À Montréal, soyez attentifs à l’araignée jaune « Chiracanthium mildei »
AVIS
Avant d’entamer la lecture de cet ancien article de 2007, veuillez prendre note que ma position a évoluée sur l’araignée Chiracanthium mildei; position que j’ai expliquée en détail trois années plus tard ici.
Probablement en réaction à la propagation virale de cet article, l’Insectarium, qui était à la source de ce billet, a depuis effacée ma référence au fait que C. mildei pouvait créer des nécroses (j’ai toutefois réussi à retrouver la source d’origine via la wayback machine, car, si cette « information » s’avère probablement erronée, je n’ai pas à porter le chapeau de la responsabilité de son origine; je ne suis que celui qui l’a mis en lumière).
Fait intéressant, au moment où j’écrivais ce billet, nous ignorions tous que les punaises étaient de retour à Montréal… de là pourquoi plusieurs internautes se sont arrêtés sur cet article dans leur recherche au sujet des morsures nocturnes. Pour ma part, je laisse actif ce billet à des fins d’archives, car sa popularité me propulsa en première ligne face aux punaises des lits en tant que technicien en gestion parasitaire en 2009. Une expérience qui m’amena politiquement à concocter un plan municipal pour lutter contre les problèmes liés à cet insecte à Montréal… l’une des plus grande réalisation de ma vie.
Bien qu’entomologiste amateur, mon réel intérêt pour les araignées est relativement récent. En effet, contrairement aux insectes, je n’ai jamais éprouvé de plaisir à manipuler les arachnides (probablement une mise en garde inconsciente de notre instinct). Bref, jusqu’à ces derniers jours, je faisais peu de cas des réelles distinctions entre les diverses espèces au Québec. Puis, le mois dernier, mon coloc Oli s’est réveillé avec une rougeur au visage… blessure qu’il a immédiatement mise sur le compte d’une morsure d’araignée. «Bon bon, bon», lui dis-je, encore un autre qui accuse de tous les maux les innocentes petites araignées québécoises. Effectivement, j’avais toujours pourfendu ces allégations de morsures nocturnes par des araignées, hypothèse que je jugeais incohérente (l’araignée chasse de petites proies et n’a aucun intérêt de nous mordre gratuitement), si bien que je plaçais cette idée dans la catégorie des légendes urbaines. Toutefois, puisque la question me travaillait depuis mon enfance, je suis quand même allé vérifier sur l’Internet de quoi il en retournait, en commençant par ici, sur le site Web de l’insectarium de Montréal.
Comme de fait, la première information assimilée confirme ce que je pensais :
« En 1983, une étude américaine révélait que 80 % des cas de rougeurs et autres symptômes spontanément associés à des morsures d’araignées étaient en fait causés par d’autres arthropodes. Parmi ceux-ci se trouvaient des puces, des tiques, des punaises, des acariens, des mouches, des abeilles et des guêpes. Diverses lésions sont aussi parfois confondues à tort avec des morsures d’araignées. Il peut s’agir de symptômes associés au virus Herpes simplex, à une dermatite arthritique, à un ulcère diabétique, à des plaies de lit, à la maladie de Lyme ou à une réaction à l’herbe à puce ».
Une deuxième information, cependant, me troubla.
« La morsure de Chiracanthium inclusum, une espèce indigène présente aux États-Unis et dans le sud-ouest du Canada, est considérée comme plus dommageable que celle de l’espèce trouvée au Québec. Aucun décès n’a toutefois été rapporté. Certains experts estiment que ces deux araignées sont responsables de la plupart des morsures sur des humains dans les maisons aux États-Unis ».
« Que, que quoi ?!? », il y a une espèce d’araignée au Québec qui est venimeuse… et qui est qualifiée de potentiellement mortelle!!! Puis, à bien analyser la première information ci-dessus mentionnée, si 80% des rougeurs nocturnes ne sont pas causées par les araignées… cela sous-entend tout de même que 20% de ces plaies sont quand même provoquées par des araignées. Mais qu’elle est donc cette fameuse espèce d’araignée que nous devrions craindre au Québec ?
Chiracanthium mildei
En consultant, donc, la fiche de l’animal, je reconnais sur le coup l’espèce en question… ce qui rajoute davantage à ma surprise. En effet, pour l’avoir souvent observée, je sais d’entrée que cette araignée est une familière de nos demeures urbaines ; et donc, une araignée fréquente à Montréal. À vrai dire, dans l’ensemble des logements où j’ai habité, j’ai même toujours toléré la présence de ce que je personnalisais comme «l’araignée jaune». D’ailleurs, à bien y penser, j’étais carrément un complice de l’araignée en question. Formellement, parce que j’ai toujours été quelque part écologiste, et qu’ainsi, je crois à l’autorégulation des espèces entre elles (Or, j’ai vite compris que la présence d’arthropodes carnivores dans un environnement donné est symptomatique de la présence des proies qu’elles doivent manger pour survivre). Dans cette logique, je préfère la présence de quelques petits prédateurs discrets que d’avoir à potentiellement «dealer» avec des espèces d’insectes invasives. Ainsi, pour protéger l’existence de «mon amie l’araignée jaune», je me devais de taire sa présence à mes parents, ou plus tard, aux autres colocataires… humains.
Or comme à chaque fois que je rencontre une nouvelle espèce animale, je me rappelle très bien du contact initial, c’est-à-dire ici, le premier moment où j’ai observé l’existence de l’araignée jaune. C’était donc au milieu des années 80, dans mon logement de la coopérative La Loge sur la rue Clark à Montréal. En effet, j’avais remarqué des sortes de cocons blanchâtres situés aux coins supérieurs de certains murs. Ainsi, durant plusieurs jours, je me demandais quel était «l’insecte» responsable de cette production insolite. Puis, un jour, j’aperçus finalement l’araignée jaune dormir dans l’un de ses abris. À partir de ce moment, je commençai à recenser ses déplacements. De prime abord indolente, l’araignée ne se déplaçait, semble-t-il, qu’à de rares occasions… et quand elle s’activait finalement pour changer de cache, c’était avec une lenteur flegmatique. Puis, je décidai, tout de même, d’expérimenter un test d’agressivité en agitant le manche de mon filet devant un abri. L’absence de réaction de l’araignée, complètement retranchée, me laissa supposé que l’espèce jaune était pacifique. Bref, je classifiai cette espèce comme inoffensive, et surtout, pas vraiment en compétition pour l’occupation du territoire du fait qu’elle vivait dans les hauteurs de l’appartement. Or, si je m’habituai rapidement à la présence de l’araignée jaune dans ma demeure, je perdis aussi mon intérêt à observer l’animal en question. Mais aujourd’hui, je viens de réaliser que j’ai vécu toutes ces années avec une espèce venimeuse pour l’homme.
«Nos espèces indigènes, comme presque toutes les araignées du monde, produisent du venin pour paralyser ou tuer leurs proies. Mais aucune des araignées vivant au Québec n’est capable d’empoisonner un humain. Aucune n’est même considérée comme dangereuse. Les chélicères de la grande majorité des araignées de chez nous sont trop petites et trop faibles pour percer notre peau. Celles qui arrivent à nous mordre ne causent généralement qu’une douleur passagère. Il faut toutefois noter que, dans de rares cas, des réactions allergiques peuvent se manifester».
cependant :
«La morsure de Chiracanthium mildei (voir plus haut : Description des adultes) peut devenir problématique pour certaines personnes. Le venin de cette araignée est cytotoxique, c’est-à-dire qu’il attaque les cellules et cause une détérioration des tissus, ou nécrose. Dans la très grande majorité des cas, son effet est limité au site de la morsure. Les personnes mordues ne présentent généralement que des symptômes mineurs : rougeur locale, enflure, démangeaisons et sensation de brûlure sur le site de la morsure. On observe parfois une petite zone de nécrose au centre de la partie affectée. Lorsqu’il y a nécrose, la blessure guérit habituellement au bout de quelques semaines.On peut réduire les symptômes d’une morsure de C. mildei en lavant la plaie avec de l’eau et du savon, puis en appliquant de la glace. Il est recommandé de ne pas pincer ou gratter la plaie, car ceci peut causer une infection de la blessure et augmenter la dispersion du poison. De façon générale, si vous sentez qu’une petite bête vous marche dessus, n’essayez pas de l’écraser. Repoussez plutôt l’intrus en le balayant de la main».
Bon, en lisant ce passage le mois dernier, j’intègre donc l’information que l’araignée jaune est venimeuse. Cependant, puisque je n’ai jamais eu de contact physique avec l’araignée en question, je demeure perplexe quant au réel danger de se faire mordre… jusqu’à ce que la semaine dernière, lors d’un BBQ pour le 31e anniversaire de Phil (au centre-ville de Montréal), nous constatons un nombre anormalement élevé d’araignées jaunes au cours de la soirée. Or, cette fois-ci, non seulement elles se dénombreront par dizaines sur le petit territoire du patio, mais en plus, elles s’avéreront d’autrement plus mobiles que je le croyais à prime abord. De la sorte, sans trop vraiment y croire encore, je mets en garde les autres convives sur la toxicité de l’araignée jaune (mais puisque dans mon cercle, ma réputation n’est plus à faire dans le domaine entomologique, mes amis prendront tout de même l’avertissement au sérieux). À bien y penser, vu le nombre d’araignées jaunes qui défilaient entre nos plats, la situation était presque irréelle.
Puis, lorsque la plupart des invités eurent quitté (j’ai attendu pour ne pas avoir l’air trop bizarre), j’ai observé davantage le phénomène en me rapprochant d’un spécimen sur le plancher. Première constatation ici, à la démarche exploratrice (voire nerveuse) de l’araignée jaune, nul doute que cette dernière était en mode de prédation. À ce sujet d’ailleurs, mes incertitudes seront confirmées lorsque je baladerai un crayon devant les chélicères de l’araignée concernée… l’attaque fut d’une fulgurante rapidité. «OK !» Me dis-je, ne jamais promener son doigt devant une araignée jaune.
Bien que petite en taille, les chélicères de Chiracanthium mildei m’apparaissent visuellement en état de pouvoir percer la peau humaine. Maintenant étant donné son agressivité potentielle et les particularités unique de son venin cytotoxique, la théorie des morsures d’araignée au Québec m’apparait pour la première fois plausible
Or, voilà qui change complètement, encore, mes perceptions sur le sujet ; ce comportement agressif n’a rien à voir avec l’idée pacifique que j’entretenais de l’araignée jaune… c’est à se demander si j’ai affaire à la même espèce que celle issue de mes premières observations au plafond de mes logements ? Cependant, après réflexion, puisque l’araignée jaune ne construit pas de toile pour capturer ses proies, il est logique que cette dernière doive se déplacer pour chasser. De la sorte, cette différence comportementale, très tranchée entre mes deux observations, doit s’expliquer entre un mode de vie complètement distinct le jour de la nuit. Or, l’araignée jaune étant formellement nocturne, cette dernière est donc finalement amorphe le jour en se mettant à l’abri, puis, une fois la nuit tombée; elle part en exploration chasser dans les quatre coins de son territoire (nos appartements). Voilà qui augmente considérablement le potentiel de contact physique entre l’homme et l’araignée jaune.
Hasard ou rendez-vous ?
La vie est drôlement faite; le mois dernier, je ne croyais pas aux morsures nocturnes d’araignée au Québec, et la semaine dernière, je déduis la possibilité que l’araignée jaune puisse explorer la surface de mon lit la nuit. Or, coïncidence, au moment de me coucher vendredi soir, voilà que je me lève en sursaut lorsqu’une nette sensation d’un «animal à pattes» se fait sentir le long de ma jambe droite. J’allume de facto la lumière… et bingo! Ne voilà-il pas confirmé qu’une grasse araignée jaune se baladait effectivement dans mon lit. Illico presto, je prends sur mon bureau le «pot Masson» (qui m’avait permis, une heure auparavant, de capturer une Lithobie à pinces sur le plancher de ma cuisine), puis, j’inverse le mode de la chasse à l’araignée jaune. Effectivement, mettant ma chambre sens dessus dessous, ce fut alors une réelle partie de chasse, une partie qui dura près d’une minute. En définitive, cette espèce d’araignée est véloce, et finalement, très consciente de son environnement, alternant les tentatives de se cacher à des fulgurants sprints en zigzag.
Appréhendez par vous-même, ici sur ce vidéo, la vitesse de la bête
J’avais préalablement capturé cette Lithobie à pinces dans ma cuisine. Mais comme à chaque fois, bien qu’il soit supposé que cette espèce puisse vive plusieurs années, les spécimens que je capture se laissent mourir dans les minutes suivant leur mise dans un pot. Il en va d’ailleurs de même pour les scutigères. Bizarre… les chilopodes auraient-ils une prédisposition pour le suicide lorsqu’ils se trouvent en captivité ?
Une fois la perturbatrice de mon sommeil attrapée, ma préoccupation sera de tenter de comprendre si j’ai vraiment échappé à une morsure. Donc, toujours à l’aide d’un crayon, je passe un autre test d’agressivité à l’araignée jaune. De la sorte, je commence tranquillement à lever les pattes avant de ma captive immobilisée… jusqu’à cette dernière sort d’un coup du pot par un bond aussi précis que surprenant. Cette foi-ci, ayant moi aussi fait un bond (par en en arrière), j’hésite à reprendre la chasse. Puis, profitant de ces quelques secondes de grâce, l’araignée trouvera un stratagème de fuite en bondissant directement dans l’interstice séparant mon bureau de mon lit!!! Or depuis… je n’ai pas revu ce colocataire.
Voici, sur le plancher de ma chambre, une photo du colocataire en question
Si je me rappelle bien de mes premières observations (diurnes) de l’araignée jaune, je croyais que cette dernière passait sa vie terrée dans ses petits abris de soie. Mon intérêt consistait alors à recenser ses déplacements entre ses quelques abris dans l’appartement. Dorénavant, je comprends que si l’araignée jaune revient bel et bien dans sa cache le jour, elle n’en demeure pas moins très active la nuit. D’ailleurs, à la vitesse que cette dernière peut se déplacer, il ne lui faut que quelques minutes pour traverser l’intégrité d’un appartement. Subséquemment, puisqu’aussi elle revient pratiquement aux mêmes abris le jour, nous pouvons donc déduire que l’araignée jaune est un animal territorial qui a décidément conscience de son environnement. Mais, en ville, son terrain de chasse n’est pas confiné à une petite toile immobile comme la majorité des araignées… car il est à la grandeur de nos appartements.
Bref, et maintenant, la question que nous nous posons: la présence de l’araignée jaune dans un appartement est-elle réellement une menace? Sincèrement, malgré mes dernières observations sur le sujet, je ne peux encore dire, d’autant plus que je n’ai jamais expérimenté une morsure d’araignée. Cependant, il est définitif que l’araignée en question peut se balader dans nos lits la nuit. Nous pouvons donc ainsi penser que quelques personnes ont déjà été mordues dans leur lit en se roulant par inadvertance sur une araignée de ce type. En effet, c’est universel, lorsqu’il y a morsure d’araignée, celle-ci se produit la plupart du temps quand une araignée se trouve coincée entre la peau et un objet (par exemple un drap, un vêtement ou une chaussure).
Alors, bien que l’araignée jaune peut être considérée utile (dans la mesure qu’elle se nourrit uniquement de proies vivantes et débarrasse ainsi votre habitation de plusieurs insectes), vous devez quand même concevoir le risque de morsure qu’implique le partage de son territoire avec elle. Ainsi, pour éviter les contacts avec l’araignée jaune, il vous suffit de simplement passer l’aspirateur dans les coins hauts des pièces et détruire les cocons, (d’autant plus que ses œufs s’y trouvent).
Cheiracanthium mildei dans son nid/cocon/abris
En ce sens, je déconseille fortement l’utilisation des insecticides en aérosols, ils sont nocifs pour tous les êtres vivants et empoisonnent votre environnement. Puis, faites plus attention en automne, car lorsque les températures baissent, les proies sont plus rares à l’extérieur… d’autant plus que l’araignée jaune cherchera un environnement propice pour hiverner. En effet, Chiracanthium mildei est une espèce originellement méditerranéenne. Ayant donc été introduite en Amérique du Nord vers 1930, elle s’est répandue très rapidement sur le continent depuis.
De la sorte, puisque les nouveaux arthropodes introduits doivent s’adapter à leur nouvel environnement, et inversement, l’environnement doit s’adapter à ceux-ci, il y a souvent des perturbations biologiques au début de leur arrivée. Effectivement, l’absence de prédateur naturel et de maladies peut occasionner l’émergence d’une invasion massive de l’espèce intrusive… jusqu’à ce que la nature rééquilibre le tout. Or, maintenant, se pourrait-il ici, vu l’augmentation de mes contacts avec l’araignée jaune cette année… que nous entrons dans à un cycle de croissance de la population de cette espèce ? En ce sens, si cette théorie se confirme, il y aura assurément une augmentation des morsures d’araignée à Montréal.
Mes amis disent de moi que je fais apparaître les insectes… la vérité est simplement que je suis attentif aux autres formes de vie dans mon environnement.. En ce sens, je vous propose ici la lecture d’une petite anecdote croustillante: L’étude entomologique peut-elle cohabiter avec la métrosexualité ?
Pour terminer, à l’exception du site de l’insectarium de Montréal, et de la fiche Wikipédia anglophone, l’information actuelle à propos de cette espèce d’araignée sur l’Internet est peu substantielle. À ce sujet donc, je vais bientôt développer la fiche Wikipédia francophone de l’animal (présentement inexistante), cependant, pour aider à l’identification de l’araignée en question, puis à permettre de populariser sa désignation, nous devons lui trouver un nom vulgaire en français. Effectivement, il ne semble pas officiellement exister pour l’instant. En anglais cependant, cette dernière est communément dénommée «black-footed spider» et «Yellow sac spider». Mais, il est expliqué sur Wikipédia que Chiracanthium mildei à été préalablement classifiée à tord dans la famille dénommée «sac», c’est-à-dire la famille des Clubionidae. Or, Chiracanthium mildei est plutôt dans la famille des «long-legged sac spiders» c’est-à-dire des Miturgidae. De la sorte, puisque l’important est de se comprendre, je choisirai donc un nom simple évoquant la couleur de l’araignée. Bref, voici donc « l’araignée jaune à pieds noirs».
L’homme est un animal qui lève la tête au ciel et ne voit pas les araignées au plafond.
– Jules Renard
Fiche technique de Chiracanthium mildei
•La coloration du corps de cette petite araignée varie de vert pâle à jaune blanchâtre. On peut parfois distinguer une tache allongée sur l’abdomen. Ce dernier est légèrement translucide et peut changer de couleur selon la nourriture absorbée. Il se termine par des filières coniques plutôt que cylindriques.
•La tête porte deux rangées horizontales de quatre yeux à peu près de la même taille. Les palpes et les chélicères sont bruns.
•Les pattes sont assez longues, la première paire l’étant davantage que les autres.
•L’araignée mesure environ 7 mm de long.
•Cette espèce nocturne ne construit pas de toile et capture ses proies en chassant.
•Elle peut mordre, mais cette araignée reste cachée la plupart du temps. C. mildei est la seule espèce du Québec dont la morsure peut causer des nécroses
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J’ai écris une suite à cet article en novembre 2007
Nouvelles observations sur des araignées du Québec
Puis finalement écrit en 2011, la suite à ce billet: Le mystère des piqûres nocturnes durant notre sommeil… sur la piste des punaises de lit
Salut Carl ,
ya quelque jour , chez pas si cest lareigner jaune ou quoi mais il y avais beller et bien 2 croc d’areigner et jai ete piquer sur le front !!! au debut je me suis dit que ca alait faire comme les tite areigner de maison quand elle sont plus grosse un ti peu de pue blanc pis cest fini , comme un bouton . et jai voulu… vider ca , mais ca grossi comme un 2 piace rond , jai fait des compress deau chaude , pis du poly , ca reduit linflamation , mais cest gros encor , tu sait , le pire cest aps te faire mordre, cest de alvoir dans le fron pis tout le monde qui te regarde durant la journer ….. je prend une image de ca avec ma web cam mais coment je te lenvoie?
P.S jecrie pas bien le francais …
chiracanthium midei…je crois en navoir tuer une hier jhabite a longueuil jaimerais savoir si il a de forte chance que jen vois dautre et si oui quelle son les danger potantiel de cette arraigner
Bonjour
Ton article m’a bcp intéressé …
J’ai été piquée par une ararignée, d’après le médecin,
En voyant la photo de la piqure de l’araignée jaune sur la jambe … c’est exactement ce que j’ai eu au pied …
C’est quand même effrayant d’avoir d’aussi importantes réactions à une piqûre
Cher Richard, je connais bien l’herbe à puce et en plus à ma connaissance elle ne vient pas nous réveiller dans notre lit en nous laissant une marque de piqûre d’araigné. De plus cher Monsieur c’est certain que je n’ai pas pu voir la coupable car le temps que je me réveille et que je réalise que j’avais une piqûre, que je fasse l’inspection de mon lit… la coupable s’était déjà sauvée. Pour ma part j’ai toujours su que j’avais été victime d’une piqûre d’araignée. J’ai de plus étudié en herboristerie… donc l’herbe à puce je me tiens loin d’elle. Je suis infirmière et je sais aussi que les médecins lorsqu’ils ont une idée dans la tête ils en démordent pas… ils aiment bien avoir toujours raison.
Bonne journée France… pour ma part maintenant j’aime pas trop les araignées
Effectivement, Richardunord, ce message t’était adressé et disons que ton dernier message était quand même un peu moins, disons, arrogant….c’est sur, qu’après la deuxième fois, j’étais beaucoup plus attentive à ce qui se passait autour de moi, mais encore là, cette chère demoiselle (si on peut l’appeller ainsi!) ne se fait pas tellement remarqué le soir, vu sa couleur. L’année passée, autour de chez moi, il y a eu une véritable épidémie d’araignées. On en trouvait partout, autant à l’intérieur qu’à l’extérieur et j’ai eu beau passé le balai et nettoyer convenablement….elle persistait à signer de son oeuvre. Incroyablement, 3 fois sur 4, elle m’a mordu sur la même jambe!!!!!!!! et j’en ai encore les marques. Si, cette année, ses congénères ou même ses descendantes, viennent qu’à passer par chez moi et qu’elles décident de me laisser ‘une marque de leur affection’, je prendrai soin ( petit jeu de mot!!) de reprendre des photos, mais cette fois-là, avec un journal quotidien pour prouver de la bonne date. Sur ce, merci quand même pour les conseils,
Bonne soirée Richardunord,
Carole
Bonsoir Carole,
Je ne sais pas si c’est à moi que tu t’adresses mais je n’ai pas voulu minimiser quoi que ce soit de ton problème de piqûre/morsure bien réel… Bien d’accord avec toi aussi pour tes remarques… pas simple de savoir qui nous attaque… Tu as aussi raison pour ta remarque vis à vis du corps médical qui bien souvent ne connaît pas les araignées, leurs moeurs et c’est plus facile de leur mettre tout sur le dos !
Tu dois être sans doute plus sensible… mais en fin de compte, ton intuition est peut-être aussi la bonne, et ce sont bien ces araignées qui en sont la cause… à toi de vérifier un peu aux alentours… car si c’est le cas, la Chiracanthium n’est effectivement une araignée inoffensive et sa place est dehors mais encore une fois, elle ne mordra que pour se défendre ou si elle est coincée dans un vêtement par ex… quand une araignée passe sur notre peau, nous ne sommes qu’un support pour elle (je sais… c’est facile à dire et je respecte beaucoup les arachnophobes…) mais c’est un fait… pour les scorpions, c’est la même chose… bien souvent les gens se font piquer (plusieurs fois…) car ils essayent de tuer la bestiole en frappant… alors que… mais il faut effectivement du self-control, en la laissant passer, elle ne vous fera rien…
Tiens-nous au courant… ton expérience est intéressante…
Bonne soirée,
Richard
Suite aux commentaires que je viens de lire concernant la photo que j’ai envoyé et faisant état de l’aggravation de ce que moi j’appelle (à tort ou à raison) une morsure d’araignée. Je cite, encore une fois que cette photo date bien de 2008 et je ne vois pas le pourquoi j’aurais menti concernant l’année. Et si, ce commentaire, reste nébuleux quant à l’origine de cette piqûre, moi je vous dit que je n’ai pas manqué de bol, comme vous dites, de ne jamais en avoir pris une sur le fait! Je ne passe pas mon temps à regarder tout ce qui bouge autour de moi. Si vous vous faites piquer par une abeille, l’avez-vous toujours remarqué autour de vous????Pas nécessairement, n’est-ce pas!!!!Et si, je n’ai pas été voir le médecin pour me donner un diagnostic, qui probablement vous aurait plu, contrairement au pharmacien qui a ‘supposé’ le tout, c’est tout simplement qu’au bout de 2 ou 3 jours tout cesse de progresser. Il est très probable que je sois plus sensible qu’une autre à ce genre de bestioles et peu importe ce que vous en pensez mon cher monsieur, il n’en demeure qu’à moi à savoir si j’ai un 3 ou 4 heures à aller attendre pour voir le doc, pour me faire prescrire un je-ne-sais-quoi comme remède(???????), mais pour les 4 fois et je répète….oui pour les 4 fois que ça m’est arrivé, je n’en voyais pas la nécessité. S’il y a une 5ième fois, et ça je ne le souhaite vraiment pas, et que cette fois-ci, l’état d’une autre morsure s’aggrave encore plus que les autres fois, alors là, peut-être que j’irais en voir un, tout en restant, comme vous dites, vigilante! Carole Leblanc.
Bonjour, Je reste depuis 5 ans dans un appartement dans Hochelaga-Maisonneuve à Montréal. Presque à tous les printemps je me fais mordre derrière la même oreille. La première année ; un à deux ganglions sont sorti près de la morsure et j’ai fait un peu de fièvre. La morsure provoque une démangeaison. Je mets de l’alcool à friction dessus et ça calme. Puis dans les derniers jours si je gratte avec mon ongle il y a comme 2 petits dards séchés. La morsure est 2 petits trous. J’ai effectivement dans mon logement (qui est juste au dessus d’une cave sur terre) des araignées verte fluo pâle. Habituellement je n’ai pas de problème avec des araignées dans une maison car je connais leurs bienfaits pour les autres bébittes nuisibles. Par contre ces araignées jaune je ne les ai jamais aimées. J’ai été élevée en campagne et j’ai vu toutes sortes d’araignées des grosses belle et laides, de toutes les couleurs sauf une araigné toute verte pâle comme celle qui se trouve dans mon appartement. Merci pour les informations de votre article…mon instinct ne c’est pas trompé face à ces araignées. J’ai effectivement des cocons blancs dans mes plafonds qui sont très hauts. J’ai beaucoup de ces araignées et très rarement je vois les bonnes araignées brune. J’en avais déduit que ces araignées vertes tuaient les bonnes araignées brunes. J’espère que j’ai pu vous éclairer davantage et merci de m’avoir lu. Une Montréalaise
Premièrement, je te dis BRAVO! pour tes articles et ta passion. Moi qui déteste les araignées, tu as réussi de faire de moi une passionnée sur le sujet. J’ai découvert ton site, car en ce moment j’en ai beaucoup chez moi et ma curiosité de ce dimanche matin m’a fait m’installer derrière mon ordinateur. En fait, j’avais remarqué cette araignée par les années passées et drôlement c’est la seule araignée que je tolèrais dans ma demeure, car je la trouvais drôle de la voir se promener ainsi et semblais inoffensive. 😯 Dernièrement, je peux en tuer au moins une à 5 par jour. Aujourd’hui je suis rendue à 4 en seulement 2 heures, probablement que je remarque plus sa présence. Bizzarrement, elles se tiennent principalement dans notre cuisine. J’en trouve très peu dans les autres pièces de notre maison. Je me demandais si la présence de nourriture comme des miettes de pains peuvent également les attirer ? Comme nous avons un jeune poupon, dorénavant je vais m’en débarrasser au fur et à mesure, surtout que ces petites bêtes prennent un malin plaisir de se promener sur la chaise haute de mon fils et sur les biberons, beurk! 👿
merci encore pour tes précieuses informations,
J’en ai a l’infini chez nous!!! Je ne croyais même pas que ces araignées méritaient un article! Ça fait bientôt 2 ans que j’habite ici et ça fait bientôt deux ans que je tue et/ou jette dehors environ une araignée par jour! ma copine elle, préfère les chasser avec l’aspirateur… 😕 J’ai été saisi d’une légère curiosité aujourd’hui et me voilà rendu avec des araignées cytotoxique! 😆 Ça explique plusieurs choses! Pourtant, mon appartement est super propre! Je fait le ménage chaque jours, nous passons l’aspirateur une fois semaine, pas de présence d’autres petits colocs, mais des araignées à l’infini! J’habite cependant dans un vieux, gros bloc, peut-être a-t-il un nid quelque part? Ces créatures ont-elle un nid!!??? Bref! Article très intéressant avec beaucoup d’humour, c’était très rafraîchissant ce matin! Merci
Bonsoir Carl,
J’ai été tout relire depuis le début… Ton préambule est effectivement plein de sagesse… Pour l’article de l’Insectarium, faut effectivement relire l’ensemble et ne pas retirer une phrase de-ci, de-là… Bien entendu qu’une personne n’est pas l’autre et que certaines peuvent avoir des complications de santé après une piqûre ou une morsure… mais ça vaut pour tous les insectes concernés pour une grande majorité… donc pas de haro sur les seules araignées !!
Mais t’as raison, ce serait bien qu’un(e) arachnologue digne de ce nom vienne nous donner son avis… curieux de voir si tu vas en trouver… !! :-)))
richardunord| lire ici le dernier article de son blogue: De l’émerveillement…
Salut Richard,
Que de trafic cet article aura suscité; il faudrait que tu te remettes dans son préambule pour mieux comprendre mon argumentaire sur la toxicité de cette araignée. 😯
Si tu relis l’introduction, tu y constateras justement que ma surprise initiale (et tout le pourquoi de cet article) vient de la fiche sur les araignées provenant de l’insectarium de Montréal. 😕
http://www2.ville.montreal.qc.ca/insectarium/toile/nouveau/preview.php?section=fiches&page=30
« La morsure de Chiracanthium mildei (voir plus haut : Description des adultes) peut devenir problématique pour certaines personnes. Le venin de cette araignée est cytotoxique, c’est-à-dire qu’il attaque les cellules et cause une détérioration des tissus, ou nécrose. Dans la très grande majorité des cas, son effet est limité au site de la morsure. Les personnes mordues ne présentent généralement que des symptômes mineurs : rougeur locale, enflure, démangeaisons et sensation de brûlure sur le site de la morsure. On observe parfois une petite zone de nécrose au centre de la partie affectée. Lorsqu’il y a nécrose, la blessure guérit habituellement au bout de quelques semaines.
La morsure de cette araignée entraîne chez de rares individus (surtout des enfants) une réaction systémique plus ou moins grave : sensation de malaise, fièvre, crampes musculaires, maux de tête et nausée. Il est préférable de consulter un médecin dans ce cas. Certaines personnes peuvent aussi éprouver des douleurs mineures pendant quelques jours et constater que l’enflure tarde à se résorber au site de morsure. Si cette zone est très douloureuse, enflée et durcie, il est préférable de voir un médecin.
On peut réduire les symptômes d’une morsure de C. mildei en lavant la plaie avec de l’eau et du savon, puis en appliquant de la glace. Il est recommandé de ne pas pincer ou gratter la plaie, car ceci peut causer une infection de la blessure et augmenter la dispersion du poison.
De façon générale, si vous sentez qu’une petite bête vous marche dessus, n’essayez pas de l’écraser. Repoussez plutôt l’intrus en le balayant de la main.
La morsure de Chiracanthium inclusum (Hentz), une espèce indigène présente aux États-Unis et dans le sud-ouest du Canada, est considérée comme plus dommageable que celle de l’espèce trouvée au Québec. Aucun décès n’a toutefois été rapporté. Certains experts estiment que ces deux araignées sont responsables de la plupart des morsures sur des humains dans les maisons aux États-Unis ».
Puis, à la toute fin de la fiche de l’insectarium sur les araignées, il y a la mention de l’étude que 80% des rougeurs nocturnes sont allouées à tort aux araignées.
Mais bon, Richard, je vais écrire à Marjolaine Giroux pour, finalement, lui demander de trancher le sujet.
je répercute ici aussi le commentaire que je viens de déposer dans l’autre partie…
Bonsoir Carl,
Je suis content de lire que tu modères un peu tes propos sur cette araignée jaune… style “nous débattions toujours sur la possibilité que cette dernière puisse mordre la nuit…” et “les araignées ne cherchent jamais à mordre délibérément.”
J’ai relu, avec beaucoup d’intérêt, l’article de Marjolaine Giroux que tu cites ci-dessus (Insectarium de Montréal) et ne voit nulle part qu’elle qualifie cette araignée de potentiellement mortelle comme tu semble le sous-entendre… c’est jouer sur la peur de gens cela… je n’ai lu nulle part non plus que 20% des plaies soient provoquées par des araignées mais il me semble plutôt avoir lu
:” Diverses lésions sont aussi parfois confondues à tort avec des morsures d’araignées…”… c’est donc le contraire…
Je conseille à tout le monde de relire le remarquable texte de l’entomologiste canadienne Marjolaine Giroux et de se faire chacun sa propre opinion par rapport à cette source et de la répercuter ici…
Voilà… encore toutes mes félicitations à votre entomologiste canadienne Marjolaine Giroux qui sait de quoi elle parle…
Merci à toi aussi Carl d’avoir lever ce sujet… Trop de gens ignorent que les araignées sont utiles et que nous ne les intéressons pas… elles ne se nourrissent pas de sang… mais bon, ça reste des bestioles vénimeuses et elles ne mordent généralement que pour se défendre… Ceci dit, la place d’une araignée jaune est dehors où elle sera plus utile…
Bonne soirée à mes cousins(es) canadiens(nes)…
Richard
richardunord| lire ici le dernier article de son blogue: Belles méditations… araignées
[…] Re: piqure : suite Il se trouve que S. Delerme a formul : > On Thu, 28 Aug 2008 08:21:15 +0200, cath <cath.harris> > wrote: > >> fe rouze a crit : >>> "quintal" <quintal> a crit dans le message de news: >>> MPG.2311e9b6804539a198973b… >>> >>> alors, des nouvelles depuis 9 jours? >>> >>> Son pieds va mieux, l’infirmire suppose qu’il s’agit trs probablement >>> d’une araigne, mais comme ma mre manquait de plaquette cause de la >>> chimio, c’est pour cela que c’tait aussi spectaculaire ; si cette >>> araigne avait piqu une autre personne , sans doute que le rsultat >>> aurait t diffrent. >> >> Les araignes sont toujours accuses quand on ne peut pas expliquer un >> problme cutan; elles ne s’attaquent pourtant que rarement un trs >> gros prdateur comme l’homme, dont elles ont trs peur (on se demande >> bien pourquoi..) >> Et elles ne piquent pas, mais mordent au moyen de leur pattes-machoires >> (chlicres), qui produisent *deux* impacts visibles. >> Les plaies au niveau du pied et du bas de la jambe peuvent prendre des >> proportions tonnantes pour peu que le terrain soit affaibli, ce qui >> semble tre le cas de votre mre.. >> Excellente sant elle, et longue vie paisible aux araignes! >> > Je suis all visiter un "muse de l’araigne" et y ai lu que celles > qui mordaient et dont les mandibules arrivaient percer la peau des > humains taient trs rares (en France… mon avis, les mygales > d’Indiana Jones ne devraient pas avoir trop de problmes) Les deux espces connues pour avoir la capacit de mordre sont les lycoses (mais elles courent vite..) et les latrodectres : c’est la fameuse malmignatte, ou veuve noire, autrement dit la tarentule, seule espce connue pour avoir un impact sanitaire en zne tempre. Et il n’y a que la femelle qui en soit capable.. Enfin, heureusement qu’on n’habite pas au Quebec, o squatte l’araigne jaune.. http://radicarl.net/montreal-araigne…i#comment-2902 […]
C’est toujours la même chose… il y a un floppée de gens qui se disent victimes de morsures d’araignées sans jamais les voir mordre… Je ne dis pas que ces bestioles ne seraient pas capables de mordre (pour se défendre… si elles se retrouvent coincées par ex.) ni que la photo ci-dessus ne représente pas ce genre de morsure mais ce témoignage, encore une fois, reste, pour moi, nébuleux quant à l’origine de cette piqûre… de ces piqûres devrais-je dire puisqu’il y en a eu quatre… manque de bol de ne jamais en avoir pris une sur le fait… !!
J’aime par contre que le pharmacien « suppose » l’oeuvre d’une araignée…
Le fait est que cette personne est particulièrement sensible et que sa réaction à cette piqûre/morsure est impressionnante… Quand on a des réactions pareilles aux insectes faut effectivement être un peu plus vigilant et faire suivre les blessures par un médecin…
Mon point de vue n’enlève rien à votre problème d’araignées jaunes et je crois effectivement elles seraient mieux dehors qu’à l’intérieur, ni au fait que leurs morsures pourraient entraîner ce genre de réaction chez certaines personnes mais je crois qu’il serait temps de laisser parler une professionnelle, une (ou un) arachnologue par exemple, sur l’agressivité de cette bestiole… J’aimerai avoir l’avis de Marjolaine Giroux, puisque vous la citez et qu’elle travaille dans votre (beau) pays, sur ce cas spécifique… Les gens ont suffisamment peur des araignées pour ne pas en rajouter et leur coller sur le dos toutes les piqûres d’autres insectes nuisibles (insectes que les araignées nous éliminent pour notre plus grand plaisir… Sans les araignées, nous serions infestés d’insectes désagréables… Pensez-y aussi !!)
La plupart des araignées sont inoffensives, seules quelques-unes doivent être surveillées d’un peu plus près… c’est peut-être les cas de votre araignée jaune mais faudrait maintenant que les scientifiques « se mouillent » un peu !!
Ouf… je me sens un peu seul là… :-)))))
richardunord| lire ici le dernier article de son blogue: Cyclosa conica… araignées
Bon, en exclusivité, un premier témoignage avec photo d’une réaction à une morsure de Chiracanthium mildei. En effet, ci-dessous, j’ai reçu un courriel de cette internaute que je juge assez plausible pour vous en faire part.
Toutefois, après vérification, cette photo date de l’année 2005 !?! Ce à quoi l’internaute en question me répondra :
Alors, bon, je ne sais toujours pas quoi en penser
En passant, suite aux nombreux commentaires générés par mes deux derniers articles sur les araignées, j’en profiterai pour vous transmettre ce petit texte de l’entomologiste Marjolaine Giroux de l’Insectarium de Montréal. En effet, je considère ce texte (recopié manuellement à partir du journal Métro) parfait pour qui cherche à comprendre les questions élémentaires sur les araignées. Alors, en ce petit texte vulgarisé, j’espère vous donner assez d’informations complémentaires afin de me décharger de plusieurs de vos questions.
Que faut-il savoir des araignées ? (par Marjolaine Giroux)
Merci, pour cet article, avec tous les informations et photos que tu donne sur cecgenre d’araignée c’est assez pour pouvoir la reconnaitre et savoir s’en éloigner si j’en surprend une
Salut Lucie,
Les araignées ne vivent pas en société et ne se tolère pas entres-elles. À proprement dit, cela veut dire que les « invasions » d’araignées sur un petit territoire ne peuvent qu’être ponctuelle, car ces dernières se régulent entres-elles.
Bien sur, tout indique que l’araignée jaune prolifère au Québec en tant qu’espèce; et puisque cette espèce vient originalement de méditerrané, elle n’a d’autre choix que de pénétrer dans nos demeures en automne si elle veut survivre à l’Hiver. De là, peut-être, l’augmentation de tes observations de l’araignée jaune dans ton logement. En Amérique du Nord, où l’espèce est donc introduite, cette araignée vit presque toujours à l’intérieur des habitations. Elle y est plus abondante à l’automne, quand la température baisse et que les proies se font plus rares. L’espèce vit plus souvent dans la nature en Europe.
Cette araignée n’atteint pas de taille impressionnante, alors fais-toi pas, il n’y a pas une « grosse reine » qui se cache dans les ténèbres de ton appartement. Après l’accouplement, la femelle dépose son sac d’œufs dans un petit abri en toile (dans les coins au plafond). Les bébés-araignées y demeurent quelque temps avant de s’aventurer à l’extérieur en quête de nourriture. Alors, si les individus que tu trouves atteignent la circonférence d’un 25 sous, ce sont définitivement de gros adultes. (Mais de toute façon, il n’y a pas vraiment de rapport entre la taille d’un animal est la force de son éventuel venin).
Pour revenir à mon article; je sais, tout cela peut paraître angoissant d’un certain angle (je vais y revenir tantôt avec un témoignage alléguant la responsabilité de l’araignée jaune quant aux morsures qu’elle peut infliger à l’humain). Mais à l’exception de cette espèce dans certaines circonstances, il faut comprendre le rôle bénéfique des araignées. Car oui, je constate en vous lisant ici qu’elles demeurent des créatures méconnues. Or, lorsqu’on s’attarde à les observer, on découvre des êtres fascinants et étonnants.
Afin de calmer ton angoisse que tes petites pensionnaires peuvent susciter, je te laisse avec cet article de l’insectarium. Les insectes et les araignées : générateur de peurs et de phobies
salut carl !
moi je suis a quebec dans le quartier limoilou ! Et mon copain en tue a peu pres 10 par jours de ces araignees jaunes !! je lai photographier a plusieur reprises..c’est vraiment la meme que tu nous a montré ! donc jen ai des tonnes chez moi….je dors plus… ma phobie des araignees est devenu vraiment angoissante !! mais toutes celles trouvé etaient de petite taille.. sais tu ou on pourrais trouver la ( MERE ) genre.. que je l’ecrase ben comme y faut !! la &%?*?&? !! stp Repond moi ! jtai aussi ecris sur facebook ! merci
Bonjour Carl,
Juste pour préciser, nous n’avons encore pas vu une de ces araignées (sorties d’un film d’horreur) dans la maison, mais bien dehors, autour de la maison. Deux parmi des <> de bois laissées en plan par les anciens proprios, autour du cabanon. Une est sortie d’une vieille poche de jute vide laissée à la traîne également, dans le cabanon vide, aussi. Autrement, il y en a eu une qui sortaient de dessous le balcon, une de dessous du cabanon et une encore, de dessous la maison, d’un endroit où il y a du bois défait et un peu pourrit, dans tous les cas, il y a de la terre battue. Très adaptées à leur environnement, au sol, elles sont très difficiles, presqu’impossibles à voir. Elles ne semblent pas agressives du tout et cherchent à se cacher dès qu’elle nous voient, elles figent rarement. Et d’après mes observations, elles semblent aimer le bois humide ou pourrit et elles ne semblent pas faire de toile, elles doivent plutôt chasser et vu les endroits où elles se tiennent, elles doivent se nourrir d’insectes sur pattes plutôt que volants.
Je n’ai pas du tout pensé prendre de photos jusqu’à ce que j’aille visiter ton blogue. Je n’aurais jamais de ma vie cru qu’un jour je voudrais prendre des photos d’araignées ou me mettre à faire des recherches sur les araignées. Mais là, vu l’impressionnante grosseur de la bête et la répétition de l’expérience, j’ai décidé d’aller à la recherche d’infos. Par-contre, je n’ai pas encore réussi à faire de photos, parce que d’une part, nous en avons moins vu depuis et aussi, elles n’ont pas tendance à figer, comme je le dis plus haut, mais plutôt à aller se cacher en vitesse.
Moi aussi j’ai pensé que nous avions affaire à une bande venant du même troupeau. Et je crois définitivement que ces araignées évoluent dans des environnements tranquilles, où il y a peu d’activités humaine, ce qui expliquerait logiquement que nous n’en voyons que très rarement. Ici, je crois que les anciens occupants ne devaient pas être beaucoup dehors et il y avait beaucoup de <> qui traînaient quand nous sommes arrivés, donc moults endroits pour elles où évoluer et grossir à souhait.
Maintenant, nous avons déjà fait pas mal de ménage et, surtout, nous avons beaucoup arrosé contre les araignées et les fourmis parce que nous étions envahis. Il faut savoir que nous sommes à l’orée d’un petit bois et que, je le répète, les anciens ont beaucoup négligés à la fois la maison et le terrain. Dans ces conditions, nous n’avons pas le choix d’entretenir côté <> de tout acabit… Y compris de pauvres petites souris que nous devons sacrifier. Honte sur moi, je sais, de devoir prendre autant de vies!
Cependant, nous n’avons pas encore tout à fait terminé le ménage et il reste encore de la cochonnerie derrière le cabanon où nous aurons surement la <> de voir d’autres de nos immenses hôtes peu enclines à se montrer (et elles ont bien raisons de ne pas vouloir se faire voir par moi…)
Donc, si ça t’interresse, je pourrais te donner mon adresse et te permettre de venir fouiller les lieux en question. Nous sommes à La Plaine. Avec un peu de chance, tu pourrais peut-être en appercevoir une ou deux. …et faire des photos ou même en capturer! Mais nous projetons de terminer le ménage cet automne. Après ça, je ne crois pas que nous en reverrons. Déjà, nous n’en n’avons pas vu depuis un moment.
Tiens tiens… je me demande bien ou mon ami Martineau est allé prendre sa source d’inspiration sur ce sujet 🙂
Permettez-moi d’avoir ma petite idée 😉
http://radicarl.net/richard-martineau
Quand même, j’aurais bien aimé voir cette entrevue.
bonjour ce lien ne semble pas bon . merci pour vos infos.
Bonjour à tous,
voilà l’an passée j’avais de ces araignées chez moi et je ne sais pas comment, j’ai réussi à m’en débarrasser (pour l’instant en tout cas).
En tout cas je tenais simplement à vous mentionner que l’autre fois en regardans LCN je crois à l’émission Franchement Martineau, ils ont parlé de cette fameuse araignée.
Ils disaient que c’était maintenant une araignée très très répendue à montréal et que c’était certainement la seule qui pouvait nous mordre. (parmis toutes les araignées domestiques). Bref ils ont pas mal dit la meme chose qu’il est écrit sur ce site alors…
Je crois aussi qu’il y avait quelqu’un qui se présentait en studio (un expert p-e) pour en parler mais je n’ai pas pu écouter la fin.
Enfin ça a confirmé ce que je racontais toujours à mes amis a propos de cette araignée héhé.
Jess
J’ai déjà réagi sur l’autre article, mais je viens ici apporter encore quelques observations sur l’araignée jaune. J’ai remarqué, et ce depuis longtemps déjà, que ces araignées se montrent souvent un soir d’orage (ce qui est le cas ce soir chez moi, et je viens à l’instant d’en éliminer une!). Par ailleurs, il semblerait qu’elles aiment particulièrement se cacher dans le linge, car j’en trouve régulièrement dans mon panier à linge sale! Donc en avoir également de temps en temps dans le lit me paraît plus que probable. Enfin je n’avais plus parlé de l’évolution de ma piqûre depuis les autres post, eh bien elle m’a fait mal plusieurs jours encore, c’était boursouflé et le point de la piqûre était rouge foncé. Cela a mis deux bonnes semaines pour que toute trace disparaisse. J’imagine que c’est la réaction ‘normale’ à ce type de piqûre, sans réaction allergique démesurée ni surinfection (je me suis bien retenue de gratter, même si les premiers jours c’était démoniaque comme démangeaison :-D). Enfin pour moi l’araignée jaune est jugée… coupable, à 100%!
Bonjour à tous,
Bon, j’ai décidé ici de vous donner un signe de vie ; après tout, avec plus de 16 000 visionnements en 15 mois, cet article sur l’araignée jaune est de loin le plus populaire de mon blogue. Alors, bien que je sois présentement préoccupé par bien d’autres sujets… un minimum d’attention s’impose quand même.
Cela dit, je suis quelque peu dépassé par le trafic généré par cet article: en ce sens, le fait le plus révélateur étant dans la pertinence des mots-clés saisit dans Google pour venir jusqu’ici. Manifestement, nous sommes ainsi beaucoup à nous questionner sur l’araignée jaune et les HYPOTHÉTIQUES morsures des araignées sur l’homme (morsure, que je spécifie bizarrement, toujours incognito et de nuit). Alors, je vais ainsi faire une petite mise à jour de mes observations sur le sujet.
FAIT UN : C’est indéniable, Chiracanthium mildei” prolifère actuellement dans la région de Montréal… et je la vois pratiquement partout ou je passe au Québec. Toutefois, aussi toxique que soit sa morsure, je m’inquiète beaucoup moins maintenant de cette hypothèse, car je me suis littéralement habitué à sa présence. En effet, tant qu’il n’y a pas de contact physique entre nous et elle, cette araignée ne s’occupe pas de notre présence.
FAIT DEUX, puisqu’aucun média ne parle nulle part du phénomène, vous êtes ainsi plusieurs à tomber sur cet article. Bref, il faudrait vraiment finir par trouver un spécialiste pour trancher la question. À savoir, LES ARAIGNÉS MORDENT-ELLES LA NUIT, et si oui, DANS QUELLE MESURE LA MORSURE DE CHIRACANTHIUM MILDEI EST-ELLE VRAIMENT TOXIQUE ?
@ Aline Binette
hehe, décidément, si ce forum était un tribunal sur le jugement de l’araignée jaune, je te donnerais le rôle du procureur.
@Richard
indiscutablement, tu es le plus féru des commentateurs sur le sujet… et le meilleur avocat des araignées. Merci pour ce juste résumé qui nous ramène dans une optique scientifique face à ce mystère. Eh oui, je le rappelle comme tu dis, nous n’intéressons pas les araignées car elles ne se nourrissent pas de sang (contrairement aux moustiques et autres insectes désagréables…)
@Samuel
Merci pour le compliment, cela fait toujours plaisir. Toutefois, les araignées ne sont pas des animaux sociaux (à l’exception de quelques rares espèces dans les pays tropicaux) et ne vivent donc pas en colonie. Bref, tu es probablement tombé sur une zone de jeunes araignées fraichement sortie de leur cocon d’origine. Or, ne crains pas cette situation circonstancielle; lorsqu’elles sont concentrées dans un espace restreint, les araignées finissent par «s’autoréguler». (Mais je plains tout de même les petits insectes ayant à traverser cette zone de surveillance quadrillée).
@Kali
Je constate dans tes propos que Trois-Rivières est aussi atteinte que Montréal par l’invasion. Oui, en effet, cette espèce d’araignée est exceptionnellement véloce (particulièrement lorsqu’elle se sent repérée); de là d’ailleurs… ma fascination pour cette espèce.
@France
témoignage très intéressant s’il en est un… d’ailleurs, ce qui détonne dans ton histoire, c’est ton réveil en sursaut (cependant, encore une fois, nous n’avons aucune preuve visuelle du coupable). Puis, si l’infection qui s’en est suivi est bel et bien reliée à l’araignée jaune, tout cela devient fortement du ressort de la santé public.
Cependant, en venant de lire la fiche de l’herbe à la puce, je constate que les symptômes se manifestent habituellement 24 à 48 heures après le contact avec la plante ou avec un objet ou un animal contaminé. Puis, le premier signe étant alors une vive démangeaison accompagnée de rougeurs, cette hypothèse correspond bien à ton témoignage. On peut aussi observer de l’enflure et la formation de cloques. Ces dernières peuvent se rompre, suinter et se couvrir de croûtes. Plus d’info ci-dessous.
http://www2.ville.montreal.qc.ca/jardin/info_verte/fiches/herbe_puce.htm
Le mystère demeure, tiens-moi au courant si tu as du nouveau avec ton infectiologue.
@cat
ton témoignage est sans contredit relié à un symptômes allergiques du à une piqûre… et bien que le mystère persiste sur le responsable, tes piqures multiples me suggèreraient plutôt à pencher pour un insecte hématophage plutôt qu’une araignée. Mais bon, on navigue toujours dans le mystère.
@Sly
Je suis très heureux d’avoir ici ton témoignage, car tu apportes à ce forum (en passant, c’est ce que cet article est devenu) l’exemple typique… d’une réaction à l’ortie dioïque (Urtica dioica). En effet, contrairement à l’herbe à la puce, si ses symptômes s’avèrent normalement moins graves que cette dernière, les sensations de piqures qu’elles provoquent à son contact sont cependant instantanées.
http://www.scib.gc.ca/pls/pp/ppack.info?p_psn=198&p_type=all&p_sci=comm&p_x=px&p_lang=fr
« L’ortie dioïque (Urtica dioica) pousse dans tout le Canada; l’espèce comprend une sous-espèce indigène très répandue et une sous-espèce introduite présente dans les provinces maritimes. Cette plante forme de grandes colonies dans les vergers, les cours de ferme, les anciens pâturages, les fossés et les terrains vagues. Les poils urticants se cassent facilement, ce qui permet aux sécrétions de pénétrer dans la peau. Les humains ressentent une piqûre douloureuse suivie d’une petite enflure rougeâtre, d’une démangeaison prolongée et d’un engourdissement. La réaction initiale ne dure que quelques minutes, mais si le contact est répété, la douleur peut devenir plus intense et durer plusieurs jours »
@Pola
Tu boucles à merveille le sens de mon article… car tu nous ramènes à ce tenace mythe dans l’esprit populaire: à savoir si l’araignée au Québec peut être problématique pour la santé.
En conclusion, personnellement, moi je ne sais toujours pas quoi penser. Si dans un premier temps, je ne vois que , Chiracanthium mildei comme suspecte chez les araignées (prolifération actuelle, mode de prédation mobile et nocturne, venin cytotoxique, comportement agressif au touché), nous n’avons aucune preuve formelle de son implication dans les morsures nocturnes.
Bref, après 16 000 visionnements, il serait plus que temps qu’un spécialiste des araignées se penche sur la question… quitte à venir ici nous donner des éclaircissent.
C’est le billet le plus long lu que j’ai lu sur une araignée. Maintenant, ça me pique partout. 🙂
Nayrus| lire ici le dernier article de son blogue: Din schnolls
excusez moi mon français….., mais je crois qu’une araignée jeune ma mordu, parce que on a trouve une dans notre toilette et j’ai une piqure dans mon bras droit il y a presque une semaine juste quand ma fille a retourné de son camping scout dimanche passé, alors lundi je me suis réveillé avec un forte douleur sur mon bras droit, lendemain je me suis réveillé encore une fois avec beaucoup de douleur et cet nuit là je ne pouvais pas dormir à cause de la fièvre et de la douleur à ma gorge……mercredi je suis allée chez le médecin en pensant qu’il s’agissait d’une amygdalites mais le docteur m’a dit votre gorge et très claire et belle, votre oreille même chose alors je pense que c’est un virus, mais je vais vous donner des pilules pour votre piqure parce je la touche et c’est très chaud en cette époque les insectes son plus forts ne vous inquiétez pas …..aujourd’hui (vendredi) ma piqure n’a pas disparu par complet et ma gorge me fais mal encore…..peut-être entre la piqure et la gorge il n’y a pas de relation…… merci.
Tu parles !
Moi aussi j’ai été piqué! Ça s’est passé à l’extérieur ?!? En plein après-midi. J’avais des bermudas et je jouais à chercher les crapauds dans le bois et les arbres près de chez moi. Je n’ai rien senti rien entendu jusqu`à ce que je perçoive une brûlure d’une intensité 5-10x celle d’un moustique. J’ai pensé que je m’étais graffigné avec une branche, mais j’étais perplexe sur la cause. En soulevant les branches j’ai vu quelques araignées sans y porter attention, rien de jaune par contre. Sur le coup j’ai pas fait tellement attention, il y a 5 moustiques au pouce carré dans mon coin, alors j’ai l’habitude de ces piqûres. Non en fait, c’est le rond rouge tout au tour le lendemain qui m’a inquiété. Ensuite les démangeasons qui ont suivies. Ça fait MAL !
J’ai une plaque sur la cuisse gauche, grosse comme … il n’y a pas de pièces de monnaie de cette grosseur, imaginez la base d’un verre. On voit bien une petite lésion au centre, une rougeur mal définie, mais ça m’irrite aussi derrière la jambe, comme si le vennin s’était répandu dans ma cuisse. Bon, à lire ce que vous racontez, on dirait bien que les médicaments rendent encore plus dingue que la blessure elle-même. Je crois que je vais laisser ça aller encore quelques jours, ça fait déjà 5 jours et ça ne diminue pas.
Je vais essayer la glace, mais pour les attentes à l’urgence, je préfère simuler une hémoragie interne, question d’accélérer le processus, j’ai l’air d’avoir un coup de soleil localisé, j’imagine l’infirmière au triage…
Ok, merci à tous et au plaisir!
bonjour, il y a 3 jours je me suis réveillée avec ce qui semblait 4 piqûres rapprochées sur l’intérieur de ma cuisse, cela me démengeait terriblement. Le soir, j’ai remarqué que cela avait enflé et j’ai téléphoné à Info Santé. J’avais maintenant comme une plaque rouge cernée de blanc, et on m’a recommandé de me rendre à l’hopital sans tarder. Je ne voulais pas attendre des heures et des heures car je savais que mon cas n’était pas urgent alors j’ai décidé de prendre du Benadryl et de voir si cela allait se calmer. L’infirmière du triage avait marqué le tour de ma plaque au stylo pour que je puisse surveiller facilement. Il était 20h30. À 3h30 du matin, je me suis réveillée pour prendre une seconde dose de Benadryl, mais à 5h30 du matin c’est la démengeaison qui m’a réveillée: la plaque avait visiblement grandi d’au moins 1-2 cm sur tout le tour. Je suis donc allée à l’urgence et on m’y a prescrit de l’Atarax, de la cortisone un antibiotique et du Zantac pour mon pauvre estomac. Depuis hier, je suis donc chaos à cause des médicaments. Ma plaque est devenue rouge plus foncé (comme sur la photo de ton article). La médecin ne s’est pas prononcée, elle m’a simplement dit que cela ressemblait à une allergie à une piqûre, laquelle? elle ne savait pas. Moi j’ai pensé à ton article que j’avais regardé à la suite de piqûres bénignes mais dont la démengeaison tenace avait »piqué » ma curiosité. Je ne vois aucune arraignée dans ma chambre, j’ai changé mes draps, pyjama et couvre-matelas et passé l’aspirateur quelques jours avant de me faire piquer. Alors pour moi, il y a toujours un mystère…
Merci…
Merci, pour tes précieux renseignements, je savais que je m’étais fait piquer par une araignée. Voici mon histoire Il y a 1 mois et 1/2, je me suis fait réveillée par une forte démanagaison, j’ai constaté que j’avais été piquée probablement par une araignée sur ma cuisse droite. Deux jours plus tard, cela me semblait infecté et j’ai fait une pression avec mes doigts pour faire sortir le pus… erreur!! Deux jours plus tard, le médecin m’a dit que j’avais de l’herpes et m’a prescrit des antiviraux… le lendemain j’avais des antibiotique et le surlendemain j’étais aux urgences au CHUL à Québec diagnostique: herbe à puce surinfecté!! traitement: antibiotique intra-veineux X 10 jours + 5 jours par la bouche. J’ai eu beau dire aux médecins que je connaissais bien l’herbe à puce et que je n’avais pas été en contact avec cette herbe. Ils n’ont jamais crus à mon histoire de piqure et moi jamais à la leur. Je peux affirmer que la photo qui est plus haute est réaliste, lorsque je la regarde, je revois ce que j’avais sur la cuisse. Horreur!! j’ai été malade 3 semaines et j’ai encore la peau marqué.
Donc il y a de ces araignées à Québec des « Chiracanthiums » je ne souhaite à personne de se faire piquer par ces bébètes.
Je vais faire parvenir ces précieux renseignements à l’infectioloque qui m’a suivi.
Encore merci France
J’ai beaucoup de ces araignées chez-moi, j’habite à Trois-Rivières …. si celles-ci sont vénimeuses et donc, nuisibles à l’humain…. elles le sont certainement pour mon chaton? On diraient qu’elles viennent par périodes … pendant deux à trois semaines j,en ai beaucoup, je les chasse… elles disparaîssent…. un mois après, elles reviennent, ainsi de suite. Ton article a été comme une alarme pour moi, qui les croyais innofensives. Comme plusieurs, j,ai les cocons dans les coins des murs et ;a plusieurs reprises j’en ai trouvé dans ma lessive ( la face que j’ai faite la première fois…. elles se déplacent TRÈS vite)!
Bonjour Claude,
Depuis (un an) que cet article a été publié, je n’ai toujours pas eu de réponse équivoque quant à l’existence de morsure nocturne d’araignée au Québec. Par ailleurs, l’araignée n’ayant aucunement besoin de sang humain, une multitude de morsures démontre assurément que ton malfaiteur n’est pas une araignée.
Dans une chambre d’hôtel comme dans ton cas, tout me laisse entendre que tu as eu affaire à des punaises de lit (Bed bugs), un classique. C’est d’ailleurs au Québec, le pire insecte à côtoyer en état de sommeil.
Je te cite ici cet extrait tiré de Wikipédia :
« Les punaises des lits sont actives la nuit lors du sommeil de leur hôte. Leurs piqûres désagréables peuvent s’avérer très incommodantes pour les personnes allergiques. Les infestations de maisons et d’hôtels sont en forte augmentation depuis quelques années ».
La prochaine fois, à titre préventif lorsque vous voyagez, n’hésitez pas à poser la question si l’hôtel éprouve ce genre de problème avant de choisir votre chambre à coucher.
bonjour,
Il y a quelques jours jài séjourné une nuit dans un hôtel de Lévis et lendemain midi mes yeux ont commencé à enfler et jài constaté une trentaine de piqures sous un bras. Lènflure est presque terminée, sauf sur une joue. Mon épouse n`a eu aucune piqûre. Dans vos articles, je n`ai pas lu que de telles réactions ^puissent se produire. S`agit-il vraiment dùne piqûre par une araignée jaune ou si ces piqûres ont pu être faites par un autre insecte, telle que puces, punaises, etc?.Merci pour notre réponse.
Salut Carl,
Je suis un collectionneur d’insectes et j’ai trouvé cette araignée… En fait, il y avait une colonie de cette espèce dessous mon cabanon. Je trouvait son comportement bizarre alors j’ai décidé d’en apprendre plus sur cette araignée et je suis tombé sur ton site. J’ai trouvé ton site très intéressant et j’ai beaucoup appris en lisant le texte. Je vais pouvoir me méfier et observer d’avantage la Chiracanthium mildei grâce à ton site donc je te remercie pour les informations pertinentes…
Salut!
Je viens tout juste de tuer une de ces araignées. J’avais des remords… Je n’en ai plus.
Je croyais à tord également, que les araignées du Québec étaient inoffensive. Maintenant, je sais et plus jamais je ne dormirai sur mes deux oreilles. Plus jamais, je ne dormirai nue.
J’ai peur!
J’ai lu tout cela avec intérêt…
Bon… les araignées sont utiles… elles nous mangent quantité d’insectes nuisibles (moustiques etc…)
Nous n’intéressons pas les araignées car elles ne se nourrissent pas de sang (contrairement aux moustiques et autres insectes désagréables…)
Effectivement, elles peuvent mordre si elles sont coincées dans un vêtement, dans un lit ou si on les embête…
La plupart des piqures de nuit ne sont pas imputables aux araignées, il y a beaucoup d’autres insectes intéressés par notre sang… mais bon… ça peut arriver bien sûr !!… mais très rares sont les personnes ayant repéré la bestiole qui les a piqué/mordu…
De plus, la plupart de temps, les araignées mordent « à sec » car leur venin leur est très précieux… mais là encore, « ça » peut arriver…
Ceci dit, je conseille effectivement de mettre « vos » araignées jaunes (et autres…) à l’extérieur… elles n’ont rien à faire dans vos chambres…
Evidemment, je ne connais pas les araignées du Canada et ici, en Belgique, nous n’avons rien de dangereux…
Ce qu’il faut dire aussi, c’est que les Tégénaires par exemple, vous savez, les grandes noires qui « voyagent » dans nos maisons en automne (c’est souvent des mâles à la recherche de femelles…) sont des araignées utiles… je sais, elles ne sont pas belles mais elles n’en peuvent rien… De plus, il est reconnu que certaines Tégénaires, atrica, parietina par ex, empêchent d’autres araignées moins « cools » de rentrer à l’intérieur de nos maisons… mais bon, leur place est dans la cave, au grenier ou encore dehors si vous êtes arachnophobes… Mais ne les tuez pas… un verre dessus, un carton en dessous et zou… dehors !!
Je les prend en photos depuis quelques années maintenant mais chacun à sa place… la chambre à coucher doit être « clean »…
Voilà une première réaction à cet intéressant article…
Richard
richardunord’s last blog post..Dysdera marocaine – Araignée
J’en ai encore tué deux hier! Une était cachée sous mon micro-ondes.
Et puis j’ai trouvé un cocon dans mon garde-manger, sous une boîte à biscuits en métal. YARK, le coeur m’a levé.
Salut,
Très intéressant cet article. Moi qui me suis longtemps intéressé aux insectes et arachnides dans ma jeunesse ! Comme vous, je combattait la légende urbaine des araignées vénéneuses au Québec. Maintenant je sais que ça existe et au moins je vois tout de suite de quoi a l’air une réaction allergique au venin, si jamais ça arrive. Chez moi je n’ai vu que quelques fois des araignées zébrées, ou encore des faucheux (une fois ou deux) mais sans plus. En tout cas, si je trouve des cocons, maintenant je sais que je dois vite les supprimer. 🙂
Yark! J’habite dans un duplex construit dans les années 50, où il y a beaucoup de fentes dans les cadres de fenêtres, les murs, les planchers… alors je peux tuer jusqu’à trois araignées par jour «les bons jours».
J’ai déjà eu des insectes qui ont grimpé sur mes jambes pendant que j’étais à l’ordi… alors fini les claques automatiques, je souffle dessus très fort et puis VLAN!
J’ai déjà été mordue par une araignée sur le dessus du pied quand j’étais petite, cela a laissé une marque permanente.
En défaisant mon lit pour me coucher le soir il y a 3 semaines environ (mon drap est plié par-dessus ma douillette), j’ai justement vu une araignée très pâle (elle m’a parue beige pâle sur le couvre-lit noir) sortir d’en dessous du drap plié et décamper à vitesse grand V. Moi aussi je porte attention à la vie animale urbaine (je m’y connais plus en oiseaux qu’en insectes, par exemple). Il y a plus d’une sorte d’araignée chez moi car j’ai aussi vu une toile «octogonale» (épeire diadème je crois) et j’en trouve souvent cachées en dessous de ma planche à découper en verre dans la cuisine, sous la tablette du comptoir aussi, et il n’y a pas de toiles mais j’ai vu souvent des cocons au plafond. Là, la guerre est déclarée!
Mon fils travaillait comme moniteur dans un camp de vacances dans la région de Sherbrooke il y a deux ans, il dormait avec les jeunes dans un chalet à trois dortoirs, dans un sac de couchage. À un moment donné il s’est réveillé un matin avec une énorme bosse pas mal comme celle que tu montres sur la photo, mais plus grosse et plus près du genou. Le milieu de la bosse est devenu bleu, ce qui montre qu’il a été pincé fortement et qu’il avait nécrose. Cela a mis plusieurs semaines à guérir. C’est probablement l’araignée jaune la coupable.
Prévention? Je suppose que c’est mieux d’ouvrir et de secouer son sac de couchage comme il faut avant de se coucher et de ne pas le laisser déroulé pendant le jour… mais ça ne fera rien si la vlimeuse se promène la nuit…
Merci pour l’info!
Bonjour à vous Jessica, Jeff, Toff, Anne, JoeMaster et Cali !!!
Merci beaucoup pour vos commentaires, vos propos font pour moi parti du salaire de mon travail.
Juste un petit mot ici pour vous annoncer que je vous ai bel et bien répondu… mais dans un article consacré ici.
Bonjour,
Je suis contente d’avoir lu votre article. J’ai de ces arraignée chez moi et je me suis fait piquer récemment sur un bras lorsque je dormais, c’était assez douloureux. Moi qui n’ai jamais aimé les araignées, j’en veux encore moins chez moi. Merci d’avoir écrit cet article.
je voulais simplement vous demander comment la reconnaitre vraiement jai lu toute votre artique et sa ma vraiment intriguer reelement jaimerais savoir si vous etes de montreal ou dou etes vous je voudrais minterreser vraiement a cette article ou tout simplement prevenir une morsure ou tout simplement voir les symptome du a une morsure jai msn barrybonds2004@hotmail.com jadorerais parlé de votre article et tout merci de votre temps
Salut Carl et Jeff!
Moi aussi je me fais piquer la nuit par quelque chose. Ce truc (qui a mon avis doit être cette araignée) me pique à trois endroits rapprochés (souvent sur le ventre ou sur la cuisse) tout comme ta copine Jeff. La piqure a 2 points dedans, vraiment comme une morsure d’araignée et non pas de moustique.
De plus, j’ai un nouveau lit et j’ai vérifié, je n’ai vraiment pas de punaises, puces etc. Par contre, j’ai des araignées (5 des 6 sortes d’araignées intérieures possible dans ma chambre)!!!!
Seul bémol, cette morsure-piqure ne fait pas aussi mal que celle d’une guêpe…. Quelqu’un peut m’éclairer?
Merci et bravo pour cet article
Je lutte depuis de nombreuses années contre le « mythe de la piqûre d’araignée », qui me semble né de l’aversion qu’ont les gens pour cette petite bête pourtant utile et très belle si l’on sait la regarder.
Pourtant cette histoire de « morsure » semble avoir un fond de vérité…
Mais cela m »‘étonnerait que les douces côtes bretonnes soient infestées d’araignées mordeuses. Qu’en est-il des espèces françaises?
Connaitriez-vous un site ou un ouvrage qui trancherait définitivement la question?
Je dois clouer le bec à de nombreux arachnophobes.
merci
Tof.
salut Carl !! je viens de trois-rivieres et ma blonde s,est fait mordre par cette araignée récemment!!
a 3 endroits raprochés,elle s,est levée avec ça et on se demandait! on y avait pensé a une morcure d’araignée,d’autant plus que j’en avait tué 3 récemment 2 dans un cocon ,dans les coins de murs et une en escapade sur ma télévision.
c’est donc en voulant chercher cette araignée semi blanche transparante , sur le net que je suis tombé sur ton article qui s’avère tres intéressant et qui a confirmé notre hypothèse.
sauff on va avoir de la misere a dorrrmirrrrrrrrrrrr ouhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh lol merci bye bye
Salut!
Wow… j’étais loin de me douter que cette espèce de petite locataire que j’ai chez moi était vénéneuse…! Je la hai déjà d’avence particulièrement parce que chaque fois que j’en aperçoi une elle fait un bon énorme. Elle sont rapides et difficiles à tuer.
J’crois que j’vais avoir des difficultées à dormir pendant quelques nuits… Et en plus, elles se trouvent en majorité dans ma chambre à coucher… je crois qu’elles entrent par ma fenêtre. C’est inquiétant. Présentement j’utilise un araignicide puisque je ne voyais aucun autre moyen de m’en débarasser. Leur nombre commencais à devenir incontrolable… on en tuait environ une dizaine par soir.
Ça fait maintenant environ 2 ou 3 jours que j’en ai plus vu… j’espère que c’est terminé! Il ne me reste plus qu’à enlever tous ces cocons dans les coins de mes murs… J’imagine que puisque je les ai presque tous aspergés d’araignicide les oeufs ne survivront pas… jespere en tout cas!
Woah j’espere que je ne me ferai pas mordre! Surtout que j’ai tendance à faire des réactions allergiques à tout ce qui est étrangé à mon corps. Si jamais ^ca arrive! je vous redonne des nouvelles!
En espérant que non. 🙂
En passant, est-ce qu’il est nécéssaire de contacter un spécialiste si l’invasion recommence… ou simplement j’Essai de continuer à me battre? Je suis quand même prudente avec l’insecticide, je l’utilise lorsque je sais que nous serons absent de l’appartement toute la journée et j’ahère bien les pièces. Pour l’instant ça me semble la seule solution.
Merci pour les informations.. même si je n’aurais p-e pas du en savoir autant héhé!!
Jessica
Bonjour Doisel,
Il n’y a rien d’exceptionnel de constater la présence de l’araignée jaune dans nos maisons, car c’est une espèce autant commune que prolifique. Toutefois, il s’avère que vous êtes le premier témoignage que je reçois à propos d’une morsure. Or, puisque je collecte des informations sur l’espèce en question (dans le but de lui démarrer une fiche Wikipédia), j’apprécierais beaucoup connaître les circonstances de cette morsure ainsi que ses effets.
Pour ma part, une nouvelle observation : j’ai remarqué avant-hier, dans la roulotte-radio à mon travail, la présence d’un Chiracanthium mildei bébé (gros comme une tête d’épingle). Or, déjà dotée d’une vélocité surprenante (elle a traversé l’étendue d’un mur en quelques secondes), je dois remettre en question l’indolence supposée de cette espèce le jour. En effet, nous étions aux alentours de midi au moment de l’observation.
Merci, en faite c’est ce que j’ai fait deux ou trois jours apres mon post.. Mon chat se gratait tellement que apres une bonne douche(la pauvre) je suis aller chez le vétérinaire qui m’a presrcrit du Promeris en pipette(spot on cat) un produit similaire au frontline mais utilisant une autre mollecule (le frontline etait devenu totalement inefficasse chez moi..).. et niveau du traitement de mon appart, j’ai changer de méthode, j’avais deja depensser plus de 300euros en deux mois dans les pharmacies avec des produits en tout genre(fogger, spray, poudres…) donc je ne suis pas retourner chez mon pharmacien bien aimer, mais je suis allez au rayon jardinerie de mon supermarcher et j’ai acheter une bombe de Sem Action Foudroyante(Acariens, Puces, Tiques..) à 5 euros et quelques et ce produit est super, ca à reelment tuer les acariens(d’ailleur mon amie fait moins d’allergie depuis) et les puces ont été secher sur place, au bout de trois jours plus de puces et depuis bien 10 jours j’en ai pas revu une seule même pas sur mon chat!! De plus ici en normandie nous avont perdu plus de 10°C en quelques jours je pense que ca à aider aussi.. Salut. SPLaTeH’
Merci pour ton commentaire SPLaTeH… cela contribue à m’inspirer d’avoir écrit un article scientifiquement utile au sujet de cette araignée, somme toute méconnue.
Pour tes puces maintenant, ton problème est beaucoup moins simple que pour une quelconque présence d’araignées. En effet, il te faudra probablement consulter une entreprise de gestion antiparasitaire pour éradiquer une infestation de ta maison par des puces… à moins de te débarrasser du ton animal de compagnie.
Formellement, les puces sont des parasites externes qui s’attaquent aux mammifères et aux oiseaux pour en sucer le sang. Dans les maisons, on retrouve principalement la Puce du chat et la Puce du chien (qui ont une nette préférence pour ces derniers… mais qui peuvent toutefois attaquer l’homme à défaut de leur hôte principal).
Ces insectes aux ailes atrophiées ont un corps très plat mesurant moins de 0,5 mm d’épaisseur. Les puces peuvent incroyablement sauter à une hauteur de 20 cm sur une distance de 40 cm, mais c’est généralement par la marche qu’elles se déplacent. Les piqures faites aux humains ressemblent à celles causées par les moustiques. Après avoir piqué, la puce pond quelques œufs blancs qui ne sont ni fixés aux poils ni à la peau des animaux. Les larves ressemblent à des petits vers et ces dernières mangent des petits débris organiques (souvent dans les tapis de maison); puis elles forment un petit cocon d’où elles peuvent émerger au moment propice.
Sincèrement, d’un point de vue d’une éventuelle lutte biologique, bien qu’une multitude d’insectes prédateurs se nourrices des puces et de leurs larves, aucune ne peut éradiquer complètement une colonie dans une maison. Alors, je te conseille de prendre contact avec le vétérinaire de ton animal pour trouver une solution.
Bonne chance
Bonjour
Je travaille dans une société présente en France et au Canada
J avais remarque au départ des piqûres d insectes pendant la journée
Puis la nuit…
Ces piqûres m ont valu des diagnostics divers et varies (antibiothérapies incluse) depuis 2 mois
Il se trouve qu après être devenue folle avoir traité ma chambre et ma maison aux fumigènes
Avoir utilisé la bombe a punaise de lit bien qu aucun signe j ai trouve deux petites araignées jaunes super véloces sur mes vêtements
Les morsures sont extrêmement difficiles pour moi ( enfle, énorme plaque rouge dure et chaude et sans antihistaminiques et cortisone, ces plaques ne partent pas
J ai réussi a la prendre en photo
Est ce que vous pourriez me dire si c est la même araignee ? Si oui en avez vous au bureau aussi ?
Merci beaucoup ( je deviens désespérée)
Laetitia
J’en ai chez moi caline et me suis faite (mordre ou piquer) un peu trop ishhhhhhhhhhhhhhhhhhhh !!!!!
Cette page sur les araignées jaunes ne m’a pas aider à aimer les araignées, mais cepandant elle m’a apprit beaucoup de chose que j’ignorai sur leur comportement.. Je me demande même si j’en ai pas deja vu dans le grenier chez mes parents.. (c’est cette histoire de cocon au plafonds du grenier qui m’y fait beaucoup penser..
Bref, merci de partagé tes passion, c’est trés instructif 😉
ps: si au passage tu connait pas une sorte d’araignée(au autres bestiolles d’ailleurs!) qui mange les puces de parquets, j’aimerai bien que tu me dise 🙂 ??? lol en faite c’est ce que je cherchai quand je suis tomber sur ta page.. UN PREDATEUR POUR LES PUCES DE PARQUETS qui ont envahit mon appart, et rien ne les fait partir..