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La présence du Grand porte-queue à Montréal : un signe des temps modernes
Ceux qui connaissent mon blogue la savent déjà, je porte un intérêt notoire aux insectes et je fais sporadiquement état de certaines observations ici. Il y a 5 ans d’ailleurs, j’avais consacré un article évoquant l’hypothèse que l’apparition d’un nouveau papillon au Québec, le Sphinx d’Abott, pouvait être en relation avec le réchauffement climatique. Or, depuis, il se confirme que les changements climatiques provoquent l’apparition des plus en plus de papillons au Canada.
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Comment se débarrasser d’une infestation de puces dans un appartement?
Puisque mon dernier article à propos les punaises de lit (et donc intrinsèquement aussi sur les piqures nocturnes) est devenue une référence sur le Web, je vais le compléter légèrement aujourd’hui en abordant cette fois le cas des puces. En effet, ayant reçu des questions par courriel, je vous recopie ci-dessous l’une de mes correspondances pointues quant à l’extermination des puces (pas des punaises). Qui sait, peut-être cet échange pourra vous aider, vous aussi.
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Appel aux experts: 10 questions à propos des punaises de lit
Le retour en force des punaises de lit dans les métropoles du monde est un réel défi en terme de gestion pour les autorités municipales. Or, pour mieux combattre cet ennemi, il est essentiel d’avancer les recherches et partager notre savoir afin de toujours mieux comprendre la biologie des punaises de lit. Pour ma part, ayant donc fait état de mes connaissances actuelles au sujet du problème, je fais maintenant appels à la magie du Web pour m’aider à résoudre notre casse-tête. Voici donc une liste de questions ouvertes auxquelles je n’ai toujours pas de réponses. Je souhaite ainsi que ce billet finisse par interpeller des experts pour nous faire évoluer vers des solutions.
Le mystère des piqûres nocturnes durant notre sommeil… sur la piste des punaises de lit
Avant d’entamer le cœur du sujet, je tiens à vous faire une confession à propos du succès de mon blogue. Effectivement, bien que son trafic l’amène à caracoler dans les sommets des blogues politiques au Québec, la réalité est que son succès est surtout généré par une combinaison de belles images (souvent faites par moi-même), une excellente indexation (avec des plug-ins secrets)… et la popularité des mes articles (intemporelle) sur les insectes et autres arthropodes. Ainsi, l’un de mes articles se démarque particulièrement avec plus de 150 000 visionnements à ce jour (soit à lui seul le quart de l’achalandage total du blogue à 616892 visionnements aujourd’hui). En suivant la piste d’une espèce d’araignée que je fais découvrir au grand public, cet article au titre sensationnaliste (Cette année à Montréal, il y aura des morsures… soyez attentifs à l’araignée jaune Chiracanthium mildei) s’avère en fait une porte menant au mystère des piqûres nocturnes. Or, à constater la myriade de commentaires ayant été générés sous cet article, ce mystère n’est manifestement toujours pas résolu; d’autant plus que le débat fait toujours rage entre les accusateurs et défenseurs des araignées. Pour ma part, si j’attends encore des avis d’expert (comme celui-ci franchement pertinent de l’arachnologue Pierre Paquin) pour définitivement trancher la question quant à la possibilité que C. mildei puisse mordre les humains durant la nuit, il s’est à mes yeux révélé un nouveau suspect. Alors, étant donné l’intérêt manifeste que les internautes portent au sujet, je prendrai donc aujourd’hui l’occasion de vous partager l’évolution de ma réflexion (d’autant plus que depuis la rédaction de ce fameux article en 2007, j’ai par après travaillé comme technicien en gestion parasitaire et suivi un cours universitaire sur les arthropodes). 😎
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L’Histoire de nos chats
Je décide aujourd’hui d’achever un texte commencé à la naissance de mes chatons. Je profite de cette journée pluvieuse pour vous raconter cette histoire qui tire peut-être à sa fin.
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Mes commentaires sur le plan d’action régional de lutte contre les punaises de lit
Le plan d’action régional de lutte contre les punaises des lits, qui nous fut présenté jeudi dernier durant une conférence de presse, est une formidable initiative pour essayer de gérer l’épidémie en cours (que je ne croyais pas possible avec l’administration anémique du maire Tremblay). Dans les grandes lignes, tout est là. D’abord par les éléments clefs présentés au Conseil de Ville par ma formation politique (registre, déclaration obligatoire, engagement des exterminateurs à fournir un rapport à la Ville). De plus, les autorités politiques ont finalement compris la situation, ses conséquences socio-économiques croissantes, puis l’urgence d’y mettre en place les solutions préconisées par les experts.
Toutefois, comment peut-on mettre en place un programme efficace de contrôle des punaises sans qu’aucun budget n’y soit alloué? Car, en répondant à une question posée par un journaliste, le responsable de l’habitation Michael Applebaum a clairement dit qu’il n’y avait aucun fonds supplémentaire dédié au plan d’action. En d’autres termes, bien qu’on nous ait présenté un excellent plan de match, j’appréhende le fait que l’objectif principal de la conférence fût surtout d’interpeller les gouvernements supérieurs à y injecter les millions nécessaires à sa mise en marche (bref, un truc pour aller chercher de l’argent tout en démontrant aux médias que la Ville de Montréal agit contre les punaises).
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L’élimination des guêpiers n’est pas fonctionnelle à Montréal
En gestion d’animaux nuisibles en milieu urbain, il faut savoir que les nids des guêpes sociales prennent de l’expansion au cours de l’été, atteignant ses dimensions maximales à la fin de cette saison. Durant cette période, chaque nid peut ainsi être peuplé de plusieurs centaines d’individus, voire de milliers selon les espèces. Logiquement, c’est alors que le contact entre les guêpes et les humains s’accroit et que proportionnellement leurs piqures à nos dépends surviennent.
Or, l’année dernière à Montréal, durant l’apogée du cycle des guêpes, un des deux employés municipaux chargés de l’extermination parasitaire était en congé de maladie. Concrètement, il n’y avait donc qu’un seul employé pour répondre aux nombreuses requêtes afin d’enlever les guêpiers sur le territoire de la métropole. Il va sans dire, cet employé étant aussi responsable de toutes les autres opérations municipales en gestion parasitaire, la majorité des guêpiers n’ont pu être traités ,suscitant ainsi la frustration de plusieurs citoyens (et leur lot d’appels en ce sens).
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Le Vulcain: Un ambassadeur pour la biodiversité montréalaise
Il y a trois ans sur ce blogue, j’envoyais dans l’air cette idée de faire du papillon Vulcain l’insecte emblématique de Montréal. Or depuis, puisque j’ai été élu conseiller municipal, puisque 2010 est l’année internationale de la biodiversité, puisqu’ainsi l’ONU invite le monde à prendre des mesures en ce sens, je manquerais totalement d’opportunisme à ne pas relancer l’idée dans les sphères politiques.
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Une guerre à finir (contre les mites alimentaires)
Comme pour ce qui est d’Azazel dans le film Fallen, il vaut mieux ignorer son nom sous peine d’avoir affaire à lui. Cependant, peut-être reconnaitrez-vous tout de même le parasite dont il en question. Je parle ici de la pyrale indienne de la farine.
Dans les faits, il s’agit d’un petit papillon apparemment anodin. Il n’est pas dangereux pour la santé physique… sauf peut-être pour la santé mentale (comme l’exprime si bien cet amusant article, on peut frôler la crise de nerfs).
À ses premières apparitions dans votre cuisine, vous penserez à des simples papillons de nuit égarés (le vol brouillon de ce petit papillon terne, voire, son insouciance du danger, tendent à suggérer qu’il est aveugle ou complètement stupide). Mais ce que vous ne savez pas, c’est qu’au moment où vous commencez à les voir, vous êtes depuis longtemps infesté par ses chenilles.
Alors, ce sera à votre tour d’être sur la ligne de front afin de faire reculer l’ennemi hors du territoire humain. Et croyez-moi, il est oh combien difficile de se débarrasser de la pyrale lorsqu’elle est entrée dans votre logement. Une fois qu’elle est installée avec armes, bagages et chenilles, elle squattera volontiers votre logement le restant de votre vie.
En effet, la pyrale est un parasite des plus tenaces à éliminer. Elle se reproduit à un rythme effréné et plus discrètement qu’elle n’y paraît.
Tout nouveau, tout neuf! Une nouvelle vidéo au sujet des mites alimentaires… avec de nouvelles informations à son sujet
Afin de mieux combattre l’ennemi, apprenons à le connaitre
Normalement, c’est dans les placards qu’elles élisent domicile et s’en débarrasser demande de la méthode et de la patience. Cela requiert également de prendre de nouvelles habitudes en matière de conservation d’aliments. Nous allons découvrir des moyens relativement simples et très efficaces pour venir à bout des mites alimentaires qui envahissent notre cuisine.
La pyrale indienne de la farine se nourrit d’une variété impressionnante d’aliments (céréales, lait en poudre, biscuits, farine, etc.). Elle serait particulièrement friande de figues et d’autres fruits séchés, de piments rouges séchés, de noix ou de chocolat qui en contient. Des larves s’en seraient même déjà prises à des pommes et des poires fraîches dans un entrepôt.
Moyens de prévention
Évitez de laisser la moulée pour chiens ou les graines pour oiseaux à la portée de ces insectes. Essayez de vérifier si les écureuils cachent des noix à l’intérieur. Il est préférable d’utiliser des contenants de plastique hermétiques ou en verre avec un couvercle muni d’une bande de caoutchouc pour conserver tous les aliments. Il faut bien les laver avant d’y insérer les aliments. Inspectez régulièrement le contenu du garde-manger, car ces insectes produisent beaucoup d’œufs et leur développement peut s’effectuer sur une courte période. De plus, la pyrale de la farine est attirée par les aliments moisis. Essuyez fréquemment les étagères et passez l’aspirateur. Inspectez l’arrière des bibliothèques, les contours des plafonds ou les fissures du placard pour repérer les cocons. Installez des moustiquaires pour éviter l’introduction des papillons et colmatez les fissures pour ne pas qu’elles abritent de cocons ou de miettes (dans le garde-manger).
Comment éradiquer définitivement la pyrale de votre cuisine ?
Un autre moyen très efficace de lutter contre la pyrale est le piège à phéromones. Ils peuvent durer jusqu’à six semaines et sont sans danger pour l’homme. Les pièges à phéromones se sont révélés très efficaces pour détecter la présence de cet insecte (ou pour vérifier s’il est toujours présent). Il s’agit d’une substance odorante émise par le papillon quand il cherche à s’accoupler. Les mâles sont ainsi attirés et pris au piège, car celui-ci est imprégné d’une sorte de colle. Subséquemment, les femelles éprouvent de la difficulté à être fécondées. Toutefois, puisque les femelles ne sont pas attirées par leur propre phéromone, soyez vigilant à tuer ces dernières (manuellement) afin d’augmenter votre taux d’efficacité. N’oubliez pas, une seule femelle fécondée et le cycle peut repartir.
Méthodes de contrôle
Lorsqu’on aperçoit un de ces papillons, il faut tout d’abord trouver le ou les foyers d’infestation. Il s’agit habituellement d’un sac qui n’a pas été utilisé récemment. On y découvre quelques chenilles ou de petits fils de soie mêlées ou non à des excréments. Si votre seuil de tolérance est dépassé, vous serez tentés de mettre les aliments infestés dans un sac à ordures et de les sortir rapidement de votre demeure pour vous en débarrasser. Il est toutefois préférable de les exposer à des températures extrêmes en les congelant pendant quelques jours ou en les cuisant au four afin d’être certains que ces insectes ne se retrouveront plus dans l’environnement. Parfois le problème sera réglé après cette étape, mais il faudra demeurer encore plus vigilant dans les jours et les semaines à venir au cas où l’infestation ne serait pas contrôlée. Dans certains cas, les aliments qui n’étaient que légèrement infestés peuvent être conservés si vous les exposez à ces températures extrêmes. Dans d’autres cas, une telle pratique est déconseillée, car la présence des insectes dans les aliments favoriserait la production de toxines dangereuses, produites par des champignons microscopiques, qui ne seraient pas détruites par la chaleur.
Il n’est jamais recommandé d’utiliser des pesticides sur des surfaces situées près des aliments. Il faut bien s’y connaître pour ne pas provoquer d’incidents fâcheux. L’emploi de la terre de diatomée sera plutôt préférable. En se frottant à cette poudre à base de silice, les chenilles égratigneront leur enveloppe externe et mourront par déshydratation.
Croyances populaires
Comme je l’explique dans cet article de mon blogue, la génération spontanée n’existe pas. Les insectes n’apparaissent jamais par magie dans des endroits mal entretenus. Qu’une larve (ou chenille) soit aperçue dans un pot de denrée alimentaire ou qu’un adulte vole dans une pièce, ils proviennent toujours, à l’origine, d’un œuf pondu par une femelle adulte. L’œuf est tellement petit qu’on ne le remarque pas; de plus, il n’aura pas nécessairement été pondu dans la demeure où il aura été trouvé.
Les chenilles, petites ou grandes, constituent toujours des insectes immatures. Contrairement à ce que beaucoup de gens croient, elles se transforment bel et bien toutes en papillons (à moins qu’elles ne meurent avant).
Les gens pensent souvent qu’ils achètent des produits certifiés exempts d’insectes. Dans les faits, pour qu’une cargaison importée soit refusée, il faut, après en avoir inspecté minutieusement des échantillons, ne pas avoir observé plus d’un certain nombre de particules d’insectes. Ces dernières peuvent donc se retrouver à l’occasion dans nos dattes, nos épices ou dans notre farine sans que la situation ne soit exceptionnelle.
Soyez brave et bonne chance camarade. Que la force soit avec vous.
Une once de prévention vaut une livre de guérison
– Benjamin Franklin
Invasion de la punaise des lits à Montréal
À la jonction de mes deux passions principales (entomologie et politique), voici une question que j’ai posée au dernier conseil d’arrondissement du Plateau Mont-Royal.
Effectivement, fort d’un entretien avec un spécialiste en gestion parasitaire, il m’apparaissait nécessaire de promouvoir son protocole d’action au conseil. Car l’actuelle réglementation municipale empêche une lutte efficace à la propagation des punaises. Concrètement, les exterminateurs, propriétaires et locataires ne sont pas tenus de révéler la présence de punaises dans un logement… conséquemment, la Ville de Montréal n’a pas la vision du champ de bataille en cours.
Attendrons-nous que la situation soit hors de contrôle avant de prendre nos responsabilités politiques ?
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