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Élections municipales de 2008 à Paris

Les prochaines élections municipales auront lieu en 2008. À Paris, elles devraient opposer notamment une liste d’union de la gauche menée par le maire sortant Bertrand Delanoë, une liste UMP menée par Françoise de Panafieu, une liste menée par Marielle de Sarnez UDF, une liste Verts et une liste Front National.

Sommaire

  • 1 État des lieux
  • 2 Enjeux
  • 3 Candidats de droite
    • 3.1 Le candidat de l’UMP
      • 3.1.1 Les primaires UMP à la française
    • 3.2 Candidat UDF
    • 3.3 Divers droite
  • 4 Candidats de gauche
    • 4.1 Union de la gauche
    • 4.2 Ecologistes
  • 5 Autres candidats
  • 6 États des lieux par Arrondissements
    • 6.1 7 Arrondissements favorables à la Gauche
    • 6.2 7 Arrondissements favorables à la Droite
    • 6.3 6 Arrondissements disputés
    • 6.4 Liens externes

État des lieux

Depuis mars 2001, la Gauche (union, PS, Verts, PCF et MRC) dirige 12 arrondissements contre 8 à la Droite (UMP et UDF).

Enjeux

Paris étant à la fois Ville et Département, l’élection du Maire (dans ce cas aussi président du Conseil général, appelé « Conseil de Paris ») est faite par les 163 Conseillers de Paris issus des 20 arrondissements de la capitale. Ces conseillers sont élus par arrondissement, à la proportionnelle avec une prime à la majorité, comme à Marseille et Lyon (loi PML).

La victoire de la Gauche en 2001 a été obtenu avec le basculement vers elle des 4ème, 9ème, 12ème et 14ème arrondissements (auquel il faut ajouter celui du 2ème, jusqu’alors fief de l’indépendante Benoïte Taffin) et de son maintien dans les six arrondissements qu’elle détenait depuis 1995.

L’enjeu pour la Droite est de regagner au moins un arrondissement important (comme le 12ème lequel suffirait à lui faire gagner la majorité ses sièges) tout en conservant la totalité de ses 8 arrondissements.

L’enjeu pour la Gauche PS, Verts, PCF& MRC est de garder les arrondissements qu’elle gagné en 2001, et de grignoter des postes de Conseillers en améliorant son score dans certains arrondissements.

Les règles légales du scrutin contenant une part de proportionelle, chaque arrondissement gagné par un camp lui donne une nette majorité de conseillers de Paris locaux. Cette règle favorise ainsi les camps unis et ce fut le cas en 2001 au bénéfice de Bertrand Delanoë qui fusionna ses listes avec les Verts au 2è tour, pendant que la droite se présentait divisée et affaiblie par les « affaires » de la Mairie de Paris.

Candidats de droite

Le candidat de l’UMP

  • Françoise de Panafieu, députée-maire du 17ème arrondissement. Ancienne adjointe de J.Chirac et J.Tiberi à Paris et ancien ministre dans le premier gouvernment d’Alain Juppé).

Les primaires UMP à la française

C’est en février 2006 que les adhérents de l’UMP-Paris ont désigné Françoise de Panafieu comme leur candidat à la mairie de Paris.

Elle a été sélectionnée au terme d’un processus de primaires mis en place par Nicolas Sarkozy, le président de l’UMP, et qui prévoyait une élection à deux tours les 25 février et 4 mars 2006.

Les 14 002 militants (à jour de cotisation, sur 22.000 militants UMP revendiqués) avaient eu le choix au premier tour entre :

Au soir du 25 février 2006, le taux de participation des militants fut de 78 % (10 975 votants). C’est Françoise de Panafieu qui arriva largement en tête des primaires UMP avec 40,7 % des suffrages exprimés (soit 4446 voix).

Elle fut suivie de Claude Goasguen (23,4 % des suffrages soit 2560 voix) qu’elle doit alors affronter lors d’un second tour prévu le 4 mars.

Arrivé troisième avec 18,95 % des suffrages (2071 voix), Pierre Lellouche était éliminé. Il appella ses partisans à voter pour Françoise de Panafieu au second tour. Arrivé dernier et donc également éliminé, Jean Tiberi obtint le score honorable de 16,98 % des suffrages (1855 voix, dont beaucoup dans son fief du 5ème, le Quartier Latin). Les conditions dans lesquelles le scrutin du 25 février s’était déroulé furent néanmoins contestées. Pierre Lellouche dénonça des pratiques frauduleuses en visant particulièrement C.Goasguen : «Les scores sont conformes à un scénario écrit à l’avance». Ce fut pourtant aussi avec ce dernier qu’il émit de fortes réserves sur la validité du vote par Internet où de Panafieu était arrivée largement en tête.

Le 28 février 2006, coup de théatre, devançant l’annonce officielle de l’alliance entre Françoise de Panafieu et Pierre Lellouche, Claude Goasguen annonça qu’il retirait sa candidature au second tour de la primaire UMP pour les municipales de 2008 à Paris, permettant à Françoise de Panafieu de remporter l’investiture. « Pour faire un pas supplémentaire dans le sens de l’union, (Claude Goasguen) a décidé de retirer sa candidature du deuxième tour », a ainsi salué le président de la fédération UMP de Paris Philippe Goujon.

Candidat UDF

  • Marielle de Sarnez, conseillère UDF de Paris (14ème arrondissement) depuis mars 2001 et députée européenne depuis juin 1999.

Elle est secrétaire général du PDE -Parti Démocrate Européen- et vice-présidente du groupe ADLE au Parlement européen elle est également vice-présidente de l’UDF.

Divers droite

  • Bernard Debré, député UMP du 16ème arrondissement (nord) a refusé de participer aux Primaires de l’UMP et a présenté une candidature dissidente.

Candidats de gauche

Union de la gauche

Ecologistes

Autres candidats

États des lieux par Arrondissements

7 Arrondissements favorables à la Gauche

La gauche devrait a priori conserver 7 des 12 arrondissements qu’elle détient :

Aucun maire de gauche n’a jamais été élu dès le premier tour dans la capitale, y compris dans ces fiefs de gauche.

7 Arrondissements favorables à la Droite

La droite domine largement 7 des 8 arrondissements qu’elle a pu facilement conserver en 2001 avec des scores supérieurs à 52 % des voix:

  • 1er arrondissement : 3 conseillers de Paris, n’a jamais voté à gauche aux municipales depuis 1965.
  • 6ème arrondissement: 3 conseillers de Paris, n’a jamais voté à gauche.
  • 7ème arrondissement : 5 conseillers de Paris, les scores de la droite varient entre 65 et 80 %des voix.
  • 8ème arrondissement : 3 conseillers de Paris, les scores de la droite n’y ont jamais été inférieur à 60% des voix
  • 15ème arrondissement : 17 conseillers de Paris, représente 10% des habitants de Paris, la droite y obtient généralement entre 56 et 60% des suffrages. Anne Hidalgo, la première adjointe de Delanoe, est élue de cet arrondissement (29% des voix aux législatives de 2002).
  • 16ème arrondissement : 13 conseillers de Paris, la gauche n’a jamais dépassé 25% des suffrages.
  • 17ème arrondissement : 13 conseillers de Paris, bastion de Françoise de Panafieu, la gauche est représentée par Clémentine Autain, apparentée communiste, dans ce quartier aisé de Paris.

Seule la division de la Droite a empêché en 2001 l’élection habituelle au premier tour de ses candidats dans ces sept arrondissements qui n’ont jamais été vraiment en jeu lors des campagnes électorales.

6 Arrondissements disputés

  • 2ème arrondissement : 3 conseillers de Paris, a été remporté par la gauche avec seulement 300 voix d’avance en 2001, arondissement qualifié de bourgeois-bohême.
  • 4ème arrondissement : 3 conseillers de Paris, seul véritable arrondissement très aisé détenu par la gauche, a voté à droite lors des élections législatives de 2002, puis à nouveau à gauche aux élections régionales et européennes de 2004.
  • 5ème arrondissement : 3 conseillers de Paris, quartier très aisé et intellectuel, historiquement à droite, bastion de Jean Tiberi et de Jacques Chirac, mais a donné une fois une majorité à la gauche lors des élections régionales de 2004.
  • 9ème arrondissement : 4 conseillers de Paris, arrondissement mixte dont Pierre Lellouche est le très populaire député.
  • 12ème arrondissement : 10 conseillers de Paris, surnommé le 16e de l’est, le 12e compte 2 députés, l’UMP Jean de Gaulle sur la majeure partie de l’arrondissement et le PS Patrick Bloche (élu majoritairement sur le 11e arrondissement). Perdu par une droite particulièrement divisée dans le secteur en 2001, c’est l’arrondissement que la gauche doit garder et que la droite doit prendre en priorité, du fait du nombre important de ses élus au Conseil de Paris. Cet arrondissement devrait être l’enjeu d’une importante bataille électorale d’autant plus que les jeux y sont très ouverts.
  • 14ème arrondissement : 10 conseillers de Paris, quartier mixte et plutôt aisé de la rive gauche, vote vers la gauche depuis 2001.

Les 4 premiers arrondissements de Paris étant petits et assez peu peuplés (de 16 mille à 34 mille habitants) , chacun n’envoie que 3 conseillers au Conseil de Paris. La majorité d’un tel arrondissement obtient 2 conseillers, l’opposition 1 autre. Quand un tel arrondissement bascule, c’est donc seulement 1 siège qui change de couleur politique dans l’assemblée décisionnelle de la capitale.

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