Blogue
À propos de l’identité québécoise
Par ailleurs, en ce jour du 60ieme anniversaire du (jeune) drapeau québécois, j’ai dernièrement réalisé qu’un drapeau était finalement un concept très malléable dans le temps. En effet, aujourd’hui même dans le Devoir, il y a cette pragmatique proposition pour modifier le drapeau québécois. Bien que dans ce cas, j’admettrai que les arguments se tiennent, nous devons parallèlement saisir aussi qu’un drapeau national fluctue à l’image de la nature du peuple qui le constitue. Or, dans quelques décennies d’anglicisation… pouvons-nous penser que le drapeau du Québec pourrait en devenir rouge… de honte ?
Histoire de faire suite à la thématique de mon dernier article, j’aborderai aujourd’hui les concepts d’identité nationale… et d’aliénation. De la sorte, je vous ferai part, ici-bas, d’un échange intéressant que j’avais tenu en septembre dernier avec un Québécois vivant en Alberta. À ce moment-là, puisque j’observais régulièrement l’activité du feu blogue d’Élodie Gagnon-Martin (Pierre Morin), je m’étais laissé prendre à y commenter l’un de ses billets (en effet, puisqu’il m’était simplement intolérable de laisser Morin «spiner» faussement qu’André Boisclair était de mon quartier…j’avais jugé approprié d’y imposer un correctif). Alors, à son tour, mon commentaire attira une réaction de l’internaute en question… un certain Stephan. Formellement, imputant l’incapacité des habitants du Plateau à concevoir une autre façon de penser, ce dernier s’avèrera choqué par mon évocation à l’effet que les fédéralistes québécois souffriraient d’un complexe d’infériorité. Or, Stephen m’imposera alors une réflexion intéressante :
Now Montrealers, it’s time to speak business !
Cette enquête menée par le Journal de Montréal aura jeté le pavé dans la marre en alertant l’opinion publique. Il se passe quelque chose! Ne remarquez-vous pas une soudaine montée de l’anglais à Montréal… comme si les tenants de l’anglophonisation du Québec s’étaient passé le mot pour passer à l’offensive. Il est vrai, statistiquement parlant, 2007 aura consacré le français à Montréal sous le seuil psychologique du 50%. Il faut dire que les défenses collectives du Québec se sont bien affaiblies depuis l’âge d’or de la loi 101.
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Anus, Britney Spears et Viagra
Inspiré par le dernier billet de Renart, je me suis aujourd’hui amusé à regarder les statistiques de mon blogue, à savoir surtout les mots clés que tapaient les internautes atterrissant sur ce site Web. Première constatation : faudrait-il croire ici à une règle d’or de l’âge du Web 2.0… dorénavant les gens se «googlelise». De sorte que vous pouvez être pratiquement assurés qu’en écrivant le nom d’une personne dans votre blogue, il est un jour très probable que cette dernière ira le visiter. Puis, deuxième constat, si dans l’ensemble je suis ravi par la cohérence des 3543 mots-clefs menant à mon blogue depuis le 1er avril 2007… je demeure toutefois perplexe quant à la nature de certaines expressions.
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Bilan 2007 | Résolutions 2008
Une nouvelle année; une autre révolution complétée autour du soleil. J’ai beau trouver absurde que notre année de référence temporelle soit la supposée naissance de Jésus… il demeure que le calcul des années m’est une notion importante. Effectivement, pour bien discerner l’importance de la vie, je crois qu’il convienne de mesurer le «passage du temps». Or, en terme de mécanique céleste, quoi de mieux à l’échelle humaine que de compter les années… ces horlogères circonférences autour de notre grand moteur énergique. Bref, dans mon livre à moi, j’estime une année à un centième de vie… ce qui est forcément matière à réflexion lorsque le chiffre au compteur avance d’un chiffre. Si bien qu’aujourd’hui, le moment m’est approprié pour réfléchir à «l’endroit» ou je suis rendu. Formellement, comment pourrais-je résumer mon année 2007… comment devrais-je orienter mon année 2008 ?
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À quelques pas de la victoire; chronique enneigée d’une journée militante
Dimanche dernier était donc jour d’élection (municipale) à Outremont. De mon côté, malgré mon nouvel emploi à la SAQ, j’ai tout de même réussi à libérer ce dimanche afin de faire ma part militante. Si bien qu’aujourd’hui, je pourrai donc vous relater une brève chronique de cette expérience; et quelle intense expérience que cette journée !
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Un nouvel emploi pour Noël
Une bonne nouvelle pour mon budget, je viens finalement d’être embauché à la S.A.Q. pour la période des fêtes.
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Que faut-il savoir sur les araignées
Les araignées sont des créatures méconnues. Mais lorsqu’on s’attarde à les observer, on découvre des êtres fascinants et étonnants. On compte environ 40 000 espèces d’araignées dans le monde, dont près de 700 au Québec. Les spécialistes estiment que plusieurs autres espèces restent à découvrir, peut-être même le double du nombre connu.
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Nouvelles observations sur des araignées du Québec
Je l’admets… je n’ai pas touché à la section photographique de mon blogue depuis mon retour d’Europe (début 2007). Mais étant un photographe amateur prolifique (mon appareil photo ne me quitte jamais), je compte bien arriver ici à déposer méthodiquement certaines photos issues de mon quotidien. Alors, cet article relatant mes dernières observations sur des araignées québécoises sera un prétexte idéal pour réactiver mon webalbum.
Par ailleurs, bien que je catégorise ce blogue dans le domaine politique, je constate cependant que sa relative popularité est finalement issue de ma spécialité entomologique. Formellement, si mes articles politiques peuvent (tout de même) susciter rapidement l’attention, leur achalandage s’épuise dans le temps. Or, contrairement à ma catégorie prioritaire, mes articles entomologiques, eux, sont intemporels. Si bien que ces derniers entretiennent un trafic constant vers mon blogue. D’autre part, ayant donc des sujets spécialisés (voire unique), je constate (via Google Analytics) que Google priorise ainsi mon blogue lorsque certains mots-clefs entomologiques sont saisis. Parallèlement, cette dynamique fait accroître la valeur de l’ensemble de mon contenu… ainsi, concrètement, mes insectes tirent vers le haut la cote globale de mon blogue.
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A la découverte (inusitée) de la mouche sarcophage
Durant l’été 2005, au moment d’une visite à mes grands-parents à Verchères, je me suis promené sur le terrain à la recherche de quelconques observations naturelles. Cependant, puisque ce terrain n’est végétalement composé que de gazon, d’une haie de cèdres et de deux arbres, je ne me faisais guère d’illusions sur mes chances de trouver quelque chose d’intéressant… mais j’ai été finalement surpris.
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Les préceptes de la lutte intégrée
Formellement, bien qu’il est vrai que la présence d’une sorte d’insectes est toujours reliée à des éléments spécifiques de l’environnement, ces derniers sont rarement «sales» dans le vrai sens de la définition. En effet, à l’exception des parasites humains et des décomposeurs (ces espèces attirées par les détritus), la quasi-majorité des insectes sont exempts de maladies transmissibles à l’homme. Toutefois, il est vrai, bien que la présence d’un insecte dans une habitation humaine ne soit pas nécessairement un synonyme de malpropreté, l’invasion d’une espèce donnée sera cependant la manifestation d’un environnement négligé. De la sorte, puisque les insectes que vous trouverez dans vos demeures sont logiquement attirés par des conditions environnementales spécifiques, à commencer par des sources de nourriture, la clef d’un environnement contrôlé réside dans la gestion des aliments et détritus. Ainsi, puisque dans nos maisons, l’extermination des insectes n’est pas systématiquement une nécessité, les méthodes chimiques ne devraient être utilisées qu’en dernier recours. Puis, disons-le une fois pour toutes : tout insecte à sa raison d’être, c’est-à-dire son rôle à jouer dans l’équilibre du biotope auquel il est adapté.
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