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Posté par le 2 janvier 2007 dans Stage Paris-2006

Paris… Paris! Que je te quitte

Air France

Hé bien voilà, je quitte la France dans exactement quatre heures pour retrouver le grand blanc Québécois. Je suis fébrile, car ce sera la conclusion de mon processus d’adieu à cette vie parisienne ; une étape de ma vie qui fut exceptionnelle à tous les points de vue : professionnel, politique, social, culturel, interpersonnel.

Il va s’en dire aussi, je suis quelque peu en deuil, car quitter un pays après y avoir vécu, c’est aussi synonyme de quitter des lieux familiers, des voix, des collègues, des amis… des amours. Or, je me rends compte aussi de laisser à la terre parisienne des petites parties de mes propres racines. De l’avion, sachant que l’ensemble de mes rencontres parisiennes se concentre dans le petit territoire de l’intra-muros, il me fera tout drôle de regarder Paris s’éloigner de moi… jusqu’au point d’observer la ville dans tout son ensemble, puis de refermer cette bulle de France dans une bouteille souvenir.

Assurément, à ce jour, ce fut l’expérience de ma vie : une étape aussi enrichissante que totalement divertissante, une période de ma vie où j’aurai fait exploser ma moyenne de personne rencontrées en une saison. Finalement, cela aura été aussi une grande vacance qui aura marqué une pause bénéfique à ma vie de fou au Québec. Je me suis retrouvé avec moi-même : d’ailleurs, le débit de ma boîte de courriel (qui débordait quotidiennement avant mon départ pour Paris) se fait maintenant plus tranquille. Enrichi de toutes ces nouvelles expériences, de toutes ces nouvelles cartes dans mon jeu, je suis un peu une nouvelle personne ; j’ai presque hâte de reprendre ainsi ma vie quotidienne à Montréal. Il est vrai aussi, plus que jamais, je me sens Montréalais.

Effectivement, après avoir vécu à Paris, puis séjourné à Lyon, Barcelone, Franckurt et Dublin, je me rends compte à quel point j’aime ma ville. Mon voyage en Europe m’aura fait comprendre la valeur de l’espace, et donc, à quel point je suis attaché à l’espace de ma ville. L’Europe, c’est magnifique, socialement appuyée par son histoire riche et son bouillonnement culturel, mais l’Europe aussi, c’est très compact. En Amérique, nous avons encore de l’espace à notre disposition, nos appartements sont spacieux… et finalement, il y a encore beaucoup à bâtir. Cependant, je plaiderai maintenant à développer le territoire Québécois et américain dans une orientation de mentalité européenne. Si de tête je suis toujours québécois, pragmatiquement de corps américain… plus que jamais, je suis maintenant de cœur européen.

Mon temps ici est écoulé. Allez, une nouvelle ville instigue une nouvelle vie… or je retourne retrouver ma vie normale. Comme un satellite, je dois maintenant prendre l’élan nécessaire pour m’envoler. Or, bien que je serai bientôt haut dans les airs, je demeurerai toujours, quelque part, en orbite autour de Paris.

Alors, amis français… aux plaisirs d’avoir été un temps parmi vous. Une fois encore, merci de votre accueil si chaleureux à mon égard. Pour ma part, vous serez toujours les bienvenus au Québec.

Si vous avez eu la chance d’avoir vécu à Paris lorsque vous étiez un jeune homme, alors, où que vous alliez pour le reste de votre vie, elle reste avec vous, Paris est une fête
– Ernest Hemmingway


l’atterrissage de mon avion à Montréal

Camille – Paris (clip officiel)

PARIS
Paroles et musique de Camille Dalmais

Finies les balades le long du canal
les escaliers des cartes postales
c’est fini, Paris
c’est décidé, je me barre
finis le ciel gris, les matins moroses,
on dit qu’à Toulouse les briques sont roses
oh là-bas, Paris, les briques sont roses

Refrain
Paris, tu paries, Paris, que je te quitte
que je change de cap, de capitale
Paris, tu paries, Paris, que je te quitte
je te plaque sur tes trottoirs sales

je connais trop ta bouche, bouche de métro
les bateaux mouche et la couleur de l’eau
c’est fini Paris, je les connais trop
ici je m’ennuie, même quand vient la nuit
on dit que Séville s’éveille à minuit
là-bas, Paris, la ville s’éveille à minuit

{au Refrain, x2}

à Toulouse il a plu, à Séville j’ai trop bu
à Rio j’ai eu le mal du pays
oh pari perdu, je retourne vivre à Paris

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Carole Mondello
Carole Mondello
17 années il y a

Carl
alors que tu voyagais en Europe, que tu te promenais de couch en couch…, nous à l’éden, rue Demers soirée du 24 décembre, nous festivions sans toi pour la première fois depuis près de 25 ans déjà… ! Nous y étions tous et nous t’avons porté un toast! Tu nous as manqué et à la fois nous sommes très heureux de cette formidable aventure que tu as vécue!
Alors bon retour à Montréal ! et surtout: Bonne Année
Lino et Carole

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