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Posté par le 28 janvier 2008 dans Écologie, Philosophie-politique

En résumé…

philosophie écologique

Quand j’ai démarré ce blogue, l’un de mes objectifs était d’y expliquer ma condamnation de «notre» système socio-économico-politique. Il est vrai, j’ai beau être individuellement heureux, je n’en demeure pas moins une entité fondamentalement révoltée. Or, mon problème n’est pas avec la vie elle-même, mais bien avec l’actuelle organisation de notre société… ce que nous pouvons communément dénommer le néolibéralisme.

Pour certaines personnes ayant croisé ma route, mon comportement contestataire serait un simple choix ; un peu comme on pourrait choisir son style vestimentaire ou son appartenance politique. Pour moi cependant, être contestataire n’à rien à voir avec l’image, le genre ou la mode ; c’est simplement l’attitude logique et responsable face à un système malsain. En effet, m’inquiétant beaucoup pour l’avenir, j’ai la ferme conviction que l’actuel capitalisme extrême mènera à notre perte. Puis, sur un plan personnel aussi, j’admettrai exécrer les valeurs contemporaines du néolibéralisme ; vous savez là, l’irresponsable comportement (crétin) des individus s’y ayant adaptés. Bref, plutôt que de me conformer d’une façon insouciante au système, il y a longtemps que j’ai choisi d’assumer mon opposition morale au néolibéralisme… cet informel ennemi affectant ma vie dans ses moindres aspects.

The story of stuff

À voir absolument !!! Cette formidable animation : The Story of Stuff. Un résumé simple et concis de l’absurdité du système économique de consommation de masse. Disons que la problématique au centre de ce paradigme est la principale assise de ma philosophie politique.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=Msd05rDJDe4[/youtube] »La vie d’un truc » ou « l’histoire d’un machin » ce sont les traductions possible de « The story of stuff » le film d’Annie Léonard. Ce document d’une vingtaine de minutes nous rappelle le cycle de vie de tous ces objets que l’on consomme au quotidien sans vraiment savoir d’où ils viennent et ou ils vont. Annie Léonard explique d’une façon ludique et sérieuse comment fonctionne l’économie globale matérialiste et ses conséquences sur l’économie, l’environnement et la santé.Accrochez vous, ça va vite mais c’est passionnant !
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=M5qfffOZgCs[/youtube]L’histoire de l’eau embouteillée, Publié le 22 Mars 2010 (Journée mondiale de l’eau) emploie le style de Story of Stuff pour raconter l’histoire de la demande fabriquée – où comment arriver à ce que les Américains achètent plus d’un demi-milliard de bouteilles d’eau chaque semaine parfois issue de l’eau du robinet!Ils arrivent quand même à nous vendre jusqu’à 6€ le litre un produit qui devrait être gratuit!

Alors, en lisant à travers les articles de ce blogue, vous remarquez peut-être ce fil conducteur dénonçant l’actuel système. Car voyez-vous, au-delà du mot «système» et de la définition du «néolibéralisme», j’essaye justement de définir la source de mes (nos) problèmes, d’expliquer certains rouages de ladite machine… de concrètement mettre en corrélation des effets à la cause. Puis, tant qu’à dépeindre mon ennemi et à m’arrêter d’y comprendre son fonctionnement, pourquoi ne pas tenter aussi d’élaborer des solutions… c’est-à-dire d’imaginer un nouveau système politique.

philosophie-politique

Si vous êtes intéressé à suivre l’évolution de ma philosophie politique (toujours en construction), vous pouvez ici cliquer sur l’hyperlien de la catégorie en question.

Si bien que l’ensemble de mon blogue pourrait se percevoir comme une fresque antinéolibérale. Effectivement, si chaque article ici est un tableau unique avec sa propre histoire, chaque article peut aussi y contenir des briques à la philosophie politique que je développe au gré du temps. En ce sens, mon souci d’aboutir à un système alternatif fait en sorte que chaque article peut devenir un prétexte pour élaborer davantage ma réflexion. Et croyez-moi, c’est tout un casse-tête que de poursuivre cette entreprise. Alors, voyez-vous, j’ai donc cette prédisposition à m’étaler dans les sujets que j’aborde. En conclusion, même si je peux développer des articles originaux… je suis toutefois bien conscient de ne pas toujours être «léger» à lire.

Mais heureusement, d’autres camarades compensent cette lacune ; en ayant, justement, cette aptitude pour l’esprit de synthèse. Ainsi, en guise de complément à mes réflexions, j’aimerais particulièrement vous proposer le blogue écologiste « pour que demain soit ». En effet, son auteur, Jimmy St-Gelais, à justement ce talent pour écrire des articles concis. Très punch, relativement court et allant droit au but, ces articles ont le mérite de transmettre aisément les sujets qu’il aborde. Or, puisque la thématique écologique n’est pas nécessairement une dimension facile à saisir, le travail de Jimmy est assurément une référence à partager.

Maintenant, histoire de développer une nouvelle piste de réflexion, je vais finalement définir un lien entre l’écologie et le nationalisme québécois ; en vous laissant donc avec une magnifique pensée de Bernard Frappier. En effet, ce dernier (le Webmestre du site Vigile), y a dernièrement écrit une brève réflexion. Or, ici, je pense que M. Frappier est peut-être arrivé à résumer le sens de son travail depuis 10 ans : une formule évoquant la situation politique au Québec… le portrait de cette bête que nous combattons.

La société québécoise est unique en Amérique du Nord : française, social-démocrate, pacifiste et démocratique. Elle est actuellement soumise à des forces de « normalisation » hostiles à cette identité : anglicisation, militarisation et néo-libéralisme. Le gouvernement Charest, la concentration de la presse, la propagande montante relayée par les apôtres du « marché » et de la « sécurité » (euphémisme dissimulant des opérateurs furtifs, véritables imposteurs démocratiques) poursuivent des buts incompatibles avec la volonté des Québécois. Elle doit prendre conscience de ces enjeux et défendre sa liberté d’être elle-même. Elle doit savoir distinguer entre amis et ennemis. Surtout ses ennemis intérieurs. Elle ne doit pas craindre de défendre ses valeurs qui l’inscrivent dans « l’axe du Vrai ». Qu’est-ce que la vérité ?, diront les cyniques. Tout le contraire du mensonge, de la dissimulation, de l’imposture. Tout le contraire de la Guerre, de la propagande, de la brutalité. Tout le contraire de l’Inégalité, de l’iniquité. Notre combat s’inscrit dans l’universel, contre les forces hostiles à la Liberté, à la Justice et à la Paix.
– Bernard Frappier

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lutopium
16 années il y a

J’ai récemment découvert ton blogue, je croyais au départ que tu étais un entomologiste souverainiste! Je préfère tes réflexions sur le domaine politique et j’espère que ta plume s’est réanimée. Pour ce qui est de Vigile, j’aime bien la collection d’articles et de dossiers mais je trouve que le nationalisme y est parfois maladroit. À visiter régulièrement mais à prendre à petites doses.

lutopium’s last blog post..Le redresseur de situations

Arnold S.
Arnold S.
16 années il y a

j’admettrai exécrer les valeurs contemporaines du néolibéralisme ; vous savez là, l’irresponsable comportement (crétin) des individus s’y ayant adaptés

C’est une déclaration effectivement ahurissante.

L’histoire nous montre que le marché et la monnaie (avec le langage et l’écriture) sont les plus grandes inventions de l’humanité. Le libéralisme a permis d’actualiser le potentiel de ces fantastiques inventions et est à peu près la seule philosophie qui a fait ses preuves dans le concret.

Il n’y a aucune alternative au libéralisme ou au marché libre. Aucune, sinon retourner à la vie tribale, i.e. la petite vie en communauté fermée. En tout cas, si tu en connais une, svp me la faire connaître au PC.

On peut très bien avoir accomoder un développement capitaliste avec un développement durable. Il s’agit d’intégrer la variale environnementale dans le cycle de vie des biens produits.

D’une part, ce « libéralisme » t’a grandement profité personnellement et je ne vois pas pourquoi il ne pourrait pas profiter à d’autres. Il est en train de sortir 1.3 milliards de chinois et 1.1 milliards d’indiens du trou, ce qui n’est quand même pas rien.

Je t’invite à relire le texte de Frappier. Traiter les néo-libéraux ou les libéraux (c’est la même chose) d’imposteurs et d’ennemis intérieurs, c’est tout simplement c’est tout simplement abject. C’est du pur facisme de gauche. On se croirait de retour aux ténèbres du PCCML des années 70.

Enfin…

Jimmy St-Gelais
16 années il y a

Merci pour ce clin d’oeil Carl!

Jimmy St-Gelais’s last blog post..Économie américaine : le point de rupture à l’horizon?

Tym Machine
Tym Machine
16 années il y a

Wow, être libéral équivaut à être crétin.

Et moi qui croyait les gauchistes ouverts et socialement respectueux me voià bouche bée…

L’insulte est l’arme des faibles.

I rest my case.

Tym Machine’s last blog post..Vincent Lacroix devra rembourser 255 000$ pour avoir mis des gens à la rue, Jeff Fillion et Genex devront payer 340 000$ pour atteinte à la réputation

Arnold S.
Arnold S.
16 années il y a

Bonjour RadiCarl,

Félicitations pour ton blog. On y trouve beaucoup de matière à réflexion.

Je n’ai qu’un seul commentaire et il porte sur la citation de B. Frappier. Celui-ci affirme que la « société québécoise est pacifiste, française, social-démocrate, etc. ». Frappier ne peut pas dire ça et ce, pour deux raisons.

D’abord, cette affirmation est une grave erreur logique: une société n’est qu’un groupement d’individus partageant une histoire ou un intérêt commun. Elle se définit par les individus qui la compose et elle n’a pas en soi une identité propre ou même des attributs identitaires. Un ensemble est un « composé », pour parler comme Leibniz, et il ne peut avoir une réalité ontologique. Seuls les individus (« indivise ») ont une identité.

L’autre raison, c’est que Frappier, en décrétant que nous sommes « pacifistes, social-démocrate, etc. » se prend littéralement pour Dieu. Monsieur a décidé que la société québécoise est dépositaire de ces valeurs-là. Personnellement, je ne suis ni pacifiste, ni social-démocrate mais je me considère autant québécois que Frappier. Il ne comprend pas que les sociétés ne sont pas le vecteur de « valeurs », seuls les individus peuvent l’être. En outre, ces étiquettes sont vagues et mal définies: est-ce qu’un québécois qui est , disons, « un peu » pacifiste, pet être considéré comme un « pacifiste »? Je me demande bien comment il peut faire pour définir ces catégories en pratique.

Ce qui est beaucoup plus grave, dans la réflexion de Frappier, c’est que celui-ci ne se rend pas compte du tout qu »affirmer que « les québécois sont pacifistes » (par exemple) découle de la même logique qu’affirmer que les « juifs sont radins ». Il donne une « nature » à un groupement social, ce qui est l’essence même du racisme (re. :M. Wievorka, « Le racisme, une introduction ») .

Je ne dis pas tout ça pour faire mon « smatte » mais tout simplement pour expliquer que le nationalisme québécois n’est pas fondé sur des bases philosophiques et politiques solides. Les réflexions de Frappier sont typiques de celles que l’on entend dans la mouvance péquiste. Il faut repenser le nationalisme québécois, sinon il va s’éteindre de lui-même.

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