoire américaine. En s’appuyant sur de nombreux témoignages de tous bords, William Karel s’intéresse aux troubles relations d’affaires de la dynastie Bush, met en avant l’influence des lobbys (complexe militaro-industriel, droite chrétienne traditionnaliste…) et dénonce l’entreprise de désinformation élaborée par les «faucons» du Pentagone pour justifier l’intervention en Irak ….


Le Monde selon Bush (de William Karel- 2004 – France)

Outfoxed : la guerre de Rupert Murdoch contre le journalisme

Ce film analyse de manière détaillée et documentée comment l’empire médiatique du magnat australo-américain Rupert Murdoch, mené par la chaîne d’information continue Fox News, et à travers ses programmes et ses journaux télévisés, met en place un système visant à manipuler l’opinion des trois quarts de la planète.


Outfoxed : la guerre de Rupert Murdoch contre le journalisme (2004 – de Robert Greenwald- Etats-Unis)

The Corporation

Ce documentaire montre l’évolution des « Sociétés Anonymes » (appelées Corporations en anglais) aux USA, reprenant leur histoire depuis leur apparition avec la Révolution Industrielle, où elles étaient conçues pour répondre au bien public mais furent détournées de cet objectif par la recherche du profit. « De même que le requin est une machine à tuer, la Corporation est une machine à faire de l’Externalisation. » À l’issue de la Guerre de Sécession, la Constitution des États-Unis est amendée pour accorder aux Noirs les mêmes droits qu’aux Blancs. Quelques années plus tard, des avocats d’affaires revendiquent et obtiennent que les Corporations, « personnes morales », bénéficient des mêmes droits que les personnes physiques. L’évidence qu’on ne peut mettre une « personne morale » en prison n’est pas admise pour refuser ces droits. Mais puisque le droit américain reconnait ces institutions comme étant des « personnes », pourquoi ne pourrait-on pas appliquer une grille d’analyse des syndromes psychiatriques (DSM-IV) sur ces « personnes morales » ? C’est ce qu’ont fait les auteurs, pour aboutir à diagnostiquer que les Corporations ont le comportement de psychopathes dangereux ! Dans le documentaire, on traite de beaucoup de sujets différents en rapport avec les relations entre grands commerces: l’établissement des parallèles entre les méfaits juridiques d’entreprises, le dur mépris pour les sentiments des autres, l’incapacité de maintenir des relations humaines, l’imprudence face à la sécurité des autres, les mensonges dans le but de faire plus de profits, les défauts de conformité aux normes sociales et le respect de la loi.


The Corporation ( de Jennifer Abbott et Mark Achbar -2003- Canada)

L’erreur boréale

L’erreur boréale dénonce les coupes à blanc pratiquées dans la forêt nordique du Québec, forêt qui se trouve comparée aux bancs de morues éliminés par la surpêche industrielle. La forêt boréale est une ressource collective dont l’exploitation par l’industrie privée est permise par le gouvernement du Québec. Mais que sait le public des droits de coupe octroyés par ce gouvernement, et de l’usage qu’en font les privés? Les automobilistes sont bernés par l’interminable défilé des arbres qui longent les routes de l’Abitibi. En les survolant, on s’aperçoit que ces rubans sont bien minces, et qu’ils ne font que masquer la réalité : les compagnies forestières sont en train de transformer l’Abitibi en désert.


(QC) L’Erreur Boréale (Richard Desjardins, documentaire) [1999] from Dominique Echeverri on Vimeo.L’erreur boréale (de Richard Desjardins – 1999 – Québec)

Manufacturing Consent: Noam Chomsky and the media

documentaire canadien de 1992 sur l’intellectuel américain Noam Chomsky reposant sur une « narration « composite » » faite d’interviews, d’extraits de conférences, de documents d’archives, et d’interventions télévisées. L’édition DVD comporte en suppléments notables le débat intégral de 1969 avec le journaliste américain William F. Buckley Jr. et celui avec le philosophe français Michel Foucault de 1971. Ce documentaire a fait l’objet d’un livre d’accompagnement, édité séparément en 1994 par Mark Achbar, comportant l’intégralité du script, des compléments sur les échanges entre Chomsky et ses détracteurs, des informations bibliographiques et historiques plus complètes, les notes des réalisateurs ainsi que 300 photos provenant du film. Le documentaire a remporté 15 récompenses internationales, a été projeté dans plus de 300 villes au niveau mondial et diffusé à la télévision dans 15 pays. Au box-office canadien, c’est le documentaire qui a eu le succès le plus important de toute l’histoire.


Manufacturing Consent: Noam Chomsky and the media (par Mark Achbar – 1992 – Canada)

La filmographie de l’altermondialisme regroupe des films et des documentaires concernant l’altermondialisme, comme sujet ou comme support de ressources critiques. Cette page liste ainsi les ressources pour le portail altermondialisme, pour le projet, avec les références utiles.

Fictions:

Documentaires:

  • 27 Femmes de ménage contre une multinationale : femmes de ménages travaillant pour Arcade, sous-traitant de la chaîne d’hôtellerie dugroupe Accor réclament les mêmes droits que les employés d’Accor. 2002. Visionner le film
  • L’Affaire Clearstream racontée à un ouvrier de chez Daewoo, par Denis Robert.
  • L’Altermondialisation entre idées reçues et réalités : de et avec Gustave Massiah, Vidéo en ligne
  • Ananas connection (pineapple) d’ Amos Gitaï, 1984 sur les pratiques d’une multinationale.
  • Attention danger travail, de Pierre Carles, 2003, 1 h 22 min. Des salariés et des chômeurs s’expriment sur les phénomènes liés au travail dans la société Française.
  • L’Autre mondialisation, de François Christophe France 1999, 60 min,
  • Banques : votre argent les intéresse (2006), montre les pratiques les plus controversées des banques. Il a reçu un accueil plutôt favorable des critiques1.
  • Bella Ciao, reportage sur les émeutes anti-capitalistes contre le G8 à Gênes en 2001. En italien.
  • De la servitude moderne : documentaire qui montre la condition d’esclave de l’homme moderne dans le système totalitaire marchand, 2009. Film distributé gratuitement.
  • Le Bien commun, l’Assaut final, de Carole Poliquin. 63 min. 2002. des enjeux comme l’eau, la santé, les semences, médicaments génériques – bien commun ou marchandise, dans la mondialisation.
  • Big Mac, Small World (2000) MacDo et mondialisation, entretien avec 6 travailleurs de différents continents.
  • McLibel, 2005, Ken Loach
  • La Carotte et le bâton de Stéphane Arnoux : En France, la culture, l’éducation, la recherche et la santé, face à la privatisation et la mondialisation. K-Films éditions, 2005.
  • Le Cartable de Big Brother, Francis Gillery, 1999, sur la privatisation (via l’introduction des TICE) de l’éducation en France et dans le monde.
  • Le Cauchemar de Darwin, (2004) de Hubert Sauper, reportage en Afrique sur la pêche d’un poisson destiné à l’exportation dans les pays occidentaux.
  • Chomsky & Cie de Olivier Azam et Daniel Mermet (2008). Suivi de Chomsky et le Pouvoir (2009).
  • The Corporation : « Les Multinationales, la recherche pathologique du profit et du pouvoir ». De Jennifer Abbott et Mark Achbar, 2004.
  • Davos, Porto Alegre et Autres Batailles de Vincent Glenn, co-écrit avec Christopher Yggdre, 91min France, 2002.
  • Desde abajo de Fabrice Groussin et David Sergent, une rencontre avec des chômeurs argentins (piqueteros) qui luttent pour se construire un autre futur que celui, vide, auquel des années de libéralisme économique les condamnaient. 45 minutes. 2010
  • Djourou, une corde à ton cou d’ Olivier Zuchuat France/Mali sur la dette du Mali (djourou veut dire dette et corde au cou en bambara) 2004, 104 min. site officiel
  • L’Eldorado de plastique, d’Arlette Girardot et Philippe Baque, Espagne 2001 55 min. les revers de la production de légumes hors saison, impact sur les conditions de travail, l’environnement
  • L’encerclement de Richard Brouillette. L’idéologie derrière la crise économique mondiale avec Noam Chomsky, Ignacio Ramonet, Norman Baillargeon, Susan George (2008) 160 min.
  • en:Enron: The Smartest Guys in the Room, 2005, par Alex Gibney, sur la faillite d’Enron, ses conséquences sociales, la dérégulation des transactions des marchés de l’énergie : électricité et gaz, (disponible avec sous-titre en français)
  • Génération Seattle, reportage d’Elisabeth Burdot et Carol Gilet, RTBF, décembre 2001.
  • Genèse d’un repas documentaire de Luc Moullet sur la production des œufs, des bananes et des boites de thon, 1978.
  • La Guerre de la pêche, de Dominique Martin Ferrari, pêche artisanale ou industrielle, les enjeux. 52 min, 1998.
  • L’Île aux fleurs (Ilha das flores), court-métrage de Jorge Furtado, 1989.
  • Life and Debt de Stephanie Black, au sujet de la Jamaïque, l’impact des mesures du FMI, 2001
  • Main basse sur les gènes, de Karl Parent et Louise Vendelac, Canada, sur les OGM et les enjeux dans la mondialisation. 1999.
  • Manufacturing Consent: Noam Chomsky and the media de Peter Wintonick et Mark Achbar (1992).
  • Memoria del saqueo (Mémoire d’un saccage) de Pino Solanas sur les mécanismes économiques et l’application des mesures du FMI en Argentine, 1994.
  • Le Monde selon Monsanto de Marie-Monique Robin, sur l’une des entreprise les plus controversée de l’histoire contemporaine (France, 2007, 1 h 48 min).
  • Mondovino, de Jonathan Nossiter. Comment est produit le vin dans le monde. Les marchés, les gros et les petits producteurs, et les logiques qui les sous-tendent. 2004.
  • Nos enfants nous accuseront est un film documentaire français écrit et réalisé par Jean-Paul Jaud. 2008.
  • Ouvrières du monde, de Marie-France Collard, sur les ouvrières du secteur textile en Belgique et en Asie du Sud-Est, à la lumière desdélocalisations des multinationales. 2000.
  • Pas assez de volume, de Vincent Glenn. film-enquête sur le fonctionnement de l’OMC, 2003.
  • Pour un autre monde, un film de Pierre Hodgson et Marie Cuisset, coproduction France 3 et Ex nihilo – 2001
  • Le Profit et rien d’autre, documentaire de Raoul Peck France 2000, 57 min (Arte avril 2001)
  • The Fourth World War, (La Quatrième Guerre mondiale), de Richard Rowley et Jacqueline Soohen (2003) (big noise tactical). Reportage militant sur la globalisation avec des textes des zapatistes en partie financé par la Fondation Rockefeller (voir le générique de fin).
  • Recuperada, de Julie Lastmann sur les Usines occupées en Argentine, Libération Films 2004 (page officielle).
  • RiP! : A remix manifesto (2008) de Brett Gaylor. Sur le système des droits d’auteurs confronté à la culture internet et au mashups musicaux.
  • Sans Valeur Marchande, de Doris Buttignol et Samuel Sagon – France, 2005, 59 min. Sur une action d’occupation en 2003, interpellant sur les négociations de l’OMC à Cancun. [1]
  • Le Sacrifice, de Emanuela Andreoli et Wladimir Tchertkoff (sur le nucléaire : les liquidateurs de Tchernobyl) 2003
  • Salvador Allende est un film documentaire chilien de Patricio Guzmán, sorti en 2004.
  • Nadie se fue de Collectif sur-le-champ, un documentaire sur la façon dont se sont organisés des argentins après la crise de 2001 (entreprises récupérées, assemblées populaires etc.)
  • Soif, de Alan Snitow et Deborah Kaufman USA, sur l’eau, patrimoine mondial ou privatisation. 2004, 60 min
  • Solutions locales pour un désordre global, de Coline Serreau, présente des alternatives respectueuses de l’environnement aux procédés agricoles actuels, 2010
  • Super Size Me, de Morgan Spurlock sur Mac Donald et ses effets néfastes pour la santé, 2004
  • Taking Down Fences: Imagining an Alternative Global Economic Crisis and Responding to Current Crises, avec Walden Bello, Naomi Klein et Susan George. (réalisation?) Woods Hole -Z Video Productions, 2002. VHS 60 min.
  • The Take, de Naomi Klein, 2004.
  • Turbulences (24 heures dans le marché global), de Carole Poliquin sur les mécanismes économiques, 58 min. 1997.
  • Un autre monde est possible de Keny Arkana, 2006.
  • Un monde à vendre, de Bertram Verhaag et Gabriele Kröber (2002) sur Vandana Shiva et ses luttes.
  • Volem rien foutre al païs de Pierre Carles, 2007.
  • We Feed the World de Erwin wagenhofer, 2007.
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