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La télévision : le principal agent de contrôle populaire
Après mes plaidoyers pour un système de compensation proportionnelle et des élections à date fixe, voici donc le troisième article de ma série sur les limites de notre démocratie au Canada. En effet, à l’ère de la convergence médiatique, nous ne pouvons aborder le thème de la démocratie sans prendre en compte l’influence des médias de masse sur l’électorat… à savoir principalement, celle de la télévision. Car si c’est bien une poignée de propriétaires qui possèdent l’ensemble des médias au pays, il faut ainsi déduire que c’est aussi une poignée de décideurs qui orientent l’allure d’une campagne électorale… comprendre justement notre «démocratie». Bref, la télévision étant omniprésente en période électorale, cette dynamique contribue radicalement au nivellement vers le bas de la qualité de notre débat démocratique.
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Exclusif : Un formulaire «pro-armes» méprisant la langue française
Manifeste que le vent d’ouest déferle sur les fondations progressistes du Canada, je vous présente aujourd’hui un formulaire ayant été envoyé à l’attention de tous les candidats fédéraux. Bien que le sujet soit une invitation du lobby « pro-armes » à l’abolition de l’enregistrement des armes à feu au Canada (!!!), je porterai à votre attention l’incroyable médiocrité du français utilisé dans ce formulaire. Voici d’ailleurs quelques petites perles : (suite…)
Le prisme déformant des médias canadiens sur notre identité collective
Le contexte canadien sur la démocratie québécoise génère un prisme médiatique déformant. En effet, Influence Communication à révélé aujourd’hui que seulement 11% du poids médiatique au Québec était accordé au Bloc québécois. Pourtant, depuis son baptême électoral en 1992, le Bloc détient la majorité des sièges au Québec et demeure la principale formation politique au Québec sur la scène fédérale avec près de 40% .
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La propagande du journal La Presse : l’analyse de ses caricatures

Bien sur Bado… le message des artistes ne passerait pas !
Une image vaut mille mots ; or nous ne pouvons aborder le sujet de la propagande du journal La Presse sans considérer ses caricatures. La Presse… objective dite-vous… je vais donc simplement vous démontrer le contraire par un petit décompte mathématique. Ci-dessous, voici donc l’intégralité des caricatures du réseau Gesca pendant l’actuelle campagne faisant référence au Bloc et au Parti conservateur. À chaque fois qu’une caricature est favorable à son sujet, je lui donne un point. Inversement, je soutirerai un point si la caricature est défavorable. Voyons donc le résultat.
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La propagande du journal La Presse
À chaque jour de l’actuelle campagne électorale, le Bloc québécois lance des nouveaux thèmes afin d’engager des débats d’idées… mais il est rare que ces derniers franchissent le mur médiatique. Aussi aberrant que cela puisse paraître pour une «démocratie », ce ne sont pas les partis de l’opposition qui lancent les débats dans notre pays … mais définitivement les médias de masse qui orchestrent le grand scénario électoral. À cet effet, il faut d’ailleurs constater le revirement politique de La Presse (Power Corporation), qui a délaissé son appui historique aux Libéraux à la faveur du Parti conservateur. Mais ce journal ne se contente pas que de promouvoir la salade du Parti conservateur (et ses intérêts), il s’acharne aussi à discréditer le Bloc québécois…. méthodiquement.
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La tête dans le sable
Je souffre d’un mal singulier; en effet, mon humeur personnelle est très liée à celle du climat politique. Pour une partie de mon entourage, je suis ainsi bizarre de me laisser affecter par le contexte environnemental. Effectivement, à les écouter, je devrais faire comme tout le monde et simplement m’occuper de ma petite personne (travailler, consommer, me divertir… et surtout fermer ma grande gueule). Puis, quand je leur évoque notre responsabilité démocratique de s’impliquer pour l’avenir, on me répond alors que personne ne peut rien changer à rien… bref, qu’il vaut mieux se déresponsabiliser en se maintenant «heureux», la tête dans le sable.
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Pour des élections à date fixe
Dans mon dernier article, je relatais les limites démocratiques que nous imposait le système uninominal à un tour. Aujourd’hui, j’exposerai une autre des limites de notre démocratie, à savoir ce pouvoir du premier ministre de déclencher quand bon lui semble des élections (avec 45 jours de préavis). Et dire qu’après l’élection de Stephen Harper en 2006, j’étais au moins satisfait que ce dernier nous ait promis des élections à date fixe. Rappelez-vous, Stephen Harper justifiait alors la nécessité d’une loi sur les élections à date fixe pour empêcher l’utilisation du calendrier électoral à des fins partisanes. Dans l’actuelle campagne pourtant, c’est exactement ce que Stephen Harper a fait en violant sa propre loi. Et maintenant, il faudrait s’étonner du cynisme de la population envers le pouvoir politique.
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Mal de bloc
Vraisemblablement, les Canadiens se réveilleront bientôt avec une éprouvante migraine collective. En effet, selon les prévisions des sondages, «nous» élirons un gouvernement conservateur majoritaire le 14 octobre prochain. VOUS EN RENDEZ VOUS COMPTE ?! Cinq années à la merci du pouvoir de cette droite rigide et arriérée, ce réformateur vent d’ouest déferlant sur les fondations progressistes du Canada. Et croyez-moi, non seulement la majorité en chambre permettra la libre expression de la réelle idéologie de Stephen Harper, mais cinq années… cela sera largement suffisant pour façonner un nouveau Canada.
Car oui, au-delà la devanture du nom conservateur, il est bien question ici de l’idéologie de son ancêtre fondateur, le Reform Party. Et rappelez-vous, le Parti réformateur changea une première fois de nom pour celui de Canadian Alliance, un nom délibérément choisi dans l’optique d’absorber le vieux Parti conservateur… et prendre son «branding» au passage. Alors, il faut comprendre que devant nous présentement, il n’est plus question du Parti de Joe Clark, Brian Mulroney et Kim Campbell… mais bien de celui des néoconservateurs. Or, l’utopie des néoconservateurs est bien de transformer le Canada en une émule des États-Unis de Georges Bush… Entendez-vous le rêve de Preston Manning cogner à la porte de notre réalité ?
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(mise à) Jour de la blogosphère
Ah oui, je lis un peu partout qu’aujourd’hui… c’est le «BlogDay». Alors, voilà, je me sens quelque peu poussé à jouer le jeu.
Bon, je vous parlerais bien de mon blogueur préféré… je l’ai déjà fait dans cet article (puis il change encore une fois d’adresse URL). Je vous parlerais bien de celui qui correspond le mieux à mon tempérament écologique… mais je l’ai déjà mentionné ici dans cet article. Je vous parlerais bien de cet énergique animateur de ma blogosphère, mais Steve Proulx s’en est déjà chargé aujourd’hui. Je vous parlerais bien de lutopium, mais ce serait un peu trop parler de mes propres idées. Hmmm… mais j’y pense, ne suis-je pas en train de dépeindre le portrait du défunt blogue collectif « Un homme en colère» ?!? Oups, pardonnez-moi l’excursion vers le passé.
Peu importe, voici donc ma petite liste pour le «blog day» 2008 :
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La culture… bientôt à 451° Fahrenheit
Puisque les conservateurs ont brandi la hache budgétaire dans le financement culturel au Canada, ce thème s’impose donc comme l’un des enjeux principaux à la prochaine élection fédérale. En effet, l’exemple en question est très révélateur des réels fondements idéologiques du gouvernement Harper. Or, un régime politique qui dénigre l’importance de la culture dans une société, un régime qui vise les intellectuels et les créateurs, chez moi ça sonne les petites clochettes de l’histoire… ai-je vraiment à vous dire que c’est inquiétant? Et là, j’ose à peine appréhender la perspective de subir l’oppression d’un régime conservateur majoritaire pendant cinq années. Soudainement, j’ai comme un souffle dans le dos… au point même que les Libéraux de Stéphane Dion commencent à me paraître sympathiques. Oh bon sang… qu’est-ce que je suis en train de dire là! Au secours! Pompiers! Notre société est en feu !!!
N’attendons pas 451° avant de réagir. 451° Fahrenheit… vous savez, c’est la température à laquelle un livre s’enflamme et se consume.
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