Un Homme en colère : un blogue tirant la société québécoise vers le haut
Depuis l’émergence des blogues politiques au Québec, je me sens beaucoup moins seul dans mes réflexions. Comme quoi, finalement, nous sommes davantage que nous le pensions à regarder les choses dans une logique socialiste (dans la mesure, cependant, où nous arrivons à nous exprimer). Ainsi, il est définitif que les médias indépendants dans la mouvance du Web 2.0 contribuent à rétablir un équilibre dans le traitement de la réflexion publique. La preuve, ici, des journalistes professionnels de la nouvelle génération, tel que Philipe Shnobb à la SRC, qui n’hésitent pas à référer leurs articles à des sources issues de la blogosphère. En ce sens, je trouve présentement qu’un blogue québécois se démarque spécifiquement à mes yeux. En effet, il s’avère que je suis littéralement impressionné par l’excellent travail des blogueurs générant Un homme en colère.
Uhec.net, donc, s’avère un blogue commentant quotidiennement l’actualité québécoise. S’inscrivant clairement dans une logique progressiste, vraisemblablement sympathique à la souveraineté du Québec, Uhec.net est une bouffée d’air frais dans le paysage médiatique québécois. D’autre part, nonobstant l’excellente qualité des réflexions diffusées sur Uhec.net, ce blogue se démarque aussi par sa cadence de production. Effectivement, pouvant générer plusieurs articles par jour, ce blogue s’avère vraiment dynamique. Bref, la rigueur journalistique d’Uhec.net dégage un certain cachet professionnel. De la sorte, si son principal auteur, Louis, laisse entendre dans son introduction qu’il a «abdiqué le journalisme faute de temps et incapable de survivre au stress des dates de tombée», il y a de quoi ici complexer n’importe qu’elle blogueur moyen. Or, pour une personne qui n’est pas rémunérée pour produire des articles, je trouve, finalement ce Louis encore plus valable que les «professionnels» du journalisme.
Effectivement, quand je pense que des journalistes professionnels sont grassement payés pour écrire des articles insipides, voire intellectuellement malhonnêtes, il y a quelque part une certaine forme d’injustice sociale sévissant présentement. Or voilà , n’est-il pas là , justement, le paradoxe de l’intérêt public entre l’information indépendante et celle issue des médias de masse (corporatistes). D’ailleurs, à titre d’exemple, comparez l’énergie dépensée par Uhec.net à celle des impertinents articles de Richard Martineau, comparez le bien-fondé des opinions d’Uhec.net à ceux téléguidés des éditorialistes de La Presse, et vous comprendrez exactement le sens de mon questionnement.
Mais bon, peu importe l’actuel fonctionnement des communications dans notre système, l’impact social d’Uhec.net est de bon augure pour l’évolution de l’esprit collectif québécois. Il est maintenant équivoque : les internautes se relayant l’information librement deviennent en soit un vaste réseau médiatique informel, si bien que maintenant, la ligne se rétrécie entre le journalisme citoyen et le journalisme professionnel. De la sorte, à l’heure de la convergence des médias de masse, l’authentique journalisme trouvera peut-être son salut dans cette nouvelle dynamique.
Entre-temps, puisque notre gouvernement préfère accorder des baisses d’impôts aux nantis plutôt que de subventionner le travail des journalistes citoyens, nous nous devons d’encourager les blogueurs travaillant à la diversité d’opinions. Ainsi, puisqu’à chacun des nouveaux articles d’Uhec.net, j’ai la nette l’impression que nous y gagnons socialement quelque chose, puisqu’à chacun des nouveaux articles d’Uhec.net, c’est de mon côté, un article de moins à écrire…je vous invite, évidement, à consulter ce blogue quotidiennement (pendant que l’énergie de Louis est encore là ). En ce sens, vous remarquerez de ma part l’ajout du logo d’Un Homme en colère dans la colonne de gauche dans mon blogue. Cette initiative a pour objectif de souligner cette source d’inspiration, car, les opinions issues d ’Un homme en colère nous tirent vers le haut. À nous, maintenant, de faire le nécessaire pour entretenir cette dynamique positive.
Pendant que les journalistes corporatistes se font payer le restaurant pour leur propagande écrite, des journalistes citoyens ne mangent pas pour trouver le temps d’écrire
Dans la théorie, dans une société démocratique, une information de presse est :
- une donnée d’actualité et d’intérêt général (donnée significative universellement ou collectivement prise dans les faits et événements du présent ou ayant une signification pour le temps présent)
- sélectionnée et mise en forme
- par une conscience libre, formée à la recherche désintéressée de la vérité et soucieuse du bien commun
- et diffusée par un média garantissant l’indépendance du journaliste par rapport à tout pouvoir (politique, idéologique ou économique, y compris par rapport aux intérêts de l’entreprise qui l’emploie quand il y a un enjeu démocratique de l’information).
- En théorie toujours, le journaliste/le média peut bien sûr être engagé : il doit alors respecter toujours les faits, viser l’intérêt général et exposer clairement les termes de son parti pris.
je ne suis pas certain mais je suis aux prises avec un problême de colère. Etes-vous un organisme qui aide les hommes qui ressentent de la colère? Si oui voulez vous m’envoyer un courriel s.v.p. Bonne journée