À Montréal, soyez attentifs à l’araignée jaune « Chiracanthium mildei »
AVIS
Avant d’entamer la lecture de cet ancien article de 2007, veuillez prendre note que ma position a évoluée sur l’araignée Chiracanthium mildei; position que j’ai expliquée en détail trois années plus tard ici.
Probablement en réaction à la propagation virale de cet article, l’Insectarium, qui était à la source de ce billet, a depuis effacée ma référence au fait que C. mildei pouvait créer des nécroses (j’ai toutefois réussi à retrouver la source d’origine via la wayback machine, car, si cette « information » s’avère probablement erronée, je n’ai pas à porter le chapeau de la responsabilité de son origine; je ne suis que celui qui l’a mis en lumière).
Fait intéressant, au moment où j’écrivais ce billet, nous ignorions tous que les punaises étaient de retour à Montréal… de là pourquoi plusieurs internautes se sont arrêtés sur cet article dans leur recherche au sujet des morsures nocturnes. Pour ma part, je laisse actif ce billet à des fins d’archives, car sa popularité me propulsa en première ligne face aux punaises des lits en tant que technicien en gestion parasitaire en 2009. Une expérience qui m’amena politiquement à concocter un plan municipal pour lutter contre les problèmes liés à cet insecte à Montréal… l’une des plus grande réalisation de ma vie.
Bien qu’entomologiste amateur, mon réel intérêt pour les araignées est relativement récent. En effet, contrairement aux insectes, je n’ai jamais éprouvé de plaisir à manipuler les arachnides (probablement une mise en garde inconsciente de notre instinct). Bref, jusqu’à ces derniers jours, je faisais peu de cas des réelles distinctions entre les diverses espèces au Québec. Puis, le mois dernier, mon coloc Oli s’est réveillé avec une rougeur au visage… blessure qu’il a immédiatement mise sur le compte d’une morsure d’araignée. «Bon bon, bon», lui dis-je, encore un autre qui accuse de tous les maux les innocentes petites araignées québécoises. Effectivement, j’avais toujours pourfendu ces allégations de morsures nocturnes par des araignées, hypothèse que je jugeais incohérente (l’araignée chasse de petites proies et n’a aucun intérêt de nous mordre gratuitement), si bien que je plaçais cette idée dans la catégorie des légendes urbaines. Toutefois, puisque la question me travaillait depuis mon enfance, je suis quand même allé vérifier sur l’Internet de quoi il en retournait, en commençant par ici, sur le site Web de l’insectarium de Montréal.
Comme de fait, la première information assimilée confirme ce que je pensais :
« En 1983, une étude américaine révélait que 80 % des cas de rougeurs et autres symptômes spontanément associés à des morsures d’araignées étaient en fait causés par d’autres arthropodes. Parmi ceux-ci se trouvaient des puces, des tiques, des punaises, des acariens, des mouches, des abeilles et des guêpes. Diverses lésions sont aussi parfois confondues à tort avec des morsures d’araignées. Il peut s’agir de symptômes associés au virus Herpes simplex, à une dermatite arthritique, à un ulcère diabétique, à des plaies de lit, à la maladie de Lyme ou à une réaction à l’herbe à puce ».
Une deuxième information, cependant, me troubla.
« La morsure de Chiracanthium inclusum, une espèce indigène présente aux États-Unis et dans le sud-ouest du Canada, est considérée comme plus dommageable que celle de l’espèce trouvée au Québec. Aucun décès n’a toutefois été rapporté. Certains experts estiment que ces deux araignées sont responsables de la plupart des morsures sur des humains dans les maisons aux États-Unis ».
« Que, que quoi ?!? », il y a une espèce d’araignée au Québec qui est venimeuse… et qui est qualifiée de potentiellement mortelle!!! Puis, à bien analyser la première information ci-dessus mentionnée, si 80% des rougeurs nocturnes ne sont pas causées par les araignées… cela sous-entend tout de même que 20% de ces plaies sont quand même provoquées par des araignées. Mais qu’elle est donc cette fameuse espèce d’araignée que nous devrions craindre au Québec ?
Chiracanthium mildei
En consultant, donc, la fiche de l’animal, je reconnais sur le coup l’espèce en question… ce qui rajoute davantage à ma surprise. En effet, pour l’avoir souvent observée, je sais d’entrée que cette araignée est une familière de nos demeures urbaines ; et donc, une araignée fréquente à Montréal. À vrai dire, dans l’ensemble des logements où j’ai habité, j’ai même toujours toléré la présence de ce que je personnalisais comme «l’araignée jaune». D’ailleurs, à bien y penser, j’étais carrément un complice de l’araignée en question. Formellement, parce que j’ai toujours été quelque part écologiste, et qu’ainsi, je crois à l’autorégulation des espèces entre elles (Or, j’ai vite compris que la présence d’arthropodes carnivores dans un environnement donné est symptomatique de la présence des proies qu’elles doivent manger pour survivre). Dans cette logique, je préfère la présence de quelques petits prédateurs discrets que d’avoir à potentiellement «dealer» avec des espèces d’insectes invasives. Ainsi, pour protéger l’existence de «mon amie l’araignée jaune», je me devais de taire sa présence à mes parents, ou plus tard, aux autres colocataires… humains.
Or comme à chaque fois que je rencontre une nouvelle espèce animale, je me rappelle très bien du contact initial, c’est-à-dire ici, le premier moment où j’ai observé l’existence de l’araignée jaune. C’était donc au milieu des années 80, dans mon logement de la coopérative La Loge sur la rue Clark à Montréal. En effet, j’avais remarqué des sortes de cocons blanchâtres situés aux coins supérieurs de certains murs. Ainsi, durant plusieurs jours, je me demandais quel était «l’insecte» responsable de cette production insolite. Puis, un jour, j’aperçus finalement l’araignée jaune dormir dans l’un de ses abris. À partir de ce moment, je commençai à recenser ses déplacements. De prime abord indolente, l’araignée ne se déplaçait, semble-t-il, qu’à de rares occasions… et quand elle s’activait finalement pour changer de cache, c’était avec une lenteur flegmatique. Puis, je décidai, tout de même, d’expérimenter un test d’agressivité en agitant le manche de mon filet devant un abri. L’absence de réaction de l’araignée, complètement retranchée, me laissa supposé que l’espèce jaune était pacifique. Bref, je classifiai cette espèce comme inoffensive, et surtout, pas vraiment en compétition pour l’occupation du territoire du fait qu’elle vivait dans les hauteurs de l’appartement. Or, si je m’habituai rapidement à la présence de l’araignée jaune dans ma demeure, je perdis aussi mon intérêt à observer l’animal en question. Mais aujourd’hui, je viens de réaliser que j’ai vécu toutes ces années avec une espèce venimeuse pour l’homme.
«Nos espèces indigènes, comme presque toutes les araignées du monde, produisent du venin pour paralyser ou tuer leurs proies. Mais aucune des araignées vivant au Québec n’est capable d’empoisonner un humain. Aucune n’est même considérée comme dangereuse. Les chélicères de la grande majorité des araignées de chez nous sont trop petites et trop faibles pour percer notre peau. Celles qui arrivent à nous mordre ne causent généralement qu’une douleur passagère. Il faut toutefois noter que, dans de rares cas, des réactions allergiques peuvent se manifester».
cependant :
«La morsure de Chiracanthium mildei (voir plus haut : Description des adultes) peut devenir problématique pour certaines personnes. Le venin de cette araignée est cytotoxique, c’est-à-dire qu’il attaque les cellules et cause une détérioration des tissus, ou nécrose. Dans la très grande majorité des cas, son effet est limité au site de la morsure. Les personnes mordues ne présentent généralement que des symptômes mineurs : rougeur locale, enflure, démangeaisons et sensation de brûlure sur le site de la morsure. On observe parfois une petite zone de nécrose au centre de la partie affectée. Lorsqu’il y a nécrose, la blessure guérit habituellement au bout de quelques semaines.On peut réduire les symptômes d’une morsure de C. mildei en lavant la plaie avec de l’eau et du savon, puis en appliquant de la glace. Il est recommandé de ne pas pincer ou gratter la plaie, car ceci peut causer une infection de la blessure et augmenter la dispersion du poison. De façon générale, si vous sentez qu’une petite bête vous marche dessus, n’essayez pas de l’écraser. Repoussez plutôt l’intrus en le balayant de la main».
Bon, en lisant ce passage le mois dernier, j’intègre donc l’information que l’araignée jaune est venimeuse. Cependant, puisque je n’ai jamais eu de contact physique avec l’araignée en question, je demeure perplexe quant au réel danger de se faire mordre… jusqu’à ce que la semaine dernière, lors d’un BBQ pour le 31e anniversaire de Phil (au centre-ville de Montréal), nous constatons un nombre anormalement élevé d’araignées jaunes au cours de la soirée. Or, cette fois-ci, non seulement elles se dénombreront par dizaines sur le petit territoire du patio, mais en plus, elles s’avéreront d’autrement plus mobiles que je le croyais à prime abord. De la sorte, sans trop vraiment y croire encore, je mets en garde les autres convives sur la toxicité de l’araignée jaune (mais puisque dans mon cercle, ma réputation n’est plus à faire dans le domaine entomologique, mes amis prendront tout de même l’avertissement au sérieux). À bien y penser, vu le nombre d’araignées jaunes qui défilaient entre nos plats, la situation était presque irréelle.
Puis, lorsque la plupart des invités eurent quitté (j’ai attendu pour ne pas avoir l’air trop bizarre), j’ai observé davantage le phénomène en me rapprochant d’un spécimen sur le plancher. Première constatation ici, à la démarche exploratrice (voire nerveuse) de l’araignée jaune, nul doute que cette dernière était en mode de prédation. À ce sujet d’ailleurs, mes incertitudes seront confirmées lorsque je baladerai un crayon devant les chélicères de l’araignée concernée… l’attaque fut d’une fulgurante rapidité. «OK !» Me dis-je, ne jamais promener son doigt devant une araignée jaune.
Or, voilà qui change complètement, encore, mes perceptions sur le sujet ; ce comportement agressif n’a rien à voir avec l’idée pacifique que j’entretenais de l’araignée jaune… c’est à se demander si j’ai affaire à la même espèce que celle issue de mes premières observations au plafond de mes logements ? Cependant, après réflexion, puisque l’araignée jaune ne construit pas de toile pour capturer ses proies, il est logique que cette dernière doive se déplacer pour chasser. De la sorte, cette différence comportementale, très tranchée entre mes deux observations, doit s’expliquer entre un mode de vie complètement distinct le jour de la nuit. Or, l’araignée jaune étant formellement nocturne, cette dernière est donc finalement amorphe le jour en se mettant à l’abri, puis, une fois la nuit tombée; elle part en exploration chasser dans les quatre coins de son territoire (nos appartements). Voilà qui augmente considérablement le potentiel de contact physique entre l’homme et l’araignée jaune.
Hasard ou rendez-vous ?
La vie est drôlement faite; le mois dernier, je ne croyais pas aux morsures nocturnes d’araignée au Québec, et la semaine dernière, je déduis la possibilité que l’araignée jaune puisse explorer la surface de mon lit la nuit. Or, coïncidence, au moment de me coucher vendredi soir, voilà que je me lève en sursaut lorsqu’une nette sensation d’un «animal à pattes» se fait sentir le long de ma jambe droite. J’allume de facto la lumière… et bingo! Ne voilà-il pas confirmé qu’une grasse araignée jaune se baladait effectivement dans mon lit. Illico presto, je prends sur mon bureau le «pot Masson» (qui m’avait permis, une heure auparavant, de capturer une Lithobie à pinces sur le plancher de ma cuisine), puis, j’inverse le mode de la chasse à l’araignée jaune. Effectivement, mettant ma chambre sens dessus dessous, ce fut alors une réelle partie de chasse, une partie qui dura près d’une minute. En définitive, cette espèce d’araignée est véloce, et finalement, très consciente de son environnement, alternant les tentatives de se cacher à des fulgurants sprints en zigzag.
Appréhendez par vous-même, ici sur ce vidéo, la vitesse de la bête
Une fois la perturbatrice de mon sommeil attrapée, ma préoccupation sera de tenter de comprendre si j’ai vraiment échappé à une morsure. Donc, toujours à l’aide d’un crayon, je passe un autre test d’agressivité à l’araignée jaune. De la sorte, je commence tranquillement à lever les pattes avant de ma captive immobilisée… jusqu’à cette dernière sort d’un coup du pot par un bond aussi précis que surprenant. Cette foi-ci, ayant moi aussi fait un bond (par en en arrière), j’hésite à reprendre la chasse. Puis, profitant de ces quelques secondes de grâce, l’araignée trouvera un stratagème de fuite en bondissant directement dans l’interstice séparant mon bureau de mon lit!!! Or depuis… je n’ai pas revu ce colocataire.
Si je me rappelle bien de mes premières observations (diurnes) de l’araignée jaune, je croyais que cette dernière passait sa vie terrée dans ses petits abris de soie. Mon intérêt consistait alors à recenser ses déplacements entre ses quelques abris dans l’appartement. Dorénavant, je comprends que si l’araignée jaune revient bel et bien dans sa cache le jour, elle n’en demeure pas moins très active la nuit. D’ailleurs, à la vitesse que cette dernière peut se déplacer, il ne lui faut que quelques minutes pour traverser l’intégrité d’un appartement. Subséquemment, puisqu’aussi elle revient pratiquement aux mêmes abris le jour, nous pouvons donc déduire que l’araignée jaune est un animal territorial qui a décidément conscience de son environnement. Mais, en ville, son terrain de chasse n’est pas confiné à une petite toile immobile comme la majorité des araignées… car il est à la grandeur de nos appartements.
Bref, et maintenant, la question que nous nous posons: la présence de l’araignée jaune dans un appartement est-elle réellement une menace? Sincèrement, malgré mes dernières observations sur le sujet, je ne peux encore dire, d’autant plus que je n’ai jamais expérimenté une morsure d’araignée. Cependant, il est définitif que l’araignée en question peut se balader dans nos lits la nuit. Nous pouvons donc ainsi penser que quelques personnes ont déjà été mordues dans leur lit en se roulant par inadvertance sur une araignée de ce type. En effet, c’est universel, lorsqu’il y a morsure d’araignée, celle-ci se produit la plupart du temps quand une araignée se trouve coincée entre la peau et un objet (par exemple un drap, un vêtement ou une chaussure).
Alors, bien que l’araignée jaune peut être considérée utile (dans la mesure qu’elle se nourrit uniquement de proies vivantes et débarrasse ainsi votre habitation de plusieurs insectes), vous devez quand même concevoir le risque de morsure qu’implique le partage de son territoire avec elle. Ainsi, pour éviter les contacts avec l’araignée jaune, il vous suffit de simplement passer l’aspirateur dans les coins hauts des pièces et détruire les cocons, (d’autant plus que ses œufs s’y trouvent).
En ce sens, je déconseille fortement l’utilisation des insecticides en aérosols, ils sont nocifs pour tous les êtres vivants et empoisonnent votre environnement. Puis, faites plus attention en automne, car lorsque les températures baissent, les proies sont plus rares à l’extérieur… d’autant plus que l’araignée jaune cherchera un environnement propice pour hiverner. En effet, Chiracanthium mildei est une espèce originellement méditerranéenne. Ayant donc été introduite en Amérique du Nord vers 1930, elle s’est répandue très rapidement sur le continent depuis.
De la sorte, puisque les nouveaux arthropodes introduits doivent s’adapter à leur nouvel environnement, et inversement, l’environnement doit s’adapter à ceux-ci, il y a souvent des perturbations biologiques au début de leur arrivée. Effectivement, l’absence de prédateur naturel et de maladies peut occasionner l’émergence d’une invasion massive de l’espèce intrusive… jusqu’à ce que la nature rééquilibre le tout. Or, maintenant, se pourrait-il ici, vu l’augmentation de mes contacts avec l’araignée jaune cette année… que nous entrons dans à un cycle de croissance de la population de cette espèce ? En ce sens, si cette théorie se confirme, il y aura assurément une augmentation des morsures d’araignée à Montréal.
Pour terminer, à l’exception du site de l’insectarium de Montréal, et de la fiche Wikipédia anglophone, l’information actuelle à propos de cette espèce d’araignée sur l’Internet est peu substantielle. À ce sujet donc, je vais bientôt développer la fiche Wikipédia francophone de l’animal (présentement inexistante), cependant, pour aider à l’identification de l’araignée en question, puis à permettre de populariser sa désignation, nous devons lui trouver un nom vulgaire en français. Effectivement, il ne semble pas officiellement exister pour l’instant. En anglais cependant, cette dernière est communément dénommée «black-footed spider» et «Yellow sac spider». Mais, il est expliqué sur Wikipédia que Chiracanthium mildei à été préalablement classifiée à tord dans la famille dénommée «sac», c’est-à-dire la famille des Clubionidae. Or, Chiracanthium mildei est plutôt dans la famille des «long-legged sac spiders» c’est-à-dire des Miturgidae. De la sorte, puisque l’important est de se comprendre, je choisirai donc un nom simple évoquant la couleur de l’araignée. Bref, voici donc « l’araignée jaune à pieds noirs».
L’homme est un animal qui lève la tête au ciel et ne voit pas les araignées au plafond.
– Jules Renard
Fiche technique de Chiracanthium mildei
•La coloration du corps de cette petite araignée varie de vert pâle à jaune blanchâtre. On peut parfois distinguer une tache allongée sur l’abdomen. Ce dernier est légèrement translucide et peut changer de couleur selon la nourriture absorbée. Il se termine par des filières coniques plutôt que cylindriques.
•La tête porte deux rangées horizontales de quatre yeux à peu près de la même taille. Les palpes et les chélicères sont bruns.
•Les pattes sont assez longues, la première paire l’étant davantage que les autres.
•L’araignée mesure environ 7 mm de long.
•Cette espèce nocturne ne construit pas de toile et capture ses proies en chassant.
•Elle peut mordre, mais cette araignée reste cachée la plupart du temps. C. mildei est la seule espèce du Québec dont la morsure peut causer des nécroses
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J’ai écris une suite à cet article en novembre 2007
Nouvelles observations sur des araignées du Québec
J’ai trouver une araignée sauteuse que je n’avais jamais observée avant . J’aimerais vous montrer une photo si vous désirer . Écrivez moi : ndeschenes77@gmail.com
J’habite a quebec et il y a beaucoup d’araignée jaune dans ma maison . J’ai été mordue a plusieur reprise pendant la nuit. Cela me fait des grosses enflures et demangeaison. C’est tres deplaisant!
Il y en a une présentement dans ma toilette. Et cela fait deux ans j’allait au toilette et quand je me lève la tête je vois au moin 25 bébé araignée minuscule marcher au plafond!!! Je ne savais pas qu’elle etais vénéneuse!
Salut mon nom est Valerie, j’ai lue tes remarques et conclusion sur l’araignée jaune et cela ma troublée aussi, y aurait peux être une autre sorte d’araignée aussi chasseuse a Montréal. Je viens juste de me faire réveiller par l’une d’entre elle et c’est pas la première fois ma mère elle s’est faire morde et elle as eu une réaction. Elle ressemble énormément a l’araignée jaune a pattes noire a l’exception qu’elle est noire et elle a une petit tâche blanche sur le dos, pourriez vous faire quelque recherche a ce sujet ça serait très apprécier et nous en tenir informés svp
merci et bonne découverte
Valérie
olla jcroi ke jvai avoir du mal a dormir apres sa. mais cetai tres interessant
Bonjour, je travaille en ce moment sur une nouvelle technique de traitement des piqures ou morsures venimeuses qui consiste à extraire le venin de dessous la peau, non pas avec une simple aspiration qui est reconnue comme inefficace, mais en faisant un véritable lavage intercellulaire avec un mélange de sérum xylo adrénaliné. Voici le résumé de ma publication récente à un congrès spécialisé, CMESO1.
Ma méthode n’est pas encore validée, mais j’y travaille. Le résumé:
Résumé:
A propos d’un cas de piqûre de scorpion traité de façon non conventionnelle par extraction immédiate du venin par « lavage interstitiel » après une petite incision sous anesthésie locale où Le soulagement de la douleur, et l’absence de complications ont été constatés, l’auteur propose une relecture de la physiopathologie de l’envenimation à partir des données connues de la symptomatologie. En effet un intervalle libre d’une à deux heures est toujours décrit entre la douleur immédiate et les premiers signes généraux. C’est dans le tissu interstitiel que demeurent les toxines pendant les minutes qui suivent l’inoculation. D’où l’ hypothèse que le « lavage interstitiel » serait, pendant cette courte phase, capable de faire ressortir le venin dans tous les cas de piqure ou morsure venimeuse. Dès lors, cette intervention locale devrait être le traitement proposé dans tout les cas d’envenimation vus dans un bref délai après l’accident. Un kit à usage unique est imaginé utilisable immédiatement, y compris par des non médecins, sur les lieux de l’accident. Si le patient est vu trop tard, le traitement classique peut encore être prescrit.
DOCKCZ
Je vis depuis 30 ans avec ces araignées dans mon appart à ma coop. Les plafonds ont 12 pieds de haut (école recyclée) alors je trouvais qu’elles avaient leur territoire, en haut, et moi le mien en bas. Quand il y avait trop de nids, je passais l’aspirateur, en me perchant sur un escabeau, mais au printemps car j’avais pu en remettre plusieurs dehors. En hiver je considérai qu’elles étaient mes alliées, mes insecticides biologiques, car j’ai beaucoup de plantes et le contrôle des insectes est difficile. Quand j’en attrapais près de l’évier ou sur le lavabo, je les amenai dans mes plantes (elles veulent boire?). J’ai même essayé de les implanter dans l’entrée de la coop, ou j’avais des plantes, mais elles n’ont jamais su s’y installer. Cependant il est arrivé que je sois en train de regarder la télé et qu’une me tombe dessus. Je croyais que c’était accidentel, mais à la lecture de vos informations et expérience…je me le demande. Et j’ai effectivement été piquée la nuit, mais rarement. J’ai des chats qui vont dehors et dorment avec nous…je contrôle les puces mais me suis dit que quelques unes peuvent avoir voulu nous piquer. Cependant il est arrivé que j’ai la nette sensation qu’une araignée »tombe » sur mon oreiller la nuit…Et en voyant la photo de la réaction allergique sur une jambe, suite une piqûre, je me rends compte que ça doit être certainement ce qui m’est arrivé sur une jambe et qui m’a fait souffrir plusieurs jours y a quelques années, en hiver. Boursouflure très rouge, très enflée et douloureuse. Alors je vais mettre plus d’araignées dehors, surtout qu’il y a mes petites filles qui viennent dormir chez-moi. Je ne développerai pas de phobie, vais en tolérer quelques unes peut-être mais vais mieux les surveiller et éviter la surpopulation.
Merci pour toutes ces informations.
Mamie Jeannot
Bonsoir Carl, merci pour tous ces détails! Je garderai l’oeil ouvert et surtout l’aspirateur dans tous les recoins!! J’ai une petite question, est-ce que cette araignée pourrait piquer un petit chien ou autre animal? Merci à l’avance!
Et que dire des Recluses brunes? Est-ce qu’on en trouve au Québec?
Depuis quelques années on voit des araignées que l’on voyait pas avant. Je ne serais pas surpris avec le réchauffement et les différents produits qui sont disponibles de l’étranger, Des araignées de diverse endroits du monde vont se retrouver ici au Canada et il est même possible que la Recluse brune y soit déjà.
Ayaye !! La saison de cette araignée est maintenant terminé jusqu’à la fin de l’été. Je cohabite avec cette espèce depuis maintenant 2 ans. J’en croise surtout vers la fin de printemps et la fin de l’été durant environ 1 mois. On en tue (désolé) entre 7 et 10 par jours. À lire cet articles ce soir, je suis bien contente d’avoir commis tout ces « meutres ».
Je serai certainement plus prudente et effrayée.
Bonjour,
J’ai toujours été un peu comme toi: observant les araignées, disant à tous que c’était inoffensif. J’ai même une photo avec une « grosse » araignée blanche-grisâtre que j’avais laissé monter sur mon bras lorsque j’étais en Ontario. Et, à tous ceux qui me disaient de faire attention à ne pas me faire piquer, je leur répondais que nos araignées ne piquaient pas.
Toutefois, par un bon matin chez moi à Québec, j’ai bien dû me raviser. J’étais debout devant l’évier de ma salle de bain et j’ai soudainement ressenti une vive brûlure sur ma cheville. Quelle ne fut pas ma surprise de voir que la coupable était une araignée (un peu trop « agressive à mon goût compte tenu du fait que je ne faisais rien de bien menaçant).
En regardant vos photos aujourd’hui, je pense effet qu’il y a de grandes chances que ce soit une piqure d’araignée jaune puisqu’elle lui ressemblait beaucoup. Heureusement, à part une petite rougeur à l’endroit même de la morsure, je n’ai pas eu d’autre conséquence.
I had to use Google Translation to read this interesting article.
Le 30 septembre 2011. je suis entrée d’urgence a l’hopital de Hull… 10 jours auparavant, une de ces béstiole m’a mordue durant la nuit sauf que j’ai quand meme contacté l’insectarium de Mtl et ils ont dit qu’il était carrement impossible que ce qui m’était arrivé… Je n’y crois toujours pas a leur déduction… Ca pris pas loin de 1 an et demi avant que je puisse dire que je me sente vraiment mieux… En tout cas… méfiez-vous quand meme d’elles, elles ne sont pas nos amies!
Salut !!! Je m’appel Sophie
J’ai étét des années a habiter à st-jérôme,qc en face du cimetière entre 1985 et 1989.. Dan ma chambres j’avais plusieurs arraignées qui scouataient ma chambre et bizzarement ressemble étrangement a cette arraignée jaunes. Je me suis fait mordre a plusieurs reprise sur les mollets. J’étais certaine que c’étais celles qui vivaient avec moi dans ma chambre. J’allais à l’école avec des bandages élastiques sur les mollets car j’étais gêné des énormes enflures et rougeurs que j’avais alors je les cachais avec ces bandages .Je n’osait pas dire que c’étais des arraignées. J’avais peur qu’Ils aient le dédin de moi. Ses morsures me démangeaient énorméments et étaient très douloureuse car je me grattais a répétition.
Bonjour, Elle ressemble beaucoup a une araignée que l’on trouve chez nos voisins du Sud, La Récluse brune. Cette araignée laisse des marques assez sévères et selon l’endroit ou elle fait sa morsure peut causer de la nécrose.
Allo
je suis tomber sur ce site parce que je cherchais de l’info dû au piqûre que j’ai ..voila lundi je me suis reveillé avec une piqûre sur la joue et mercredi matin avec 2 piqûre de plus identique!une sur le bras et la l’autre sur le côté du dos..coincidence les 3 sont du côté gauche.Les piqûres ressemble a un cercle rouge,et au milieu il y a un petit point ,et sa pique autour du petit point. C’est chaud et c’est enfler..on dirait un peux une piqûre de maringouin sauf que c’est l’hiver donc c’est pas sa. J’ai très peur que sa soit des punaises! mais j’ai chercher partout dans le lit..RIEN aucune trace. Puis ce matin aucune piqûre, mais j’ai trouver au pied de mon lit cette petite araignée jaune!! croyez vous que sa pouvais être cette araignée??? je croise mes doigts pour que sa ne soit pas des punaises de lit!!!
AIDEZ MOI!!! quel sont vos point de vue? et que dois-je faire si malheuresement se sont des punaises??
compresses de javel et eau tiède (1c.s par litre d’eau bouillie) plusieurs fois par jour. couvres tes lésions avec un pansement pour prévenir l’infection et consulte un Md si tu as le temps. Si ça se met à enfler, tu dois consulter. Pour les punaise, je ne sais pas quoi te dire…
Bonne chance.
Un jour j’ai discuter de ce sujet avec mon chum et je disais qu’il n’y avait pas d’araignée venimeuse au Québec et il m’as dit que lorsqu’il était en début d’adolescence, il s’était rendu a l’hôpital après une morsure d’araignée qui avait considérablement enfler et qui avait fait une plaque plus grande qu’un 2dollars et le médecins lui avait dit que c’était très probablement une morsure de la fameuse araignée Jaune. Mais aujourd’hui ce qui ma piquer (excuser du mauvais jeux de mots) c’Est que j’ai écouter un reportage sur l’invasion de recluse brune et je me suis mis a rechercher si il y avait des araignées venimeuse au Québec et je me suis rappeler de cette histoire. En voyant les photos sur ce site je me suis fortement demander si ce n’est pas l’araignée que j’ai fréquemment écraser et vu dans mon appartement, j’ai même du traité mon entré extérieure l’été dernier… et moi qui fait une phobie des araignées … cela ne m’aide pas à les aimer lol ! ! !
Bonjour,
Je partage aussi mon appartement avec les araignées dont l’article fait mention. Enfin, je ne suis pas entomologiste, mais mes « colocs » ressembles beaucoup à ce que je vois sur les photos et leurs comportements sont pas mal semblables (nids au plafond, etc). J’ai malheureusement été mordu durant mon sommeil et ça tourner au cauchemar. La blessure s’est infectée et a produit un abcès assez important. J’ai dû le faire crever à l’urgence, car ma main avait enflée jusqu’à la moitié de l’avant bras… Résultats, antibiothérapie pour 10 jours et changement de pansement au Clsc pendant 1 semaine et demi. J’ai des photos de ma « mésaventure » qu’il me fera plaisir de partager sur ce blogue si son auteur est d’accord.
Merci
moi je tue en générale 3 a 4 araignée jaune par jour (l été c’est pire ) et je les trouve surtout le soir sinon le matin très tot a l occasion je me réveille avec des petit bobo et sa prend des semaines a les guérir elles vont me rendre folle pet on s en debarasser
Salut!
J’ai trouver dans mon salon une araignée rougeatre que je vois habituellement dans les jardins et buisson. Elle resemble à une epeire, mais avec une couleur rouge en plus.
Qu’est-ce que c’est!??
Merci pour l’article. Moi qui n’est pas particulièrement attirée par les insectes et les araignées, je aperçoit que je viens de passer 50 minutes à lire votre article sur les piqures nocturnes et celui-ci sur les araignées…mais est-ce que c’est normal cette sensation qu’il y a toujours une bestiole qui me chatouille simultanée à la lecture?
Bonjour, j’aimerai apporter une chose que l’on m’as appris à l’armée au Gabon :
Sans cautériser ni se faire mal, approcher une source chaude de la morsure/piqure et autour, afin de faire monter la température du venin, ce qui détruit les ses propriétés nocives.
Pas de problème Carl… le plaisir fut pour moi… toujours agréable de vulgariser cette connaissance sur nos copines à huit pattes !
Pierre, peux-tu me redonner l’adresse de ton site ?
à bientôt,
Richard
Bonjour, après plusieurs années de silence, je vous écris afin de vous annoncer, en primeur, la suite à cet article. 😀
Par sa lecture, vous constaterez que ma vision du sujet s’est beaucoup affûtée depuis la rédaction du premier article sur C. mildei. 😎
Par ailleurs, j’espère ainsi avoir fait une synthèse de vos commentaires et questionnements. 😐
Merci à richarddunord d’avoir assuré «la permanence» durant mon absence 🙄
Merci à Claude de m’avoir corrigé sur la nature de la Lithobie à pinces 🙂
Et surtout, merci à Pierre, le premier arachnologue à avoir prit la peine de nous répondre depuis que cet article est en ligne (2007). À mes yeux, ton commentaire aura conclu le débat. ➡
Allez, je vous laisse avec la suite ici:
En complément nécessaire à ce billet, lisez mon article Le mystère des piqûres nocturnes durant notre sommeil… sur la piste des punaises de lit »]
J’y cours…
Pas de trouble! Je suis justement en train d’ecrire la dessus. Je documente aussi les araignée du Quebec sur mon site. Ce n’est qu’un début, mais il y aura des details et informations intéressantes, je t’invite à aller faire un tour.
Cheers
Quelle est l’adresse de ton site Pierre ???
Va voir aussi là-bas : http://radicarl.net/nouvelles-observations-sur-des-araignees-du-quebec
Encore merci à toi !
Richard
Ah ! Enfin un écho à ce que j’ai écrit ici et dans l’autre forum depuis 2008.. (que je vous invite à relire…) Merci Pierre !!
Je suis arachnologue professionel et j’invite à plus de prudence dans les déclarations sur le danger que repésente les araignées du Québec, particulièrement Cheiracanthium mildei (notez la correcte orthographe). On cherche un coupable pour d’étranges réactions cutanées, et hop, on pointe la première araignée qu’on voit, sans même savoir si il y a eu morsure. La simple présence dans la pièce ou la maison semble suffisante pour faire une association qui est « certaine ». hum… vous me permettrez d’être plus rigoureux pour approcher ce problème.
Cette question m’intéresse beaucoup, et à ce jour, je n’ai jamais pu confirmer si la morsure (les araignées ne piquent pas) de C. mildei peut causer une réaction cutanée. Si c’était une réelle menace à Montréal, il y aurait des centaines, voire des milliers, de cas rapportés, bien documentés à chaque année mais j’attends toujours le premier, bien que C. mildei soit probablement présente dans toutes les maisons du Québec! Les médecins, souvent complètement ignorants dans le domaine, concluent aux « morsures d’araignées » quand ils n’ont aucune idée de ce dont il s’agit. Les cas de morsures sont rares et ne se produisent pour ainsi dire jamais, au Québec du moins. Dans la plupart des cas, les morsures de puces (chiens et chats) et les infections d’origine bactériennes sont à pointer du doigt.
Il y a qu Québec 677 espèces d’araignées et AUCUNE ne représente de danger. Bien sur, elles peuvent toute mordre (pcq ce sont des prédateurs), et plus elles sont robustes, plus elles peuvent mordre avec puissance. La moitié des espèces de la province mesure moins de 3 mm. A ce jour, je ne connais AUCUN cas vérifiable d’une réaction à une morsure qui ait provoqué de la douleur, et ENCORE MOINS de nécroses. Ca ne veut pas dire que c’est impossible, mais à ce jour, les araignées qui causent de telles blessures sont des légendes urbaines à Montréal. Ce blogue entretient l’idée contraire, malheureusement.
Ca ne veut pas dire que ce les gens décrivent n’est pas malheureux et franchement agacant. Mais je crois préférable, et de loin, de chercher les véritables causes.
Face a ce que je viens de lire, je vais faire un article sur le sujet que vous pourrez voir sur scienceinfuse.org. Ne vous genez pas si vous avez des questions sur les araignées du Québec, je vais tacher d’y répondre.
Si vous êtes intéressé par un véritable cas de morsure et cas de nécrose confirmé par un microbiologiste faites-moi signe. Je sais que l’hôpital n’a probablement pas documenté ce cas sinon vous seriez au courant.
saluttt mon nom est stephanie et jai plein de plait rouge sur mes 2 jambes et sa sais former en gales vue a cause que sa me piquer est possible que sa soit laraignnneeee
Merci pour l’information! J’ai toujours aimé les araignées et j’en ai pris souvent de celles-là! Plus jamais!!! J’en vois souvent dans les maisons en plus…
J’ai vu une araignée de la famille des pisauridae. Une araignée tellement grosse qu’au début je croyais que c’étais une étoile de mer. Elle était grosse comme ma main et j’ai vraiment cru que je voyais une étoile de mer noir et quand je lui est jeté de l’eau dessus elle est parti hors de mon champ de vue tellement vite qu’il ma fallu 2 secondes pour réaliser qu’elle n’etait plus là ahah!! 😳
Bonjour Carl,
Billet très instructif!
Pour ton information ton « scolopendre » est une Lithobie à pinces.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Lithobius
Encore merci de partager tes recherches!
Un amateur de « bibittes ».
Salut Carl,
Merci pour les infos. Je me suis faite mordre cette dernière semaine sur le haut du poignet gauche et je n`étais pas sure que cela était celle d`une guêpe car la douleur n`était pas pareille. J`avais conclus que celle-ci venait d`une araignée surtout après que l`enflure c`est baisée (3 jours) et j`ai vu la plaie.
Immédiatement j`ai mis une salve maison contenant de l`amidon de mais et de l`eau et je l`ai mis directement sur le site en question. Cela a refroidi le site et a du agir pour enlever un peu le poison car l`amidon alentour du site est devenu noir. Je l`ai remis trois fois durant la journée. A chaque fois que j`enlevait l`amidon pour le réappliqué, en contacte avec l`oxygène le site brulait énormément. Grâce à mon salve, j`ai pu vivre sans douleur et une gale c`est formé à la fin de la journée. Habituellement je met de l`argile (mud) (2.99$ chez Pharmaprix – Baléa: Masque de Boue Nourissant) mais cette fois j`avais immédiatement l`instinct d`ouvrir le plaquard et de sortir l`amidon de mais.
Le deuxième jour, j`ai eu la malchance de la gratté et la douleur était pénible. J`ai mis un peu d`alcool pour nettoyer le site et de le rafraichir. Cela a beaucoup aidé aussi. Une semaine plus tard, plus d`enflure mais la peau alentour du site est décolloré et sec (1cm 1/2). Je peu toujours voir deux très petits points mais seulement en bien regardant (distance 2mm) et la plus grande avec la gale juste au-dessus pour faire style de triangle. N.B. Je ne crois pas les avoir distinguer à vu directe. C`est lorsque je les ai vu dans l`amidon que cela était apparant.
Ce matin par chance je décide de laver mon bac de recyclage dans le bain avec du savon et de l`eau javellant. Je vois ce que je crois le même spécimène d`araignée dont tu décris sur ton site….Jaune Pâle quasiment translucide. Je le pousse dans le bain (car moi aussi, je ne suis pas une pour tuer nos amis arachnides et je le croyais dans le bain mais je vois qu`il est toujours sur le bac et fait le tour assez vite. Je viens de réaliser que l`autre dont j`ai repoussé était dans le bain et voilà soeur numéro 2. Je regarde sous le bac et voilà… la famille. Désolé mais je n`étais pas prête pour tout les sauver donc fini les coquilles, et un grand lavement de bain. Je guêterai pour voir si dans les prochaines semaines je n`ai pas un film d`horreur qui va se produire dans mon bain LOL! 😉
Donc gare à ceux qui sont responsables pour sortir leur bac de recyclage. N`hésitez pas de vérifier en-dessous avant de mettre les doigts dans le nid pour le petit déjeuner!
bonjour cela fait deja quelques jour que je me fait piquer par je ne sait quoi et voyan les photo je trouve que cela resemble sans resembler en tout cas la piquree demenge vraiment je me fai piquer la nuit et cela me gratte directement que faire si c’est cela ? car mon fils a deja 3 point rouge d’aparue sur la tete et faits des crises je me dememande si ce n’est pas ca !
Bonjour à tous,
Tout d’abord merci pour cet article ainsi que vos commentaires très instructifs pour ma part. Je suis tombée par hasard sur ce blog en cherchant quelle pourrait être la cause de 3 piqûres rapprochées qui ont eu une réaction que je qualifierai d’anormale par rapport à une simple piqûre de moustiques ou guêpe. Voilà, ce qui m’étonne c’est que j’ai été piquée dans l’après-midi (contrairement aux témoignages que j’ai pu voir). Je n’ai pas sentie la piqûre immédiatement comme c’est le cas pour une guêpe. En revanche, de très fortes démangeaisons et une sensation de brûlure grandissante. Au départ, je pensais à un gros moustique vu que j’habite proche d’une rivière, en bordure de forêt et que je jardinais sur ma terrasse. Mais ce qui m’a ensuite intriguée c’est tout d’abord que j’ai été piquée au mollet à 3 reprises, de façons rapprochées. En revanche vous dire si j’ai été piquée lorsque j’étais sur ma terrasse ou une fois à l’intérieur je ne sais pas vu que je n’ai pas immédiatement senti la piqûre. Par contre, la douleur est venue rapidement et devenait de plus en plus vive. Je n’ai consulté ni médecin ni pharmacien ne pensant pas à une piqûre d’araignée…mais ne sachant pas non plus ce qui m’avait piqué n’ayant rien vu. J’ai utilisé un aspivenin une première fois pensant que ça passerait plus vite. Une chose est sûre, malgré cela, la piqûre a fortement gonflée (j’avais un oeuf sur le mollet), de puissantes démangeaisons et la zone était brûlante. J’ai réutilisé l’aspivenin quelques heures plus tard, la douleur augmentant. J’ai lavé la zone sous la douche mais cela me brûlait toujours et les démangeaisons devenaient de plus en plus fortes. J’ai donc utilisé une crème apaisante que j’avais qui a un peu diminué la sensation de brûlure sans jamais la faire disparaître pour autant. Mais malgré tout cela, j’ai passé 2 / 3 nuits insupportables dues à ces sensations de brûlure très intense et démangeaisons sur mon mollet. Je n’avais jamais ressenti cela auparavant et me suis pourtant faite piquée plusieurs fois par des moustiques, guêpes… Je ne sais donc pas si cette araignée ou une autre est à l’origine de ce qui m’est arrivée. Le mystère reste entier mais en lisant vos témoignages et après quelques recherches sur le net, j’opterai quand même pour une piqûre d’araignée. Laquelle en revanche… aucune idée ?! (même si j’aimerais bien savoir). Je n’ai pas eu le réflexe de prendre des photos. J’y penserai si ça se reproduit (que je n’espère pas). En tous les cas, je me souviendrai de ces piqûres et je pense que j’appliquerai directement de la glace cette fois ci, ne serait ce que pour calmer les brûlures. Petite précision d’importance.. je vis en France, en région parisienne. J’ignore si des cas semblables ont été répertoriés chez nous. J’attends vos témoignages 😉 Bonne journée à tous.
excuse ma reaction, ça me fache un ti peu. je suis la ou tu te trompes
J’ai pas besoin de ta honte pour avoir a penser comme toi. Garde la donc, est la pour toé.
Ugo, plutôt que d’agir en erreur de la nature tu pourrais essayer d’agir plus intelligemment que le reste d’entre nous qui est corrompu…il me semble que ce serait un grand pas pour l’humanité. Saleté d’humain qui cherche toujours à tout détruire pour son propre bien. Je crois que je vais m’arrêter maintenant ou des mots blessants risque d’être écrient.
*je m’explique. c’est l’homme l’erreur de la nature. En tout, ça ne me donne pas tort de vouloir m’en défaire.* <—- réfléchis un peu avant de dire de pareil conneries…
Que la honte sois avec toi.
je m’explique. c’est l’homme l’erreur de la nature. En tout, ça ne me donne pas tort de vouloir m’en défaire.
pour bien répondre a ta question, c’est une question de confort que de me laisser monter dessus par des bibittes. Je sais, tu me répondra qu’Il y en a qu’on voit pas, c’est déja moins pire. Mais le iiichhhh, je me rend compte que c’est plein d’arraignées, j’aime mieux pas les cotoyer. Peut-être que la position de l’homme au sommet de la chaine alimentaire( pourtant tout en dessous ) ne nous donne pas raison de trouver des stratégies pour s’en défaire, en gros, en tant qu’animal, nous chassons ceux qui nous déplaisent…
C’est le lot de l’homme. De les éradiquer définitivement, c’est comme tu dis pas une bonne idée, je suis d’accord, tant qu’elles sont pas chez nous mais en tant qu’animal…Simplement, je trouve cela curieux, qu’on paie pour se défaire des insectes, mais pas les arraignées. Et c’est pas parce qu’elles nous sont favorables ou défavorables, du moins, je me le demande…juste curieux, un phénomène social sans doute…il y en avait vraiment beaucoup.
Tu veux les enrayer (veux tu dire genre éradiquer?), mais tu est malade ou quoi!??..Sans araignées cela voudrais dire que des milliards de moustiques nous envahirons chaque années ainsi que les petites mouches noirs fatigantes! Les oiseaux n’aurons plus rien à se nourrir, car ils mangent les araignées en grande quantité en autre et on déstabilisera tout cet équilibre de la nature et une fois de plus l’humain détruira tout de ce qu’il y a de plus beau. Un peu égoïste de ta part pour obtenir ton propre confort, si c’est ça que tu veux dire par *enrayer les araignées* sinon j’ai peut-être mal compris ce que tu a dit :/
J’arrive ici un peu par hazard, curieux en cherchant des informations sur les punaises, en ayant moi même vécu une partie de ce fleau. J’en suis bel et bien sorti, heureusement. Maintenant déménagé, il y a eu beaucoup d’arraignés jaunes a pattes noires dans mon appartement. D’en avoir tués pas mal, il y en avait de plus grosses encore, noires, et plus difficiles a écraser, que je qualifies de « grosses pas belles ». D’en faire le saut a chaque fois que j’en ai croisé, (sans offenses aux enthomologistes) Pour les arraignées jaunes, les fourmis aussi, dont je me suis fait mordre 2 ou 3 reprises dans mon lit,(sans blagues) probablement une réaction de défense de la fourmi en question, je me suis un matin réveillé avec l’impression, un vague souvenir endormi de m’être fait monté dessus pendant la nuit. D’abord le cou, un visiteur a huit pattes monté dans mon oreille cherchant sans doute une cavité. La question demeure, est-ce qu’elle m’a mordu, puisque je n’ai eu aucune douleur ni aucune rougeur.. Un vague souvenir au matin, une étrange impression. Pour en avoir vu, essayé de m’en débarrasser chez moi, cette araignée tisse, mais ne fait pas de toiles. A la quantité qu’il y avait ici, le débarras de l’immeuble était couvert de fils, une quantité assez impressionnante. Chez moi, même en faisant le ménage régulièrement, je trouvais fréquemment des fils d’araignées. Probablement que ces araignées n’ont aucun talent en architecture, mais font bel et bien des amas de fils en guise de toile. Alors je m’en suis occupé. Cette année, un peu tanné, ménage du débarras, insecticide, avant de s’enfermer cet automne, je n’ai pas vu grand chose cet hiver, et je suis sur que même mes voisins s’en portent, mieux. C’est quand même curieux de voir tant d’effort de la plupart des gens pour se débarrasser des insectes, même sans être nuisible, et de laisser batifoler ces araignées librement sans trop d’effort dans nos logis. On les tue, certes, mais on ne prend généralement pas de mesure pour les enrayer. Sans doute un phénomène social.
L’hiver fut bon, j’imagine donc leur retour, insectes, avec l’arrivée du printemps…
Il y a 3 semaine, je me suis fais mordre par cette pettite bête et je sais que c’est elle, car elle cohabite avec moi dans ma chambre en ce moment et je la vois dans le coin du mur aussi à l’instant. Heureusement je ne suis pas allergique à cette araignée, mais tout de même j’ai eu une grosse enflure au niveau du cou (endroit mordue) et il y a maintenant quelque chose sous ma peau (qui disparait tranquillement avec la rougeur) qui ressemble à un espèce de kist et c’est dur. Au moin je n’ai pas de nécrose. X.X
Article intéressant Anne… Pourquoi pas !!
L’année dernière, j’ai laissé ma petite voiture (une Fiat 500), parquée sur une pelouse( haute) pendant une semaine… Quelle ne fut pas ma surprise à mon retour… une quantité d’araignées (essentiellement des Clubionidae) avaient élu domicile un peu partout… C’était gag… à chaque fois que je claquais une portière, plusieurs se laisient tomber du pare-choc, des retro-viseurs le long de leur fil de sécurité… j’ai beau apprécier les araignées, je les enlevais à chaque fois précautioneusement, j’avoue que j’ai commencer à rire jaune après avoir retiré la vingtième… surtout que c’était la voiture de ma femme qui ne partage pas vraiment la même passion que moi pour les araignées… Comme quoi, ça arrive !!
Richard
http://monvolant.cyberpresse.ca/nouvelles/201103/11/01-4378320-les-araignees-renifleuses-dessence-naiment-pas-juste-les-mazda.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B2_automobile_508450_accueil_POS1
Hein!??..la brown recluse au Qc??…je crois pas quelle est au Québec celle-ci. Si oui et bien j’en suis étonné o.O…
Salut!
Le sujet m’interesse, j’ai tomber ici en fesant des recherches sur un forum automobile (eh oui!)… d’apres toi, est ce qu’on parle du meme type d’araignée la:
http://www.montreal-subaru-club.com/mscforum/viewtopic.php?f=9&t=97728
Et aussi, es tu au courrant si l’araignée recluse brune est commune au Qc? J’en ai déja tuer 2-3 dans mon appartement et de ce que j,ai trouver c’est pas tres tres rassurant!
Merci!
mon adresse amail est valide en passant 😉
Ah et pour les points rouges, je viens de comprendre ce que tu voulais dire… mais je ne me suis pas réveillée avec ça… ça apparaissait pendant la journée… Comme si la réaction se propageait…
Ma point sur ma peau était noir et non rouge & ça date de près d’un an cette histoire la et les symptômes ne se sont pas remanifestés depuis… Donc si c’était vraiment c’est punaises de lit…. Faut croire que je goûtais pas bon parce qu’elle sont pas restés longtemps! ahaha!
Merci quand même! 🙂