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Posté par le 13 août 2010 dans Politique municipale, Sports

Pour l’élaboration d’un nouveau terrain multisport au parc Laurier

terrain de soccer

Obscurcis sous la demande incessante en soccer, il y a d’autres sports aussi qui ont des besoins criants quant à des espaces pour les exercer. Que ce soit le rugby, l’ultimate frisbee, le flag football, l’inter-crosse et tous les autres sports que nous ne connaissons pas (ou qui n’existent pas encore), ces jeux ont ceci en commun qu’ils se pratiquent sur des terrains rectangulaires. Si bien que lorsque je fais la promotion d’un terrain de soccer optimisé en temps d’utilisation, j’utilise ce sport comme un bélier pour bonifier l’offre d’activité physique dans tout mon arrondissement. En ce sens, comme je l’expliquais dans mon dernier article, la conversion de la surface du terrain de soccer naturel en surface synthétique m’apparait comme une priorité. Toutefois, il faudra concevoir aussi que cette éventuelle modification de surface ne réglera pas pour autant la perte de popularité des sports de balle à Montréal… et donc parallèlement, de la baisse de fréquentation sur les deux terrains de baseball au parc Laurier.

Ainsi, fort de ma dernière réflexion sur la mise à niveau de l’offre en loisirs dans le Plateau-Mont-Royal, parce que nous devrons aussi bientôt investir quelques centaines de milliers de dollars afin de réinstaller les lumières autour des deux terrains de baseball au parc Laurier, il me semble opportun de réfléchir à une meilleure utilisation des deux terrains en question. Car, si le baseball fut longtemps le sport d’été par excellence à Montréal, force est maintenant de constater que ses grands terrains, vétustes et inoccupés, symbolisent une époque révolue. Par ailleurs, comme je l’ai déjà expliqué, la dimension en quart-de-cercle des terrains de baseball fait en sorte que les autres sports ne peuvent pas réellement s’y pratiquer. Pire encore, parce que l’utilisation de ces terrains est du ressort de l’Association des sports de balle de Montréal, nous ne pouvons même pas prêter ces terrains aux camps de jours. Si bien que ces deux terrains forment présentement des enclaves désertiques dans le parc Laurier… et desservent donc mal nos besoins actuels en loisirs. Alors, si nous sommes vraiment sérieux quant au développement des loisirs en plein air et de la santé, il m’apparait de notre responsabilité politique que de réaménager les espaces inoccupés en fonction des sports en demande.

Stimuler le développement des sports émergeants

Parlant de responsabilité, plutôt que de simplement s’en tenir à combler l’offre des sports en demande, nous pourrions aussi devenir proactifs en exposant une fenêtre de prédilection aux sports émergeants. Car, imaginez notre effet bénéfique sur le bassin sportif montréalais, si dans un carrefour aussi névralgique que le parc Laurier, le Plateau se spécialisait à exhiber des sports émergeants. Puis, ces sports étant culturellement la caractéristique des originaux et des jeunes, mon arrondissement pourrait ainsi se symboliser par cette dynamique

De la sorte, en transformant l’un, ou les deux terrains de baseball en terrain de soccer (multisports), le parc Laurier pourrait retrouver son dynamisme pour l’activité physique, voire, devenir un pôle sportif pour la jeunesse à Montréal. En attendant, je demeure particulièrement envieux des magnifiques installations sportives au parc Père-Marquette chez nos voisins de Rosemont.

Le sport est dépassement de soi. Le sport est école de vie
– Aimé Jacquet

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