Blogue
Mes statistiques 2010 en Bixi
Décidément, grâce à Bixi, je suis plus en vélo que jamais. Concrètement, selon mes statistiques sur le site Web de Bixi, j’aurais pédalé plus de 400 km en 35h cette année. Moi qui auparavant ne se déplaçait pratiquement qu’en roller, pas une seule fois en 2010 je n’ai mis mes patins.
Devant régulièrement me déplacer d’un endroit à l’autre dans mon quartier, il faut dire que Bixi est un moyen de transport parfaitement adapté au travail d’un conseiller municipal. En me faisant sauver du temps et de l’argent, Bixi aura littéralement amélioré l’efficacité énergétique de mes transports. Dans mon cas, ce moyen de transport est une vraie révolution. Merci Bixi!
La vie, c’est comme une bicyclette, il faut avancer pour ne pas perdre l’équilibre
– Albert Einstein
Une première année comme conseiller municipal
Tout va si vite; voilà déjà un an que j’agis en tant que conseiller d’arrondissement dans le district de De Lorimier dans le Plateau-Mont-Royal. Mais puisque je suis accaparé au quotidien par la complexité de mon travail, je ne sens pas le temps qui passe. Il faut dire aussi que mes collègues et moi sommes tellement focalisés dans l’avenir que c’est finalement difficile de faire une pause pour regarder en arrière. Mais voilà, il m’apparait important de marquer temporellement cette expérience extraordinaire… d’autant plus que j’ai un blogue à ma disposition pour témoigner de celle-ci aux yeux de l’histoire.
(suite…)
Parler d’énergie pour démarrer une deuxième Révolution tranquille
En processus de mondialisation, loin d’être dépassé comme le claironnent les ennemies du peuple québécois, il faut revenir à l’essence de ce qui était à la source du Parti Québécois et terminer la Révolution tranquille. Au Québec, nous nous devons de réaliser un pays social-démocrate avant de nous dissoudre dans une culture globalisée par l’économie de marché. Mais encore là, un éventuel Québec indépendant du Canada ne serait pas moins vulnérable à l’ordre mondial qui s’organise toujours plus au dessus des gouvernements (et de la démocratie).
(suite…)
Les fondements de la corruption au Québec
Il aura fallu qu’un magazine ontarien qualifie le Québec comme la province la plus corrompue du Canada pour unir l’Assemblée nationale. D’une seule voix, libéraux, péquistes et adéquistes ont condamné le reportage du Maclean’s; exigeant à l’éditeur Rogers des excuses publiques au nom de l’ensemble des Québécois. Face à la polémique (voire surtout pour sauvegarder son marché au Québec), ce dernier a dit regretter la tournure des événements. Or, voilà qui conclurait la question: les injurieux Canadiens anglais se sont publiquement excusés et l’honneur du Québec resterait sain et sauf. Nous pouvons maintenant vaquer à nos activités quotidiennes… comme si la corruption avait disparu par magie.
(suite…)
Réglementation sur le bruit: La nécessité de protéger les commerces de proximité (et l’âme du Plateau)
Il y a quelques semaines, un citoyen est rentré en trombe dans mon bureau. Il tenait à aviser notre administration municipale qu’il devait laisser son logement sur l’avenue du Mont-Royal… et quitter le quartier car il n’avait plus les moyens pour demeurer dans le Plateau. Les poches sous ses yeux rouges et son comportement évoquant la dépression nerveuse, il était manifeste que mon interlocuteur manquait alors de repos. En effet, exaspéré par les nuisances sonores générées par un bar contigu, le citoyen et sa compagne abdiquaient devant une longue lutte pour faire respecter leur droit au sommeil. La veille, il avait subi l’intimidation d’un portier et une bouteille de bière avait été projetée dans leur fenêtre à 3h du matin par des clients de l’établissement en question.
(suite…)
Faire face à la musique
Mercredi dernier, le Journal La Presse accordait sa première page à l’administration politique du Plateau-Mont-Royal. En effet, ce n’était qu’une question de temps pour que notre nouvelle réglementation sur le bruit fasse parler d’elle.
Cependant, plutôt que de lancer un débat de société sur la gestion des nuisances sonores en milieu urbain, force est d’admettre que l’attention médiatique provient actuellement de la mobilisation du night life montréalais contre notre règlement. Évidemment, en donnant davantage de pouvoir aux policiers de notre quartier, ce règlement contraint les tenanciers à collaborer avec les forces de l’ordre et à trouver des solutions pour le partage de l’espace (sonore) avec le voisinage.
(suite…)
Brouhaha sur le Plateau-Mont-Royal
Définitivement, nous sommes entrés dans l’ère des communications 2.0 en politique. En effet, quelle ne fut pas ma surprise de voir l’un de mes propos écrits sur Facebook mentionné dans le texte Silence, Montréalais! paru simultanément dans les sections opinions du Devoir et de La Presse. Que Renaud Plante exporte notre débat dans Facebook sur la place publique est de bonne guerre. Que ce «spécialiste en communication» parle de lui-même à la troisième personne en omettant de mentionner qu’il soit le Rosemontois cité dans son article l’est beaucoup moins. Mais bon, la méthode est à l’image de son texte opportuniste. Car, si Renaud Plante inscrit son initiative dans la polémique du moment (à propos de la nouvelle réglementation sur les nuisances sonores que s’est dotée le Plateau-Mont-Royal), il s’agit formellement d’une critique sur la décentralisation des pouvoirs accordés aux arrondissements. Si bien qu’en sourdine, nous y entendons le discours centralisateur de Vision Montréal.
(suite…)
L’élimination des guêpiers n’est pas fonctionnelle à Montréal
En gestion d’animaux nuisibles en milieu urbain, il faut savoir que les nids des guêpes sociales prennent de l’expansion au cours de l’été, atteignant ses dimensions maximales à la fin de cette saison. Durant cette période, chaque nid peut ainsi être peuplé de plusieurs centaines d’individus, voire de milliers selon les espèces. Logiquement, c’est alors que le contact entre les guêpes et les humains s’accroit et que proportionnellement leurs piqures à nos dépends surviennent.
Or, l’année dernière à Montréal, durant l’apogée du cycle des guêpes, un des deux employés municipaux chargés de l’extermination parasitaire était en congé de maladie. Concrètement, il n’y avait donc qu’un seul employé pour répondre aux nombreuses requêtes afin d’enlever les guêpiers sur le territoire de la métropole. Il va sans dire, cet employé étant aussi responsable de toutes les autres opérations municipales en gestion parasitaire, la majorité des guêpiers n’ont pu être traités ,suscitant ainsi la frustration de plusieurs citoyens (et leur lot d’appels en ce sens).
(suite…)
La représentation de la cravate en politique
Il faut connaître Alex Norris pour savoir qu’il ne craint jamais de mener plusieurs batailles en même temps. Or, au printemps dernier, mon illustre collègue avait lancé le pavé dans la marre en refusant de porter la cravate au conseil municipal de Montréal.
Bien sûr, si nous nous entendons tous sur le fait que ce sujet n’est pas une urgence nationale et qu’il ne devrait pas occulter le traitement médiatique accordé aux dossiers structurants, il n’en demeure pas moins que c’est un sujet chargé de symboles… notamment la lutte des classes se déroulant dans l’ombre des époques. Par ailleurs, parce que c’est un combat qui aurait pu être le mien, je soutiendrai logiquement Alex avec ce court article.
(suite…)
Verdir le Plateau
Ayant finalement terminé la mise en place de mon argumentaire pour promouvoir un terrain de soccer en surface synthétique dans le parc Laurier, je démarre cette semaine une excursion que j’avais en tête depuis longtemps. Ainsi, muni de mon appareil photographique et une carte des ruelles vertes du Plateau, j’enfourcherai un Bixi en direction des ruelles de mon district. Car, si je peux nommer la quasi-intégralité des rues de mon quartier dans le bon ordre, je me suis aperçu que je méconnaissais complètement les ruelles du Plateau-Mont-Royal. Alors, simplement pour découvrir ce réseau parallèle dissimulé entre nos rues, l’excursion en vaut le cout d’œil; d’autant plus qu’il n’y a pas beaucoup d’autres villes qui disposent d’un deuxième réseau routier aussi vaste à travers leurs quartiers résidentiels. Mais au-delà la simple visite des ruelles vertes, mon initiative rallie cependant plusieurs objectifs.
(suite…)
Derniers commentaires