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Posté par le 8 mai 2008 dans Écologie, Mobilisation politique, Politique municipale, Projet Montréal

Le PDU du Plateau Mont-Royal : un axe citoyen de combat politique

PDU

Depuis 2005, mon engagement politique aura complètement changé d’axe. En effet, les paliers fédéraux/provinciaux étant vraisemblablement cadenassés à l’intérêt citoyen, désabusé par la démission de nos «élites» politiques, j’investis dorénavant mes énergies militantes au niveau municipal. En définitive, je trouve très concret de travailler au changement (nécessaire) de notre société en commençant par notre environnement immédiat. Puis, à l’heure du réchauffement planétaire, au moment où mon quartier est submergé par l’activité automobile, il s’avère finalement opportun de résoudre le problème à sa source.

Or, tant qu’à réduire en ville l’espace alloué à la voiture, pourquoi ne pas justement réaménager l’espace urbain en élaborant un environnement centré sur l’être humain et sa société… de surcroit, en intégrant notre évolution dans une logique de développement durable. Ces préceptes sont à la base de Projet Montréal, mon parti municipal. Puis, notre programme culminant avec la mise en place d’un réseau de Tramway dans notre métropole (et le modèle de développement qui s’ensuit), nous insufflons aussi une réflexion globale sur la relation entre la circulation et nos conditions de vie.

Ainsi, en considérant la ville comme un milieu de vie (plutôt qu’un machinal réseau pour faire passer des voitures), il s’avère judicieux d’élaborer un plan (de déplacement urbain) pour octroyer une influence citoyenne sur l’évolution de notre environnement. De la sorte, en balisant adéquatement la circulation dans notre territoire, le PDU structurera (physiquement) l’utilisation de notre espace collectif. Car aujourd’hui malheureusement, à l’heure de la démission sociale et du laissé faire néolibéral, l’espace urbain n’appartient plus aux citoyens… mais bien aux forces aveugles du marché. Si bien qu’un PDU élaboré sous la pression des forces citoyennes est aussi l’occasion de redonner une prise politique à la population. Dans le Plateau, soyons donc assurés que les questions reliées à la circulation seront certainement le champ de bataille principale sur lequel se jouera la prochaine élection municipale (fin 2009).

La Maison d’Aurore

Pour se convaincre de l’engouement populaire que suscite le PDU dans le Plateau, il suffit d’assister à l’une des consultations organisées par La Maison d’Aurore (un centre de regroupement et d’action communautaire dans le Plateau) à ce sujet. En effet, depuis quelques années, il s’avère que le comité circulation de cette dernière est fort actif afin de promouvoir l’apaisement de la circulation dans le quartier.

zone 30

Affiche de la campagne de promotionnelle « Zone 30 » du comité en question

Cependant, à partir de cette revendication initiale, à la veille du dépôt du PDU présenté par les élus municipaux de l’arrondissement (le 21 mai prochain), ces grandes réunions citoyennes servent aussi de plate-forme à l’élaboration de nos solutions. De la sorte, les trois dernières consultations du «PDU CITOYEN» du Comité Circulation du Plateau Mont-Royal ont permis de fixer des principes/objectifs afin de réduire la circulation ; d’autant plus que la démarche est très stimulante pour les citoyens qui créent des liens entre eux.

PDU alternatif de la maison d'aurore

Ainsi, mon voisinage attend avec impatience le PDU que présentera l’arrondissement; concrètement, comprendre les moyens politiques qu’entreprendront les élus afin d’apaiser la circulation. Mais, pour y arriver, puisque nous ne comptons pas vraiment sur le potentiel de «nos» élus du parti Union-Montréal, la vigilance reste de mise. Aussi sympathique à nos idées que puisse le prétendre la ribambelle de la mairesse Fotopulos, il faut concevoir aussi que son parti entreprend parallèlement la transformation de la rue Notre-Dame en autoroute.

la nouvelle rue Notre-Dame

Ne vous fiez pas aux apparences verte de ce projet, malgré l’emphase sur le mot « boulevard », la rue Notre-Dame aura bel et bien le débit d’un autoroute (le montage ci-dessus est une composition de Pierre-Alain Cotnoir)

Or, ce projet, combiné à la construction d’un pont reliant l’autoroute 25 entre Montréal et Laval, s’inscrit dans un vaste plan afin d’accroitre le débit autoroutier dans l’ile de Montréal. Il va sans dire, d’autant plus que le Plateau est un quartier géographiquement situé au centre de la métropole, ces projets s’inscrivent dans l’accélération de notre problème plutôt que dans son solutionnement. Alors, malgré l’engagement national pour le protocole de Kyoto, malgré l’apparition du smog au dessus de Montréal, malgré l’incessante croissance du parc automobile à Montréal… He bien, le parti du maire Tremblay (ou plutôt les forces néolibérales triant les ficelles en haut) oriente les fonds publics vers l’infrastructure autoroutière. En effet, observez bien à la prochaine élection municipale, les partis Union Montréal et Vision Montréal concentreront leur débat sur les nids de poules, les espaces de stationnement, les viaducs dangereux et les infrastructures vieillissantes. Alors que nous à Projet Montréal, nous voulons parler de santé publique, de démocratie, de logement social, de réaménagement urbain et de transport en commun.

Le maire Tremblay est un écolo

Le maire Tremblay est un écolo

Formellement, les partis traditionnaux ont des comptes à rendre aux lobbys qui les investissent; dont évidemment ceux de l’automobile et du pétrole. Or, ces derniers tentent constamment d’orienter l’argent de nos taxes dans les infrastructures relié à leurs intérêts (l’automobile… le «choix» de société qui concrétise inexorablement l’individualisme et la surconsommation). Si bien qu’en quelque sorte, les piétons montréalais en arrivent ainsi à payer pour la réparation des nids de poules sur l’île de Montréal. Et dire ici que ces mêmes trous sont générés par l’achalandage (à la hausse) de la circulation automobile, de surcroit en général, par des automobilistes en transit ne payant même pas de taxes à Montréal. Bref, pour l’instant politiquement, nous pouvons considérer que le Plateau n’appartient pas aux résidents qui y vivent, mais bien aux automobiles traversant son territoire. En opposition, Projet Montréal voudrait redonner le niveau municipal au réel intérêt des citoyens.

De notre côté, dans le Plateau donc, étant d’entrer dans la zone la plus densément peuplée au Canada (16000h. au km carré), l’incessante croissance de l’activité automobile dégrade inexorablement nos conditions de vie. Bien sûr, physiquement, il y a d’emblée la compétition élémentaire pour l’espace. Mais surtout, la croissance de l’activité automobile est pour nous synonyme d’une hausse de pollution, de bruit, de stress urbain et d’accidents. Et puisque la situation s’aggrave inexorablement, puisque les solutions existent, il n’est pas étonnant qu’il y ait toujours plus de citoyens pour se mobiliser. Une preuve, ici, étant dans la performance électorale de Projet Montréal à la dernière élection municipale (2005). Effectivement, en récoltant près de 9% des voix à la mairie de la ville, faisant élire son chef dans le district DeLorimier, arrivant deuxième à tous les autres postes dans le Plateau, Projet Montréal appose une pression politique sur l’administration Tremblay.

Évidemment, fort du mouvement populaire que nous avons amorcé dans notre quartier, il ne faudra pas s’étonner que nos adversaires politiques récupèrent nos idées afin de prendre le contrôle temporel de leur mise en place. Le meilleur exemple étant ici, la prochaine présentation d’un PDU spécifique à notre quartier par le conseiller Michel Labrecque (Mile-End).

Ce dernier, ancien patron de Vélo-Québec et du CRE, est un sympathisant écologiste, à quand même le mérite d’avoir amorcé le développement d’un PDU pour le Plateau. Cependant, bien je pense qu’il était de bonne foi dans sa volonté de pousser un modèle de déplacement urbain alternatif à la voiture, force est de constater qu’à mi-mandat, Michel Labrecque n’a toujours pas rendu la marchandise. Englué dans la logique électoraliste de son parti, il était déjà équivoque que ce dernier ralentisse la mise en place du PDU jusqu’à la fin de son mandat; mais en lisant le document préparatoire du PDU-Plateau, nous constatons malheureusement que Michel Labrecque à carrément échoué à concrétiser notre vision. En effet, il est d’un cynisme déplorable que l’orientation du PDU vise plutôt à accroître la capacité de transit de certaines artères et rues dites «artères» ou «collectrices» ?!?

L’arrondissement utilise ces appellations (artères et collectrices), que l’on doit au Ministère des Transports du Québec (MTQ), pour nous annoncer que non seulement rien ne sera fait pour apaiser la circulation, mais que davantage de véhicules circuleront sur les rues en cause… là où résident 40% des citoyens du Plateau: c’est inacceptable!
– Richard Bergeron

Bref, nous pouvons penser que les fonctionnaires de la ville (eux-mêmes manipulé par et des «cadres» obscurs d’Union Montréal) auront imposé au conseiller de Mile-End la rédaction finale du PDU. Ainsi, comme je m’en doutais, Michel «Vélo» Labreque aura servi de caution morale. Parions qu’il ne se représentera pas à la prochaine élection… cette coquille vide qu’est l’actuel PDU-Plateau est certainement son testament politique.

Encore une fois, voilà qui établit les limites de la récupération politique. Voilà un exemple démontrant que la simple volonté d’un politicien est faible s’il n’est pas dans la bonne structure politique. Voilà qui illustre la réelle marge de manœuvre politique de l’actuel lobby écologiste œuvrant dans l’administration Tremblay. Voilà qui prouve la nécessité de faire élire des conseillers de Projet Montréal à la prochaine élection. Que le maire Tremblay se le tienne pour dit avec son Tramway de papier, la population finira bien par reconnaitre les politiciens à leurs actes plutôt qu’à leurs paroles. Et nous, à Projet Montréal, puisque notre financement ne provient que de contributions citoyennes, notre lobby c’est justement l’intérêt citoyen.

De la parole aux actions

Dans un premier le temps, une administration Projet Montréal dans le Plateau prendrait toutes les mesures nécessaires afin de réduire la vitesse de circulation dans nos rues. Puis, tant qu’à réaménager l’espace urbain, Projet Montréal pousserait le développement des ruelles vertes, des quartiers verts en «zone 30», du réseau cycliste et de la piétonnisation de l’avenue du Mont Royal. Cependant, peu importe les mesures que nous entreprendrons localement dans le Plateau, le réel problème étant l’accroissement de la circulation de transit dans nos rues «artérielles», la solution globale se retrouve dans l’amélioration du service de transport en commun. Si bien que nous amorcerons la discussion nationale à ce sujet.

Or à l’heure du néolibéralisme triomphant, à l’heure ou le Québec n’a plus de projets de société, à l’heure ou la démocratie est devenue une mascarade, l’élection de Projet Montréal pourrait être une bouffée de fraicheur dans la réflexion collective du Québec. Nous le savons, le Plateau Mont-Royal demeure (pour l’instant) un terreau fertile aux nouvelles idées. De la sorte, en élisant des conseillers de Projet Montréal en 2009, mon quartier pourrait insuffler un modèle de société alternatif. Or, si le tramway de Montréal est un cheval de bataille afin de relancer les priorités sociales dans la politique québécoise, le PDU du Plateau est le bélier derrière lequel se mobilisent présentement les citoyens de mon quartier.

Une société intelligente, c’est-à-dire consciente de ses conditions de vie et responsable face à l’avenir, se doit de prendre en main les reines de sa destinée. Malheureusement, logique de marché libre oblige, l’air du temps est politiquement au laissé allé.

american way of life

De toute façon, le prix du pétrole explose déjà. Qu’attendons-nous donc pour agir ?

Cependant, puisque nous sommes toujours dans un système démocratique, c’est finalement les électeurs qui choisiront la suite des choses… c’est-à-dire l’environnement politique qui engendrera notre manière de vivre en ville. En 2009 à Montréal donc, j’espère que les Montréalais feront le bon choix, j’espère que nous réussirons notre test d’intelligence collective. D’ici là, de notre côté à Projet Montréal, nous préparons nos troupes afin de nous donner les meilleures chances de réussite. Et vous, ferez-vous partie de nos conditions gagnantes ?

À la première élection, tu promets un pont ; à la deuxième, tu fais la première pelletée de terre ; à la troisième, tu inaugures le pont
– propos attribués à Maurice Duplessis

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Carl Boileau
15 années il y a

Publié le 03 mars 2009 à 06h49 | Mis à jour à 06h53
Moins d’autos dans le Plateau

Le Plan de déplacement urbain adopté sur le Plateau-Mont-Royal comprend 49 actions qui doivent être réalisées de 2009 à 2024. La plus importante mesure consistera à réduire la vitesse des automobiles à 30 km/h dans les petites rues.

Photo: Martin Chamberland, La Presse

Éric Clément
La Presse

Le Plateau-Mont-Royal a été le premier arrondissement montréalais à adopter, hier soir, un Plan de déplacement urbain (PDU), qui doit, en 15 ans, changer la qualité de vie de ses résidants, en réduisant et en réaménageant la circulation automobile du quartier.

Il aura fallu trois ans d’études et de consultations publiques avant que le PDU du Plateau intitulé «Se réapproprier le quartier» ne voie le jour. Son chef d’orchestre et géniteur principal est le conseiller municipal Michel Labrecque.

Le PDU (dont une version se trouve à tinyurl.com/asosmz) est assez ambitieux. Il comprend 49 actions qui doivent être réalisées de 2009 à 2024. La plus importante de ces mesures consistera, d’ici 2014, à réduire la vitesse des automobiles à 30 km/h dans toutes les petites rues. Le Plateau s’engage à diminuer d’ici 2018 de 20% la part de l’automobile dans les déplacements des résidants, qui utilisent les transports actifs à plus de 60%.

«Il n’y a pas de bons et de mauvais citoyens, ceux qui ont une auto qui seraient mauvais et ceux qui n’en n’ont pas, qui seraient de bons citoyens, a dit M. Labrecque. Mais on veut ralentir la circulation et changer les façons de se déplacer. On demande aux automobilistes qui traversent le Plateau d’emprunter les artères, de respecter la vitesse prescrite et de penser parfois à prendre d’autres moyens de transport. Tous les arrondissements font la même réflexion.»

Les trottoirs seront élargis (1,8 mètre). Des dos d’âne et des terre-pleins centraux feront leur apparition. Afin de libérer de l’espace dans les rues, l’arrondissement créera des stationnements étagés ou souterrains. La mairesse Helen Fotopulos a dit que le Plateau réfléchit aussi à la possibilité d’introduire un tarif de stationnement qui dépendra de la cylindrée du véhicule: on paiera plus cher si on a un VUS plutôt qu’une petite auto.

L’arrondissement pourrait aussi donner des vignettes aux invités des résidants pour qu’ils puissent se garer sans problème au lieu de chercher une place pendant une heure dans le quartier.

Parmi les autres mesures, citons la conception d’une «signature école» pour rendre plus sécuritaires les abords des écoles Paul-Bruchesi, Saint-Louis-de-Gonzague et Louis-Hippolyte-Lafontaine. Comme en Suisse, en Belgique et en France, une «zone de rencontre», avec priorité aux piétons et vitesse limitée à 20 km/h, sera aussi créée près du métro Mont-Royal entre les rues Saint-Denis et Saint-Hubert.

Une «zone verte» doit être créée d’ici cinq ans dans le secteur Milton-Parc et un tramway mis sur pied sur l’avenue du Parc entre 2014 et 2017.

La desserte intra-arrondissement par autobus (circuit d’autobus de la STM en boucle) devrait être améliorée et des voies réservées pour autobus mises sur pied.

Aurait-on pu mettre le PDU en oeuvre plus rapidement plutôt que de le planifier sur 15 ans? Michel Labrecque dit que non. «À cause du cadre budgétaire, de la dimension pédagogique du plan et parce qu’il faut en même temps faire la promotion du transport collectif, a-t-il dit. On préfère convaincre plutôt que contraindre.»

Le conseiller de l’opposition du Plateau et chef de Projet Montréal, Richard Bergeron, a estimé que les éléments du PDU les plus difficiles à réaliser ont été prévus à trop long terme.

«On est encore beaucoup trop loin du compte, a dit M. Bergeron. On reporte toujours à plus tard le passage à un mode de transport différent. Promettre de réduire la part modale de l’automobile de 20% d’ici 9 ans n’aura aucun effet si, d’ici là, cette part augmente de 30%! Et ne pas oublier que c’est cette administration qui veut faire une autoroute de 1,5 milliard de la rue Notre-Dame…»

Anne-Marie
Anne-Marie
15 années il y a

Article intéressant, d’autant plus que c’est Marco qui a pris la photo 🙂

Carl Boileau
15 années il y a

Tiens, comme c’est comique, dans le section « Mon Volant » dans La Presse aujourd’hui, une savante étude démontrant que le « problème » de la vitesse des voitures en milieu urbain n’est qu’un problème de perception des citoyens.

http://monvolant.cyberpresse.ca/actualites/200808/21/01-19781-les-mysteres-des-critiques-du-trafic.php

Carl Boileau
15 années il y a

Le combat continue
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Le plan de déplacement urbain, version citoyenne
par le Journal Le Plateau

Le Comité circulation du Plateau Mont-Royal a clôturé, le 27 mai, sa démarche de préparation d’un plan de déplacement urbain (PDU) citoyen. Après trois ans de travail, les résidents ont accouché d’un document étoffé qui sera déposé le 10 juin, lors des audiences publiques.
Les trois rencontres de préparation qui se sont tenues de janvier à mars ont permis de rédiger un document d’une centaine de pages. L’essentiel du contenu a été soumis aux participants lors de cette dernière séance qui a clôturé une longue démarche de consultation en vue d’un PDU citoyen.

L’assemblée, qui se tenait dans les locaux de la Maison d’Aurore, a débuté par une présentation critique du PDU préparé par les élus du Plateau. Dans l’ensemble, les commentaires ont été plutôt positifs.

Au chapitre des bons coups soulignés: la volonté de diminuer la circulation de transit, la limite de 30 km/h dans les rues résidentielles, les pistes cyclables en voies réservées. «Il y a cinq ans, on ne parlait même pas de ces questions, il y a donc eu du chemin de fait», estime Isabelle Gaudette, coordonnatrice du projet à la Maison d’Aurore.

Deux critiques majeures sont ressorties de la période de travail en sous-groupes, qui avait lieu après la présentation: Le plan proposé par l’arrondissement est perçu comme trop timide et trop long. Un manque de fermeté qui fait craindre aux citoyens que les mesures proposées ne restent des «vœux pieux».

Le PDU citoyen amène pour sa part une série d’actions axées sur l’offre plutôt que sur la demande. Bon nombre de ces actions seraient applicables immédiatement et plus de 70 % sur un horizon de 5 ans.

On propose de diminuer l’espace alloué aux autos et de le remplacer par une offre accrue en transport en commun.

Une idée parmi d’autres : Rogner sur la place accordée à l’auto sur les rues collectrices et les artères en permettant le stationnement en tout temps des deux côtés de la rue, même aux heures de pointe.

On demande également d’instaurer une vitesse maximale de 30 km/h non seulement sur les rues locales, mais aussi sur les collectrices. Une autre proposition: supprimer le stationnement gratuit et de durée illimitée sur le domaine public.

La réunion a permis de faire la synthèse des points de vue exprimés en sous-groupes. La rencontre a aussi permis aux citoyens de s’outiller pour participer aux audiences publiques, qui auront les 9 et 10 juin. Une centaine de résidants ont déjà sonné leur appui au PDU citoyen.

On peut consulter le PDU citoyen à circulation.canalblog.com
Objectifs du PDU citoyen
– Réduire le volume de la circulation automobile

– Apaiser la circulation automobile sur toutes les rues, dont les artères

– Redistribuer l’espace public au profit des piétons et des cyclistes en facilitant, sécurisant et agrémentant leur cheminement

– Améliorer l’offre de transport collectif régional et local

– Réduire les inconvénients associés au transport et à la livraison des marchandises

Adapter la politique de stationnement au service des objectifs du PDU

Informer, sensibiliser et encourager la population à l’adoption de comportements responsables dans ses déplacements

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