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Posté par le 4 juillet 2021 dans Journal de bord

La vie n’est pas une ligne droite

Carl Boileau

serein, au Jardins de Vos Rêves.

Tant qu’à vous remercier pour vos vœux d’anniversaires, je vais profiter de l’occasion pour vos donner quelques nouvelles à mon sujet. Car, voilà, malgré le fait que je vous partage souvent des photographies dans mon Facebook, je suis depuis quelques mois dès plus occupé à maintenir deux emplois simultanément.

En effet, je parle bien ici de deux emplois, car à mon poste habituel de jardinier que j’ai retrouvé cette année au Parc Jean-Drapeau, il s’est depuis rajouté celui d’enseignant en horticulture. Comment dire ici que je vis un vrai rêve; tellement que jamais je n’aurais pensé possible de réaliser cette possibilité aussi tôt dans mon cheminement d’horticulteur. Mais bon, dorénavant, c’est bel et bien ma réalité; quoique même si j’enseignerai à temps plein dès la prochaine session en aout, tout ne soit pas dans la poche tellement ce domaine est incertain. En ce sens, d’évoluer dans cette voie demeure l’un des plus grands défis de ma vie; un état qui me fait davantage réaliser mes forces et mes faiblesses. Puis, parlant de défi, parce que je tiens aussi à garder mon poste l’été au Parc Jean-Drapeau, l’autre épreuve professionnelle sera de trouver une formule pour maintenir mes deux emplois au gré des saisons.

Alors, après avoir mangé mes bas durant mon retour aux bancs d’école au lendemain de ma défaite électorale, puis après avoir surnagé économiquement dans les eaux incertaines d’un nouveau domaine, je suis finalement arrivé à un début de stabilité; voire à une certaine maturité dans mon nouveau champ professionnel.

Parallèlement, fort d’un nouveau logement extraordinaire dans le vieux Rosemont, d’une voiture quasiment neuve, d’un budget finalement positif et d’une santé encore exceptionnelle, je réalise aussi entamer un Âge d’or dans ma vie. Comme quoi, l’on peut non seulement surmonter les échecs personnels, mais il est même possible de repenser complètement sa vie sur de nouvelles bases en meilleure correspondances avec nos valeurs et intérêts personnels. Bref, je suis peut-être dorénavant rendu sur la pente descendante de ma vie, mais ce deuxième versant correspond davantage à la personne que je suis réellement… cela m’aura pris une moitié de vie pour m’en rendre compte et de travailler à m’y rendre.

Peut-être qu’il ne me reste maintenant moins de temps à vivre que de temps vécu derrière moi. Mais aujourd’hui, plus que jamais, je sens m’approcher de la vie que je rêve de vivre; la tête tournée vers l’exploration de la nature et l’étude de la vie. Puis, surtout, il me reste encore tellement de projets à réaliser. Ces perspectives me maintiennent encore jeune dans mon âme.

Cependant, si je regarde à l’intérieur de moi, je ressens aussi une certaine mélancolie m’habiter à l’idée que je n’aurai peut-être jamais d’enfants. Mais bon, l’enseignement en soi peut certainement pallier à mon besoin de transmission. Au final, l’important est que je sois heureux, serein, et que je finisse par m’accomplir dans ce que j’aime.
Carl le jeune politicien est peut-être mort. Mais à 46 ans, place maintenant à Carl le jardinier professeur

Il n’est jamais trop tard pour devenir ce que vous auriez pu être
– George Eliot

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